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Sommet du G20
4 avril 2009, par
Malgré une avancée saluée par tous les dirigeants des pays du G20, un bon nombre de questions fondamentales n’ont pas été abordées à Londres, comme celle de la création d’une monnaie internationale. La crise a mis en évidence les faiblesses inhérentes du système monétaire international actuel, cela reflète la nécessité d’avoir une monnaie de réserve internationale déconnectée des nations individuelles, de leurs enjeux intérieurs, et capable de rester stable sur le long terme. Les pays émergents souhaitent que la proposition d’une nouvelle monnaie de réserve internationale soit approfondie.
La Russie souhaite que la proposition d’une nouvelle monnaie de réserve internationale soit approfondie dans le futur, même si elle n’a pas été discutée au cours du Sommet du G20. Une idée soutenue par la Chine qui souhaite également la mise en place d’une nouvelle monnaie internationale, qui pourrait à terme remplacer le dollar en tant que monnaie de réserve.
Si la discussion n’a pas eu lieu au niveau des dirigeants mondiaux, Moscou souhaite que la question soit abordée dans le cadre du Fonds Monétaire International (FMI). Le Kremlin a précédemment accusé les Etats-Unis, dont la devise fait office de monnaie de réserve mondiale, d’avoir contribué à provoquer la crise économique mondiale par un manque de responsabilité.
Avant le G20, Moscou avait fait une série de propositions en vue de réformer le système économique mondial, incluant cette idée d’une nouvelle monnaie mondiale, que Londres ou Washington sont réticents à examiner.
Moscou ne désarmera pas : « La discussion sur une nouvelle monnaie de réserve internationale n’a pas eu lieu au niveau des dirigeants mondiaux », a déclaré un conseiller économique du Kremlin. « Il y a eu des discussions isolées dans un format bilatéral sur ce sujet. Et je pense que c’est un sujet qui fera l’objet d’un futur approfondissement dans les mois prochains », a-t-il insisté. Moscou devrait revenir à la charge dans le cadre du FMI et a annoncé préparer avec Pékin des propositions sur une nouvelle monnaie internationale. Ces deux pays ont déjà lancé des ballons d’essai, évoquant soit la création de monnaies de réserve régionales, soit la transformation des droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI en monnaie de réserve. Ils ont été rejoints par d’autre pays émergents comme l’Inde ou le Brésil.
Au vu de la profondeur de la récession américaine et de la volonté des Etats-Unis de sortir de la crise en creusant encore un déficit public en route vers les 2.000 milliards de dollars, la remise en cause du billet vert est juste, surtout de la part de la Chine, dont les réserves de change (évaluées à quelque 2.000 milliards de dollars) sont en grande majorité libellées en devise américaine et qui redoute que la dégradation de l’économie américaine ne porte atteinte à la crédibilité de sa devise.
64% des réserves mondiales en dollars
La volonté de la FED de maintenir son principal taux directeur à un niveau quasi nul et de faire tourner la planche à billets de manière agressive ne peut que pousser le dollar encore à la baisse. Les Etats-Unis y ont intérêt, ne serait-ce que pour se prémunir du risque de déflation. De son côté, la Chine a récemment raccroché sa monnaie au dollar.
La perte de poids du billet vert, qui pèse encore pour 64% dans les réserves mondiales des banques centrales (contre 26% pour l’euro), est une tendance lente, mais réelle. Pour ne pas accélérer la chute du dollar, Pékin ne peut se délester trop rapidement de ses dollars, mais la diversification de son panier de devises, déjà entamée depuis quelques années, se poursuivra. Seule la création d’une monnaie internationale peut régler le problème.
Risham Badroudine
Réaction des principaux pays émergents
• Chine : lutter ensemble contre la crise et aller vers un développement durable
Le Président chinois Hu Jintao a appelé la communauté internationale à renforcer davantage la coopération, « le seul choix correct » pour lutter contre l’actuelle crise financière et économique.
« Aucun pays ne peut demeurer immunisé contre cette crise, et le seul choix correct pour nous tous, c’est de travailler et lutter ensemble contre » la crise, a indiqué M. Hu dans un discours prononcé lors du Sommet du G20 à Londres.
Il a exhorté tous les pays à entamer une évaluation correcte de la situation, à multiplier les échanges, et à s’entraider l’un l’autre et à surmonter les difficultés par les efforts conjugués.
M. Hu a qualifié le G20 de plate-forme « importante et efficace » pour coordonner les efforts internationaux dans la lutte contre la crise financière et économique.
« Nous devons entamer activement une coopération véritable, accélérer les réajustements structurels, stabiliser les marchés, promouvoir la croissance, créer de l’emploi et améliorer les conditions de vie en faveur des populations afin de minimiser, par tous les moyens possibles, les impacts négatifs de la crise sur l’économie réelle », a dit M. Hu.
Il a par ailleurs appelé à promouvoir la coopération internationale dans les nouvelles industries, notamment dans les domaines de la conservation énergétique, du contrôle de pollution, de la protection environnementale et la production de nouvelle énergie, qui pourrait être l’une des sources de la croissance économique mondiale.
• Inde : la crise financière trouve son origine au « cœur du capitalisme »
Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, a qualifié le Sommet du G20 de « fructueux » et « constructif », mais a appelé à mettre fin à la politique des quotas au sein du Fonds Monétaire International (FMI).
Lors d’une conférence de presse à l’issue du Sommet, M. Singh a affirmé que l’accord global de 1.100 milliards de dollars américains est une « action substantielle » pour surmonter la plus grave crise depuis 60 ans.
Tripler les ressources disponibles au FMI jusqu’à 750 milliards de dollars et accroître les capitaux de la Banque asiatique de développement de 200% sont quelque chose « de nouveau », a-t-il indiqué.
« Les transferts des ressources devraient aller aux pays en voie de développement qui ne sont pas responsables de l’actuelle crise financière, mais ne sont que des victimes », a-t-il estimé.
Selon le Premier ministre, la crise financière trouve son origine au « cœur du capitalisme », dont fait partie le FMI. L’Asie ou l’Amérique latine ne sont aucunement responsables de la situation.
Malgré le fait que les pays comme la Grande-Bretagne sont convaincus que les économies émergentes ont le droit de demander plus de représentation au FMI, et qu’un calendrier en la matière a été élaboré, l’équilibre des quotas du FMI, cependant, n’est pas encore à l’ordre du jour, a-t-il critiqué.
Dans le passé, a-t-il poursuivi, les crédits du FMI étaient soumis à des conditions draconiennes pour les pays en développement, accompagnées d’une surveillance excessive, tandis qu’une totale confiance était accordée aux pays développés.
• Afrique du Sud : S’assurer que les pays pauvres reçoivent les financements
Le Président sud-africain Kgalema Motlanthe a indiqué être « assez heureux » des résultats du Sommet du G20, qui s’est accordé sur un plan massif de 1.100 milliards de dollars destiné à sortir le monde de la crise actuelle.
S’adressant aux journalistes à l’issue du Sommet, M. Motlanthe a affirmé que les leaders sont convenus de protéger le financement en faveur des pays en voie de développement et ont promis de s’engager à achever le cycle de Doha le plus tôt possible.
Pendant qu’il y a une reconnaissance sur le fait que les pays les plus pauvres offrent une opportunité pour la croissance, M. Motlanthe a indiqué qu’« il y a un engagement à s’assurer que les pays en développement reçoivent les financements surtout dans l’infrastructure ».
M. Motlanthe a appelé à une surveillance de la mise en œuvre des actions approuvées au Sommet de Londres afin de surmonter la crise dans les délais les plus brefs possibles.
… 1.000 milliards de dollars pour les pays vulnérables
La semaine dernière, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a invité dans une lettre ouverte les chefs d’État du G20 à voir au-delà de leurs propres intérêts domestiques.
« Mon message sera qu’ils ne devraient jamais perdre de vue le fardeau et les défis des pays en développement, les pays les plus vulnérables », a déclaré M. Ban, qui réclame un plan de relance de 1.000 milliards de dollars pour leur venir en aide.
Cette somme, a-t-il précisé, inclurait notamment une hausse marquée de l’aide au développement et un soutien économique direct articulé par le Fonds Monétaire International.
« Nous ne pouvons pas laisser les pays riches se servir de la crise pour tourner le dos aux pauvres de la planète », prévient le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la science et la culture (UNESCO), Koïchiro Matsuura.
Dans un rapport de suivi, les chercheurs de l’UNESCO relèvent, à titre indicatif, que l’Afrique subsaharienne entraînera des pertes de revenus de 18 milliards de dollars représentant 20% du revenu par habitant.
À plus large échelle, plus de 50 millions de personnes pourraient passer sous le seuil de pauvreté extrême de 1 dollar par jour.
La crise économique survient alors que plusieurs populations défavorisées ont pris de plein fouet la crise de la nourriture, qui avait vu les denrées de base flamber pendant plusieurs mois, entraînant des émeutes.
Plusieurs pays émergents plaident pour une révision en profondeur du fonctionnement du FMI, qui demeure « menottée par les pays anglo-saxons et européens », selon les pays pauvres. L’Inde demande par ailleurs que les conditions de prêts « rigides et intrusives » de l’organisation soient revues.
R.B
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