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5 mars 2009
Les communautés dépendant des pêches dans le monde en développement sont extrêmement vulnérables au changement climatique. C’est ce que réaffirme la FAO dans un rapport publié lundi. Il fait également état d’une surpêche dans l’hémisphère Nord, ce qui rend d’autant plus précieuses les ressources des pays de la COI.
L’industrie de la pêche et les autorités halieutiques nationales doivent redoubler d’efforts pour appréhender les impacts que le changement climatique aura sur les pêches mondiales et se préparer à les affronter, selon le nouveau rapport de la FAO publié le 2 mars. C’est ce qu’avait annoncé "Témoignages" le 16 février 2009.
Selon la dernière édition du rapport de l’Organisation des Nations Unies, la situation mondiale des pêches et de l’aquaculture (SOFIA), les pratiques de pêche responsable doivent être plus généralisées et les plans d’aménagement doivent inclure les stratégies d’adaptation au changement climatique.
« Les meilleures pratiques, déjà recommandées sur le papier, mais qui demeurent souvent inappliquées, offrent des outils clairement définis pour augmenter la résilience des pêches au changement climatique », a indiqué Kevern Cochrane, un des auteurs du SOFIA. « Le message lancé aux pêcheurs et aux autorités halieutiques est clair : s’aligner sur les meilleures pratiques en vigueur, comme celles énoncées dans le Code de conduite pour une pêche responsable, témoigne d’une volonté d’accomplir de grands pas en avant vers l’atténuation des effets du changement climatique ».
Systèmes alimentaires et communautés vulnérables
Le changement climatique commence déjà à bouleverser la répartition des espèces marines et aquicoles. Les espèces d’eaux plus chaudes se retrouvent déplacées vers les pôles en voyant la taille et la productivité de leur habitat se transformer.
Le changement climatique affecte le caractère saisonnier des processus biologiques, modifiant les réseaux trophiques marins et d’eau douce, avec des conséquences imprévisibles pour la production halieutique.
Les communautés fortement tributaires des pêches pâtiront considérablement de la moindre baisse des disponibilités locales de poissons ou d’un appauvrissement de leurs moyens d’existence.
« De nombreuses pêcheries sont exploitées au maximum de leur capacité. En observant les impacts que le changement climatique pourrait avoir sur les écosystèmes marins, on s’interroge sur leur capacité de résistance », a déclaré M. Cochrane.
Et d’ajouter : « Des efforts urgents doivent être déployés pour aider les communautés dépendantes des pêches et de l’aquaculture, et en particulier les plus vulnérables, à renforcer leur résilience au changement climatique ».
L’empreinte carbone de la pêche
Selon le rapport, les pêches et l’aquaculture contribuent dans une faible mesure, quoique significative, aux émissions de gaz à effet de serre durant les opérations de pêche, le transport, la transformation et le stockage des prises.
Par rapport aux opérations de pêche en elles-mêmes, les émissions par kilo de produits aquatiques après récolte transportés par voie aérienne sont très élevées, ajoute le SOFIA. Les expéditions intercontinentales par avion émettent 8,5 kg de CO2 par kilo de poissons transportés, soit environ 3,5 fois plus que pour le transport maritime et plus de 90 fois plus que le transport local de poissons (dans un rayon de 400 km de sa capture).
Record de production
Les pêches mondiales totales ont atteint un nouveau record de production de 143,6 millions de tonnes en 2006 (92 millions de tonnes pour les pêches de capture, 51,7 millions de tonnes pour l’aquaculture). Sur ce total, 110,4 millions de tonnes étaient destinées à l’alimentation, et le reste aux utilisations non alimentaires (nourriture du bétail, farine de poisson pour l’aquaculture).
Les accroissements de production sont attribuables au secteur aquicole qui représente désormais 47 pour cent de tout le poisson consommé comme aliment par l’Homme. La production des pêches de capture s’est stabilisée et ne devrait pas dépasser les niveaux actuels.
19% des principaux stocks surexploités
Dix-neuf pour cent des principaux stocks halieutiques des pêches marines commerciales suivis par la FAO sont surexploités, 8 pour cent sont épuisés et 1 pour cent sont en voie de reconstitution, indique le SOFIA.
Environ la moitié des stocks (52%) sont classés comme « pleinement exploités » et les prises correspondantes ont par conséquent atteint — ou en sont proches — leur rendement maximal constant.
Vingt pour cent des stocks appartiennent à la catégorie « modérément exploités » ou « sous-exploités ».
Les zones affichant les plus fortes proportions de stocks pleinement exploités sont l’Atlantique du Nord-Est, l’Ouest de l’océan Indien et le Pacifique du Nord-Ouest.
Le SOFIA identifie la surcapacité (un trop grand nombre de navires associé à des technologies de pêche très performantes) comme le problème principal affectant les pêches aujourd’hui.
43,5 millions d’emplois dans l’industrie de la pêche dans le monde
Le SOFIA dresse un tableau clair de l’importance de la pêche et de l’aquaculture dans le monde en développement.
43,5 millions de personnes participent directement — à plein temps ou à temps partiel — aux pêches de capture et à l’aquaculture. La plupart (86%) vivent en Asie. Quatre autres millions travaillent occasionnellement dans le secteur. En comptant les emplois dans la transformation, la commercialisation du poisson et les industries de service, et en incluant les personnes à charge de tous les travailleurs directs ou indirects du secteur, cela fait plus d’un demi-milliard de personnes qui dépendent des pêches et de l’aquaculture.
Le poisson assure 15 pour cent au moins des apports protéiques moyens d’origine animale par habitant pour plus de 2,9 milliards de personnes. Il apporte 50 pour cent des protéines animales totales dans de nombreux petits États insulaires en développement, ainsi qu’au Bangladesh, au Cambodge, en Guinée Équatoriale, en Guyane, en Gambie, au Ghana, en Indonésie et en Sierra Leone.
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