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Un élevage de l’Ouest sous expertise
19 août 2008
L’éleveur du Plate Saint-Leu récemment visé par les préliminaires d’une procédure pénale, à la demande de la DSV, pour « maltraitance » et « mauvaise alimentation » de ses vaches laitières, était hier le point de rendez-vous des parties en litige dans le référé visant la SicaLait.
La procédure civile de référé intentée par plusieurs éleveurs laitiers de l’île dont les cheptels ont été gravement contaminés - et quelquefois décimés-, a connu lundi matin (hier) une nouvelle étape avec la venue du professeur Gilbert Mouthon, l’expert de Maison-Alfort (Ecole nationale vétérinaire) désigné par la justice pour tenter d’y voir clair dans le litige opposant des éleveurs à la Sicalait. Ces derniers accusent la coopérative laitière d’être à l’origine des contaminations de leurs élevages depuis l’importation, en 2003, de génisses malades. C’est la deuxième fois que cet expert auprès des tribunaux se rend à La Réunion dans le cadre des référés visant la Sicalait.
Vincent Lebeau est un éleveur de l’Ouest dont le cheptel, formé en 2002, a donné très vite de très bons résultats de production, avant d’être détruit entre 2006 et 2008, après des avortements à répétition et des bêtes qui mourraient les unes après les autres. Il ne lui reste plus aujourd’hui que huit bêtes malades, sur un troupeau initial de plus de 40 têtes.
Il recevait hier matin, dans ce qui reste d’un élevage florissant, les parties adverses et l’expert désigné par le tribunal. Le professeur Gilbert Mouthon est docteur vétérinaire et docteur en biochimie, agrégé des écoles vétérinaires et expert auprès de plusieurs tribunaux. Il est par ailleurs co-fondateur d’une start-up, LaserVet, spécialisée dans la technologie laser appliquée prioritairement aux usages de la chirurgie vétérinaire, en particulier pour le traitement des cartilages, avec des retombées possibles pour les domaines médicaux et industriels.
Il a été saisi par une ordonnance du 9 mai 2008 du TGI de Saint-Pierre, d’une demande d’expertise de l’élevage de M. Lebeau, afin de déterminer les causes des maladies et leur traçabilité, permettant d’établir les responsabilités dans une situation qui est devenue dramatique.
D’où la procédure civile en référé, dans laquelle sont engagés un nombre encore mal défini d’éleveurs qui, pour suivre les exemples de leurs collègues Ethève, Rougemont, Acquier et Lebeau, se sont mis en quête d’une aide juridictionnelle.
La rencontre d’hier matin, organisée sur l’exploitation de M. Lebeau - qui pour la circonstance avait installé table et chaises sous un hangar - était un moment important de cette procédure de référé. Toutes les parties concernées par la situation de l’élevage de M. Lebeau étaient réunies : des vétérinaires, des responsables administratifs et techniques de la Sicalait, du Groupement de Défense Sanitaire (GDS), de la Chambre d’Agriculture, de laboratoires, du CIRAD, etc.
Le rôle de l’expert, dans la mission que lui a confiée le TGI, est de rechercher les causes, les documents disponibles. Il a pu écouter hier tous ceux qui avaient des informations à apporter sur les évolutions de l’élevage bovin réunionnais, ces dernières années. Il doit faire aussi des prélèvements, des analyses sanguines.
Selon l’avocate de l’éleveur du Plate, Me Roze-Boyer, la procédure mise en œuvre par l’expert serait la même que celle suivie l’an dernier pour les éleveurs Rougemont et Ethève, avec un pré-rapport établi aux termes d’une phase de collecte des informations et un état des lieux faisant droit aux éclaircissements de toutes les parties ; puis un rapport final qui ne sera pas définitif avant six mois.
Ce matin, lors des échanges qui ont suivi les premières constatations, il a été établi que certaines accusations montrant du doigt l’alimentation des bêtes de Vincent Lebeau n’étaient pas fondées. Les bêtes sont nourries par ensilage, dont le professeur Mouthon a pu constater la qualité. Ce constat est appuyé par l’analyse d’un échantillon alimentaire faite par le CIRAD de Saint-Pierre à la demande du vétérinaire de M. Lebeau, qui met en évidence la qualité de l’échantillon prélevé. « L’ensilage est sain » a-t-il été constaté, sans contestation d’aucune part, et les participants se sont interrogés sur la nature des constats faits par la gendarmerie, lors de la visite du 6 août, en l’absence de l’éleveur.
P. David
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