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Une année importante pour l’agriculture réunionnaise
14 janvier 2008, par
La signature des Accords de Partenariat Économiques entre l’Union européenne et les pays d’Afrique, Caraïbes et Pacifique, la présidence française de l’Union Européenne et le plan de relance de la filière canne sont les trois dossiers prioritaires pour la CGPER cette année. Par ailleurs, le syndicat veut également lutter pour faire diminuer les coûts de production.
« Dans un pays où le chômage touche 30% de la population, nous n’avons pas droit à l’erreur », a souligné Jean-Yves Minatchy, Président de la CGPER, hier lors d’une conférence de presse à laquelle participaient plusieurs dizaines d’agriculteurs.
Trois dossiers feront l’objet de toute l’attention du syndicat. C’est tout d’abord la signature des Accords de Partenariat Economiques entre l’Union européenne et les pays ACP. Rappelons que cette signature fixera les relations commerciales entre La Réunion et les États voisins. Indiquant qu’un APE a été signé entre l’Union Européenne et les pays du CARIFORUM, Jean-Yves Minatchy affirme que des garanties ont été obtenues pour le riz, la banane et le sucre jusqu’en 2028. Par ailleurs, la possibilité d’invoquer une clause de sauvegarde pour les filières maraîchères permet de protéger les producteurs locaux, poursuit-il. Le président de la CGPER constate que les pays voisins ont les mêmes productions que les agriculteurs réunionnais, mais avec un coût de production très inférieur. « L’Afrique du Sud et Madagascar sont des pays qui veulent atteindre l’autosuffisance alimentaire, il est normal qu’ils cherchent à se développer », précise-t-il.
« Tout est utilisé » dans la canne
Mais les APE n’ont rien à voir avec les accords de Lomé ou Cotonou. Or, alors qu’à La Réunion, la taille moyenne d’une exploitation cannière est de 6,5 hectares, en Afrique du Sud, l’unité de mesure est le kilomètre carré. Que peut peser La Réunion face aux 4 millions de tonnes de sucre produites en Afrique du Sud, avec un coût de production inférieur ? Pour éviter le « tsunami », la CGPER va batailler pour que les garanties soient respectées.
La présidence française de l’Union européenne, de juillet à décembre prochain, est « un événement incontournable ». « Le Président de la République a dit qu’il fera tout pour sauver les agriculteurs en zone difficile », rappelle Jean-Yves Minatchy. Du fait du relief et du climat spécifiques, La Réunion est concernée par cette annonce. L’agriculture durable est une autre priorité de la présidence française. Le président de la CGPER souligne que la canne répond totalement à cette définition. Tout d’abord parce que « tout est utilisé ». Ensuite pour son rôle environnemental, dans les domaines des paysages et de la protection contre l’érosion. En conclusion, le président de la CGPER s’attend à ce que « la France mette tout son poids pour sauver l’agriculture ».
Augmenter l’aide à la replantation
Dernier point abordé : le plan de relance de la filière canne. Après une récolte catastrophique, il est plus que jamais nécessaire de relancer une filière qui représente « 33% de notre économie ». « Si la filière canne diminue, c’est la totalité de l’agriculture réunionnaise qui est menacée ». L’annonce d’un plan de mécanisation de 3,4 millions d’euros va dans le bon sens. Cela contribue à faire diminuer les coûts de production, et à prendre en compte la disparition progressive des coupeurs, dont la moyenne d’âge est comprise entre 45 et 50 ans. La CGPER propose d’aller plus loin que dans la convention canne au niveau de l’aide à la replantation. Elle demande 2.500 euros par hectare. Le syndicat veut également étendre l’irrigation, notamment mettre en eau le secteur déjà équipé de vannes à Mahavel. « L’objectif à atteindre est de donner tous les moyens à travers le plan de relance de la filière canne ».
Manuel Marchal
An plis ke sa
Faire baisser les coûts de production
Alors que le prix des engrais continue de grimper, la CGPER demande une aide de 100 euros par tonne, et que l’Union européenne verse les 53 euros par tonne qu’elle a actée en 2005.
Indemnisations Gamède avant la fin du mois
A la suite d’une demande faite auprès du secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Jean-Yves Minatchy indique qu’un courrier du préfet annonce la réunion d’un comité interministériel d’experts le 16 janvier prochain. La CGPER souhaite que les indemnisations soit versées avec la deuxième partie de l’aide économique, avant la fin janvier.
Le problème du foncier
En 2006, sur 190 demandes d’installation, seules 20 ont pu être satisfaites. C’est le résultat d’un manque de foncier. Par ailleurs, le président de la CGPER constate que lorsque émergent des projets d’équipement, les terres agricoles sont sacrifiées. C’est ce qui s’est passé pour construire une prison à Beauséjour. « 100 hectares de cannes facilement mécanisables ont été gelés », note Jean-Yves Minatchy. Concernant le projet d’un port à Saint-André, le président de la CGPER constate que des terres proches de l’usine sont menacées, alors que ce sont elles qui permettent d’atteindre les coûts de production les moins élevés.
Filière bovine : 150 éleveurs laitiers en 2002, une centaine en 2006
Le prix des aliments a connu une augmentation spectaculaire : +130 euros la tonne. Pour un cheptel, c’est une hausse considérable des coûts de production. « Nous voyons une sous-estimation d’une crise sans précédent de la filière bovine. Il faut que les SICA comprennent ». De 150 éleveurs laitiers voici cinq ans, le nombre est tombé à 100 euros l’an dernier.
Les usiniers doivent comprendre : « nous sommes sur le même bateau »
Quand l’usine du Gol a fermé ses portes, il restait 10.000 tonnes de cannes sur pied prêtes à être livrées, soit l’équivalent de deux jours d’ouverture supplémentaires. Pour les planteurs, ce sont le travail et les investissements nécessaires à la production de ces 10.000 tonnes qui sont perdus alors que c’est à ce moment de la campagne que les cannes avaient leur valeur marchande la plus élevée. Sur la base de la richesse de la semaine précédente dans le Sud (14,69), on estime à près de 435.000 euros la somme que l’usinier aurait payé s’il avait acheté ces cannes.
Jean-Yves Minatchy affirme qu’une telle décision ne doit pas se reproduire. « Il faut que les usiniers comprennent que nous sommes sur le même bateau. Ils doivent prendre toutes les cannes qui restent sur pied et qui doivent être livrées », précise Jean-Yves Minatchy.
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