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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Conjoncture mondiale
12 juillet 2017
L’OCDE et la FAO prévoient un ralentissement de la croissance de la demande, qui maintiendra les prix alimentaires mondiaux à un bas niveau. Cela se vérifiera-t-il à La Réunion ?
Selon la dernière édition des Perspectives agricoles publiée aujourd’hui par l’OCDE et la FAO pour les dix prochaines années, les prix mondiaux des produits alimentaires de base devraient se maintenir à un bas niveau tout au long de la décennie à venir, sous l’effet d’un tassement de la croissance de la demande dans plusieurs économies émergentes et d’un affaiblissement de l’impact des politiques bioénergétiques sur les marchés.
Les Perspectives agricoles de l’OCDE et de la FAO 2017-2026 indiquent que la reconstitution des stocks de céréales, à hauteur de 230 Mt au cours des dix dernières années, ajoutée à l’abondance des stocks de la plupart des autres produits de base, devrait également concourir à contenir la hausse des prix mondiaux, lesquels ont aujourd’hui pratiquement renoué avec les niveaux d’avant la crise des prix alimentaires de 2007-08.
Selon le rapport, la demande par habitant de produits alimentaires de base stagnera, sauf dans les pays les moins avancés. Durant la période considérée, les apports supplémentaires de calories et de protéines devraient provenir essentiellement des huiles végétales, du sucre et des produits laitiers. La croissance de la demande de viande devrait mollir en l’absence de nouvelles sources de demande à même d’entretenir la dynamique précédemment lancée par la Chine.
En 2026, la disponibilité moyenne de calories devrait atteindre 2 450 kcal par personne et par jour dans les pays les moins avancés et dépasser 3 000 kcal dans les autres pays en développement. L’insécurité alimentaire et la malnutrition sous toutes ses formes n’en demeureront pas moins un problème persistant à l’échelle mondiale, nécessitant une approche internationale coordonnée, constate le rapport.
D’après les projections, la croissance de la production végétale résultera principalement de l’amélioration des rendements, laquelle contribuera à hauteur de 90 % à la hausse de la production de maïs, les 10 % restants étant à mettre au compte de l’accroissement des superficies.
Dans les secteurs de la viande et des produits laitiers, en revanche, la croissance de la production devrait reposer à la fois sur l’augmentation de la taille des troupeaux et sur une production par tête plus élevée. La hausse de la production de lait s’accélérera par rapport à la précédente décennie, surtout en Inde et au Pakistan. Dans le secteur du poisson, on prévoit que la croissance sera due pour l’essentiel à l’aquaculture et, de tous les produits examinés dans les Perspectives, le poisson d’élevage sera la source de protéines dont la production connaîtra la plus forte expansion.
Les échanges de produits agricoles, halieutiques et aquacoles devraient progresser environ deux fois moins vite qu’au cours des dix dernières années, à un rythme moyen inférieur à 2 % par an en volume pour la plupart des produits. Toutefois, les échanges agricoles devraient mieux résister aux ralentissements de l’économie que ceux d’autres produits. Les exportations devraient rester concentrées dans un petit nombre de pays producteurs pour presque tous les produits, ce qui risque de rendre les marchés mondiaux plus vulnérables aux chocs sur l’offre.
« Les prix réels de la plupart des produits agricoles, halieutiques et aquacoles devraient fléchir légèrement au cours des dix années couvertes par les Perspectives », a indiqué M. Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE, à l’occasion du lancement du rapport à Paris. « Comme on l’a vu par le passé, des événements imprévus peuvent facilement faire dévier les marchés de ces grandes tendances, aussi est-il indispensable que les gouvernements continuent d’unir leurs efforts pour assurer la stabilité des marchés alimentaires mondiaux. Il est également important de penser à l’avenir en cherchant des réponses au défi majeur auxquels se trouvent confrontées l’agriculture et l’alimentation mondiales, à savoir assurer l’accès d’une population mondiale toujours plus nombreuse à une alimentation sûre, saine et nutritive, tout en utilisant les ressources naturelles de façon plus durable et en contribuant de façon efficace à l’atténuation du changement climatique. »
« Selon le rapport, la disponibilité moyenne de calories par personne et par jour va augmenter dans les pays les moins avancés et dans la plupart des économies émergentes », a déclaré M. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO. « Mais nous savons aussi qu’il ne suffit pas d’accroître la quantité d’aliments pour éliminer la sous‑nutrition et les différentes formes de malnutrition. Il est extrêmement important de donner accès à davantage de calories. La lutte contre la malnutrition est plus complexe : elle passe par une alimentation diversifiée, saine et nutritive, produite de préférence avec une empreinte écologique moins prononcée. »
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