Rentrée de la CCIR

Les projets de demain

14 février 2008

Au démarrage de cette année 2008, Éric Magamootoo, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion (CCIR), s’est exprimé hier matin sur les enjeux liés aux prochaines élections municipales et cantonales, à travers la présentation du bilan économique 2007 et des tendances pour 2008.

Violette Debenay, Éric Magamootoo et Marcel Gris de la CCIR.
(photo RP)

Après avoir rappelé la forte implication du nouveau gouvernement dans la mondialisation, le président de la CCIR explique que les prochaines élections ne doivent pas être en rupture avec les orientations du gouvernement. En ce sens, il espère que les futurs élus soient porteurs d’un « véritable projet de structuration de notre territoire » favorable au développement et à la création d’entreprises, faisant de La Réunion un pôle de compétitivité et d’attractivité. Il cite à ce sujet le projet "Réunion 2030" qui a pour ambition de faire de La Réunion une terre d’expérimentation en matière de développement durable. L’aménagement, les transports, le traitement des déchets et l’assainissement qui sont de la compétence de ces futurs élus restent néanmoins les principaux enjeux du développement à La Réunion.

3.000 emplois supprimés

L’analyse des chiffres clés de la création d’entreprises en 2007 a permis de mettre en évidence les principaux secteurs économiques en extension à La Réunion, à savoir le commerce (45,2% des entreprises - surtout les petits commerces) et le BTP.
Sur les 4.017 entreprises créées en 2007, 2.816 ont été radiées et 3.000 emplois ont donc été supprimés. Afin d’aider les petites entreprises à se pérenniser, le président de la CCIR propose, d’une part, d’alléger les contraintes administratives des jeunes entrepreneurs et, d’autre part, la mise en œuvre d’un Contrat d’Accompagnement et de Professionnalisation à destination des TPE (Très petites entreprises). Ce dernier consiste à proposer aux porteurs de projets un accompagnement avant et après la création de l’entreprise, à travers notamment des aides techniques et des formations.

L’après "route des Tamarins"

En ce qui concerne plus particulièrement le BTP, va se poser le problème du devenir de nombreuses entreprises après la fin du chantier de la route des Tamarins. À cela, il propose d’orienter celles-ci vers la construction de logements Haute Qualité Environnementale (HQE) par exemple et la réhabilitation de quartiers durables, en cohérence avec la dynamique de développement durable impulsé à La Réunion.
En espérant que les entreprises concernées jouent le jeu de cette reconversion et anticipent suffisamment à l’avance cette transition pour la formation de leurs employés à ces nouveaux métiers.

Rebecca P.


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