
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Zones économiques de Crozet et de Kerguelen
2 septembre 2004
Dans un communiqué diffusé hier, l’administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) a rendu publics les quotas de légine que les six armements agréés et basés à La Réunion seront autorisés à pêcher pour le compte de la campagne 2004 - 2005. Une campagne de pêche qui a commencé hier, 1er septembre. (voir encadré ci-après)
Premier constat : on ne peut que se féliciter du souci des autorités françaises de participer à la préservation de la ressource à long terme. Et cela, en “bloquant” au même niveau que l’an dernier le Total admissible de capture (TAC).
Ce souci est d’autant plus partagé que, malgré le dispositif de surveillance et d’intervention développé ces dernières années, les pirates de la mer s’en donnent toujours à cœur joie.
On estime, dans les milieux de la pêche, que la pêche illégale “pèse” pour au moins le double - si ce n’est le triple - du total légal autorisé !
Second constat : en se basant sur les quotas attribués l’an dernier, on note une légère hausse pour la SAPMER (qui passe de 1.642 à 1.680 tonnes) et pour les Armements réunionnais (de 830 à 870 tonnes). Les observateurs n’hésitent pas à considérer qu’il s’agit là d’une aide conséquente qui a été consentie à ces deux sociétés. La Comata, malgré de mauvais résultats de pêche pour la dernière campagne, sauve “sa tête” : elle ne voit son quota diminuer que de 40 tonnes (1.040 tonnes contre 1.000 tonnes cette année).
Cap Bourbon (pour un bateau) et Armas Pêche (un bateau également) conservant leurs quotas de l’an dernier, soit 1.040 tonnes pour le premier et 800 tonnes pour le second.
Ce dernier n’a pas manqué de faire remarquer qu’avec 800 tonnes seulement, il est moins bien traité que d’autres qui, comme lui, ne disposent que d’un bâtiment.
Pêche Avenir, enfin, passe de 698 tonnes à 660, légère érosion étant considérée comme une heureuse surprise pour les responsables de l’armement de Laurent Virapoullé.
Il faut savoir, en effet, que le résultat de la campagne 2003-2004 n’a pas été extraordinaire pour cette compagnie et qu’il semblerait que le bateau “japonais” dont elle était locataire ait disparu du circuit. Une société scandinave aurait été approchée pour un bateau moderne dont le loyer pourrait n’avoir rien à voir avec celui que Pêche Avenir avait pour son précédent bâtiment.
Troisième constat : ces quotas attribués aux 6 armements basés à La Réunion sont répartis pour 80% à pêcher à Kerguelen et 20% à Crozet.
Or, la pêche à Kerguelen est bien plus simple qu’à Crozet.
C’est dire que pour l’Armement qui a 1.000 tonnes, c’est 800 tonnes qui peuvent être pêchés dans l’environnement “facile” de Kerguelen alors que celui qui n’en a que 800 tonnes, il ne pourra y pêcher que 640 tonnes. D’où de sensibles conséquences sur le bilan financier en fin de campagne.
Quatrième constat : ces quotas sont attribués par le ministère de la Mer, à Paris, avec l’avis appuyé de la rue Oudinot. D’ou les remarques acerbes de certains sur le poids de certaines influences politiques ou autres qui peuvent ne pas avoir manqué dans de telles circonstances.
Quand on sait les conditions dans lesquelles Pêche Avenir a pu se faire sa place dans le monde fermé de la pêche à la légine, on ne peut pas ne pas écarter comme cela le commentaire que le journaliste André Thomas, du journal spécialisé “Le marin”, faisait le 6 septembre 2002 : "Pour nombre d’observateurs, (ce) quota de légines est perçu comme une récompense pour services politiques rendus".
Bon... deux ans après son entrée pour le moins controversée dans ce milieu, Pêche Avenir y est désormais solidement ancrée, question quota en tout cas.
C’est manifestement le but que s’étaient donnés les parrains de Pêche Avenir.
R.L.
Maintien du total admissible de capture
L’administrateur supérieur de la TAAF (Terres australes et antarctiques françaises) a fixé le total admissible de capture (TAC) de légine dans les zones économiques de Crozet et de Kerguelen pour la campagne 2004/2005 a débuté hier, indique un communiqué des TAAF.
Comme l’an dernier, le TAC est fixé à 6.050 tonnes.
Le maintien du TAC à ce niveau est nécessaire afin de préserver, à long terme, une ressource fragile, agressée par des prélèvements irresponsables et illégaux de navires illicites. Malgré les succès remportés dans la lutte contre le braconnage avec l’entrée en service, en complément de l’action décisive de la Marine nationale, de la surveillance par satellite et du patrouilleur austral Osiris, il n’est pas encore possible d’envisager une augmentation du prélèvement autorisé.
"Les mesures techniques qui encadrent la pêche autorisée ont été, dans leur ensemble, reconduites avec un accent tout particulier sur la préservation de l’environnement", précisent l’administrateur supérieur des TAAF, "afin de prévenir la mortalité accidentelle d’oiseaux marins, la pêcherie sera, comme l’an dernier, fermée à Kerguelen en février".
"En cas de déséquilibre dans l’exploitation des zones, l’administrateur supérieur pourra intervenir pour harmoniser les présences des navires par secteur", poursuit le communiqué.
De même, les normes de lestage des palangres ont été améliorées afin de réduire la mortalité aviaire (qui, grâce aux efforts des différents acteurs, a diminué de 80 % lors de la campagne qui s’achève).
La répartition du quota s’effectuera comme suit :
Sapmer : 1.680 tonnes
Armements réunionnais : 870 tonnes
Armas Pêche : 800 tonnes
Comata : 1.000 tonnes
Cap Bourbon : 1.040 tonnes
Pêche Avenir : 660 tonnes
Total : 6.050 tonnes
Ces quotas sont désormais attribués pour l’ensemble de la zone de Kerguelen et non plus alloués secteur Ouest et secteur Est de la zone. Cette simplification permettra aux armements une gestion plus souple de leurs campagnes de pêche.
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