L’indice des prix à la consommation publié hier par l’INSEE confirme la flambée des prix. Dans l’alimentation, les prix ont augmenté en avril de +0,8 % après +2,7 % en mars et +2,4 % en février. La bouteille de gaz a connu une hausse de plus de 9 % en avril. Aucune aide de l’État n’est prévue pour soutenir les victimes de cette situation, c’est-à-dire la majorité des Réunionnais.
L’augmentation de 50% du prix de l’huile à La Réunion amène de nombreux artisans à réduire leurs marges.
Les Réunionnais étouffent sous le coup de la hausse des prix. L’indice des prix du mois d’avril vient confirmer la perte de pouvoir d’achat continue des Réunionnais. Dans l’alimentation, les prix ont augmenté en avril de +0,8 % après +2,7 % en mars et +2,4 % en février. L’inflation dans l’alimentaire est de plus de 6 % sur un an. Elle est de plus de 20 % pour l’énergie, dont plus de 9 % pour la bouteille de gaz au mois d’avril. A cela s’ajoute des perspectives inquiétantes. La situation internationale a permis aux spéculateurs d’augmenter leurs profits dans la vente de papier et de carton. Les prix ont doublé, avec des conséquences à prévoir sur le coût de la rentrée scolaire. Une hausse de 25 % des fournitures scolaires est attendue. C’est un nouveau coup de massue en préparation alors que les salaires, les bourses, retraites et prestations sociales ne suivent pas le même rythme d’augmentation.
Pas d’aide pour la majorité des victimes de la hausse des prix
Les Réunionnais sont confrontés à une hausse des prix sur laquelle ils n’ont aucune prise. C’est la conséquence de la forte dépendance de La Réunion aux importations venues d’Europe. Sur un si long trajet, les fluctuations du coût du fret maritime et de la disponibilité des bateaux pèsent sur les prix. Avec les effets de la crise COVID-19 et de la guerre en Ukraine, les conditions sont réunies pour ponctionner durablement les porte-monnaies des Réunionnais.
Le gouvernement a mis en place des mesures pour atténuer les conséquences de la hausse des prix des matières premières et du fret maritime pour des entreprises, ainsi que pour les consommateurs de carburant, transporteurs et automobilistes. Mais rien n’est destiné à la majorité de la population qui vient d’encaisser en un mois une hausse de 9 % de la bouteille de gaz, source d’énergie indispensable pour la cuisine.
Hausse durable
Les Réunionnais sont frappés par la flambée des prix des produits de première nécessité. C’est la part la plus importante des dépenses des familles vivant sous au juste au-dessus du seuil de pauvreté, soit la majorité de la population réunionnaise.
C’est donc une nouvelle dégradation de la situation de la plus grande partie de nos compatriotes. Avec la volonté des Etats-Unis de prolonger la guerre en Ukraine pour infliger le plus de perte possible à l’armée russe, l’instabilité du commerce mondial va se prolonger. Cela favorisera la spéculation et donc les profits sur les matières premières et les produits de première nécessité qui ne sont pas fabriqués à La Réunion mais sont indispensables à la production locale. Ces augmentations sont payées par le consommateur qui n’a personne vers qui se retourner.
Combien sont-ils désormais ces Réunionnais qui n’ont plus d’argent pour la seconde partie du mois ? La population ne peut que s’appauvrir. Il est urgent que les Réunionnais bénéficient de mesures de soutien immédiates pour faire face à cette situation d’urgence sociale.
Et pour le plus long terme, il est plus que jamais nécessaire de tout remettre à plat afin de construire un autre pays, afin de faire émerger une Réunion développée et solidaire. Laisser les Réunionnais sans défense face aux augmentations décidées par les spéculateurs n’est plus tolérable au 21e siècle. La population doit être protégée des augmentations de prix, et avoir l’espoir qu’un autre avenir est possible.
La guerre actuelle aux portes de l’Europe, qui entraîne une crise économique jusqu’ici prouve encore plus qu’il faut le plus tôt possible, rendre l’île autonome, le plus possible en alimentation, et énergies, pour l’eau c’est déjà fait, même si on en importe pour faire plaisir aux clients prés à payer au prix fort, sans aucun intérêt hélas pour ce qui concerne le bilan carbone de ces "caprices". Ne pourrait-on pas, car on manque de foncier agricole, réduire les surfaces pour la canne, pour seulement l’autosuffisance, puis, d’utiliser ces hectares exploités à coup de glyphosate, il faut savoir que la Réunion est la 2° à utiliser ce produit chimique nocif en France. On y mettrait du maraichage BIO, des espèces locales en priorité, et des engrais naturels, du paillage issu des coupes d’herbe, du gazon des stades etc. Plein de choses nouvelles, utiles, respectueuse de l’avenir de la planète, tout simplement si on peut dire, action-réaction contre la pollution si on aime la Vie ici ! Arthur.
Vous avez totalement raison Mr Arthur . il n’est pas nécessaire d’abandonner la culture de la canne pour que nous parvenions à l’autonomie alimentaire . Il suffirait d’une douzaine de milliers d’ha pour que nous puissions produire notre riz , notre maïs , nos cultures vivrières et maraichères , nos fruits pour jus de fruits et confiture , notre huile de salade et de friture et pourquoi pas notre carburant et notre huile de moteur et une partie non négligeable de notre gaz naturel et de notre électricité et la nourriture pour notre bétail et bien entendu de permettre à tout le monde de gagner dignement l’argent l’argent qui leur est nécessaire pour vivre et pour faire progresser notre pays .
Oui bien sûr , mais il faudrait aussi que les agriculteurs soient d’accord pour affecter un tiers de leur terre à autre chose que la canne sucrière . Peut être qu’ils accepteraient de le faire si les responsables politiques les soutenaient un peu plus et décidaient de subventionner certaines initiatives .
A moyen terme l’autonomie alimentaire , pour La Réunion est possible .
Bien sûr la culture de la canne devra , non pas être abandonnée mais réduite.
Ensuite il faudra encourager les agriculteurs dans les cultures vivrières, (fruits et légumes) , les élevages divers et variés , la pêche, etc ?.
Reste les céréales .il y a bien sur le mais.
Mais une association basé à Saint Paul ( Riz Réunion) a pris, à bras le corps, la culture du riz . il s’agit du riz pluvial qui demande moins d’eau que le riz de rizière.
ils en ont encore au début mais de nombreux agriculteurs ont adhérés.
ils étaient présent samedi dernier au congrès sur la culture ;organisé par le CCEE.
ils ont distribué de nombreux pieds de riz (des vrais , pas celui de la chanson).
Reste le prix de revient qui sera probablement supérieur à celui du riz importé . mais ;la canne et bien subventionné ; alors pourquoi pas le riz ?
Bonne chance à eux
Messages
24 mai 2022, 19:46
La guerre actuelle aux portes de l’Europe, qui entraîne une crise économique jusqu’ici prouve encore plus qu’il faut le plus tôt possible, rendre l’île autonome, le plus possible en alimentation, et énergies, pour l’eau c’est déjà fait, même si on en importe pour faire plaisir aux clients prés à payer au prix fort, sans aucun intérêt hélas pour ce qui concerne le bilan carbone de ces "caprices". Ne pourrait-on pas, car on manque de foncier agricole, réduire les surfaces pour la canne, pour seulement l’autosuffisance, puis, d’utiliser ces hectares exploités à coup de glyphosate, il faut savoir que la Réunion est la 2° à utiliser ce produit chimique nocif en France. On y mettrait du maraichage BIO, des espèces locales en priorité, et des engrais naturels, du paillage issu des coupes d’herbe, du gazon des stades etc. Plein de choses nouvelles, utiles, respectueuse de l’avenir de la planète, tout simplement si on peut dire, action-réaction contre la pollution si on aime la Vie ici ! Arthur.
27 mai 2022, 08:34, par Maillot Joseph Luçay
Vous avez totalement raison Mr Arthur . il n’est pas nécessaire d’abandonner la culture de la canne pour que nous parvenions à l’autonomie alimentaire . Il suffirait d’une douzaine de milliers d’ha pour que nous puissions produire notre riz , notre maïs , nos cultures vivrières et maraichères , nos fruits pour jus de fruits et confiture , notre huile de salade et de friture et pourquoi pas notre carburant et notre huile de moteur et une partie non négligeable de notre gaz naturel et de notre électricité et la nourriture pour notre bétail et bien entendu de permettre à tout le monde de gagner dignement l’argent l’argent qui leur est nécessaire pour vivre et pour faire progresser notre pays .
Oui bien sûr , mais il faudrait aussi que les agriculteurs soient d’accord pour affecter un tiers de leur terre à autre chose que la canne sucrière . Peut être qu’ils accepteraient de le faire si les responsables politiques les soutenaient un peu plus et décidaient de subventionner certaines initiatives .
29 mai 2022, 01:05, par Oscar Dudule
A moyen terme l’autonomie alimentaire , pour La Réunion est possible .
Bien sûr la culture de la canne devra , non pas être abandonnée mais réduite.
Ensuite il faudra encourager les agriculteurs dans les cultures vivrières, (fruits et légumes) , les élevages divers et variés , la pêche, etc ?.
Reste les céréales .il y a bien sur le mais.
Mais une association basé à Saint Paul ( Riz Réunion) a pris, à bras le corps, la culture du riz . il s’agit du riz pluvial qui demande moins d’eau que le riz de rizière.
ils en ont encore au début mais de nombreux agriculteurs ont adhérés.
ils étaient présent samedi dernier au congrès sur la culture ;organisé par le CCEE.
ils ont distribué de nombreux pieds de riz (des vrais , pas celui de la chanson).
Reste le prix de revient qui sera probablement supérieur à celui du riz importé . mais ;la canne et bien subventionné ; alors pourquoi pas le riz ?
Bonne chance à eux