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Les Assises du foncier agricole
15 septembre 2007, par
C’est dans la commune de Saint-Joseph, commune agricole et rurale par excellence, qu’a eu lieu la deuxième journée des “Assises du foncier agricole”, hier. Cette matinée a été consacrée à l’évolution des formes de bâti sur les espaces ruraux et au logement des agriculteurs. Car, rappelons-le, la préservation du foncier agricole passe également par une réflexion sur les logements des ruraux.
Dans le contexte de pression foncière que nous connaissons aujourd’hui, la problématique du foncier agricole concerne aussi les ruraux qui cherchent à se loger dans leurs quartiers d’origine et les urbains qui cherchent à acquérir des logements dans des zones où le prix du foncier le permet encore. D’où une attraction des zones rurales, une augmentation progressive des prix des terrains et des pertes de terre agricole. C’est pour cela qu’il est essentiel de proposer davantage de logements en zone urbaine, et c’est pourquoi, il est indispensable de maîtriser les prix du foncier, d’une part, mais également de densifier les constructions, d’autre part.
Dans le même temps, il faut aussi veiller à une meilleure gestion et maîtrise du bâti pour canaliser les zones rurales.
Trouver l’équilibre entre 2 nécessités pour La Réunion
Dans le cadre de l’élaboration de la Charte Rurale Intercommunale du Grand Sud, la Chambre d’Agriculture et le CNASEA ont réalisé une étude sur le logement des agriculteurs et le bâti sur les espaces ruraux. Cette étude s’est déroulée en deux phases.
Une phase de tour de terrain sur chacune des 10 communes du Sud avec les techniciens agricoles et communaux pour définir les grands facteurs qui jouent sur la question du logement rural. Quatre facteurs ont été identifiés : acteurs réglementaires, facteurs agricoles, facteurs décohabitation / héritage et facteurs sociaux.
Cette première phase a également permis de définir trois formes de logement dans les espaces ruraux :
- Les espaces ruraux au foncier agricole préservé ponctué de bourgs, notamment le cas de la Grande Ferme et de Piton Terre Rouge
- Les espaces ruraux maillant agriculture et bâti, comme Piton Hyacinthe ou la Ravine des Cabris,
- Les espaces agriculture-ville, on peut citer l’exemple de Matouta ou des Sables à l’Etang-Salé.
Une deuxième phase d’enquête de quartier a permis de comprendre les mécanismes d’évolution du foncier sur ces trois grandes formes.
Durant cette matinée, 3 ateliers ont été formés sur les 3 formes de logement dans les espaces ruraux afin que les différents acteurs puissent réfléchir sur comment trouver un juste équilibre pour préserver les terres agricoles et faire face à la démographie.
Des préconisations sont ressorties des débats et réflexions au sein des ateliers. Concernant les espaces agricoles non bâtis, le cas de la Grande Ferme par exemple, il conviendrait de limiter les grands projets et de travailler à la valorisation du patrimoine agricole et rural.
Ensuite pour des quartiers comme Piton Hyacinthe, il faut encourager la densification des bourgs et repenser aux lotissements agricoles car vraisemblablement, il y a un besoin de logements pour les agriculteurs.
Et enfin, à propos des espaces “agriculture ville” tels que les Sables, la densification est une étape importante, notamment à travers des projets urbains cohérents sur les espaces perdus pour l’agriculture. Les ZAP (Zone agricole protégée) ou Périmètre de Protection pourront mettre en valeur ces espaces agricoles périurbains et ainsi, apporter un cadre de vie plus agréable.
Ces Assises ont permis de réunir autour d’une même table les acteurs urbains et agricoles afin de discuter de l’avenir de notre île, mais il est essentiel que par la suite, des mesures concrètes soient prises pour trouver un équilibre entre 2 nécessités : l’explosion démographie et la préservation des terres agricoles.
Une charte agricole, signée par l’État, le Département, la commune de Saint-Joseph et la Chambre verte aurait dû clôturer ces 2 journées et réflexion et de débats mais, à cause des élections cantonales partielles qui se dérouleront ce dimanche à Saint-Joseph, cette signature interviendra courant du mois d’octobre.
Sophie Périabe
Une charte de développement agricole à Saint-Joseph
Après Saint-Benoît récemment, c’est au tour de la commune de Saint-Joseph de se doter d’une charte de développement agricole. Cette charte a été présentée hier à l’ensemble du monde agricole et urbain, en attendant sa signature, qui devrait intervenir d’ici le mois d’octobre.
La charte de développement agricole est conclue entre l’État, le Conseil général, la commune de Saint-Joseph et la Chambre d’Agriculture.
Les objectifs de cette charte seront de développer, sur le territoire communal, une agriculture qui contribue au projet agricole régional et qui réponde aux attentes de la population.
D’autre part, il s’agira de défendre et de reconquérir des terres agricoles, de favoriser une agriculture qui contribue au maintien d’un équilibre social, économique et environnemental à l’échelle de la commune.
C’est ainsi que, pour les 15 prochaines années, la commune de Saint-Joseph s’engage à :
- appliquer le principe de conservation de espaces agricoles en prenant en compte le Zonage Agricole de Long Terme pour les révisions du PLU à venir et pour traiter les demandes de permis de construire en zone agricole.
- appliquer et faire appliquer le principe de compensation pour les projets à maîtrise d’ouvrage communale et pour les projets privés.
- appliquer le principe de communication et de sensibilisation auprès des habitants en vue d’assurer la compréhension et le respect des documents d’urbanismes.
- créer au sein des services communaux une structure de gestion des affaires agricoles rattachée à la direction générale des services qui travaillera en étroite collaboration, notamment via le renseignement et l’utilisation de OSCAR, avec l’équipe de suivi de la Charte de Développement Agricole à la Chambre d’Agriculture.
S.P.
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