
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Trois ans après la faillite de Lehman Brothers
16 septembre 2011, par
Après la crise de la dette des banques puis des États, depuis plus de deux ans, les inquiétudes se tournent vers la crise du crédit des pays de l’Union européenne. La crise « systémique » de la dette souveraine se propage aux banques et la croissance négative pourra provoquer un gel des crédits.
Le Conseil des Affaires économiques et financières de l’UE se prépare à l’éventualité d’une crise du crédit, et critique les États qui n’ont pas soutenu les banques lorsque celles-ci s’effondraient. L’institution explique dans son rapport que la crise budgétaire « entre dans une nouvelle phase » et met en avant les difficultés des banques à emprunter, d’où la nécessité, selon lui, de les recapitaliser. « En dépit du renforcement considérable des positions en fonds propres comparé à leur niveau de 2008-2009, les banques européennes ont dernièrement été confrontées à des difficultés de financement, résultant entre autres de tensions sur le marché des liquidités, et pour certaines banques européennes de difficultés croissantes à accéder au financement de leurs homologues américaines », a cité “Le Monde”.
Menace réelle ?
De hauts responsables financiers européens ont appelé les ministres à renforcer le capital des banques, après avoir prévenu qu’une « crise systémique » de la dette souveraine était en train d’affecter les banques, faisant craindre une nouvelle crise du crédit. Le rapport du Conseil des Affaires économiques et financières de l’Union européenne, que s’est procuré “Reuters”, indique qu’il y a « risque de cercle vicieux entre la dette souveraine, le financement des banques et la croissance négative, qui pourra provoquer un gel du crédit ». La réunion Ecofin aura lieu les 16 et 17 septembre et sera chargée de préparer le programme des discussions entre les ministres des Finances de l’Union européenne.
Parmi les documents consultés par “Reuters”, certains stipulent : « Tandis que les tensions sur le marché de la dette souveraine se sont intensifiées et que les risques de financements bancaires ont augmenté pendant l’été, la contagion s’est propagée sur les marchés et les pays, et la crise est devenue systémique ». De plus, le Conseil des Affaires économiques et financières pointe du doigt certains pays comme l’Espagne, pour ne pas avoir agi « assez énergiquement pour le renforcement de ses banques après les mauvais résultats obtenus aux tests de résistance ». Le Conseil Ecofin appelle à la recapitalisation des banques fragilisées, notamment celles qui sont exposées aux pays en difficulté.
Perspectives économiques incertaines
La Commission européenne a confirmé jeudi 15 septembre sa prévision d’une croissance économique de 1,6% pour 2011 au sein de la zone euro. Celle-ci a expliqué que « les risques pour la croissance restent défavorables ». Ayant revu ses prévisions de croissance à la baisse de 0,5 point. Les prévisions de croissance pour le troisième trimestre sont de +0,2%, et de +0,1% pour le quatrième dans la zone euro. La Commission européenne a indiqué que « l’incertitude en ce qui concerne les perspectives économiques reste élevée. (…) L’économie mondiale a connu un ralentissement et les espoirs que la crise de la dette souveraine se dissipe progressivement ont été déçus ».
Olli Rehn, membre de la Commission européenne chargé des Affaires économiques et financières, a expliqué que « l’économie de l’UE est perturbée par un environnement extérieur plus complexe alors que la demande intérieure stagne ». Cependant, tous les chiffres sont revus à la baisse, comme la production qui augmentera d’environ 4%, selon l’organisme de statistique Eurostat, alors que le chiffre devrait être de 4,5%. Idem pour l’investissement, Eurostat, cité par “L’Usine Nouvelle”, a rappelé qu’il est « probable que les turbulences sur les marchés financiers ébranlent la confiance et augmentent le coût d’investissement ».
Céline Tabou
Les euro-obligations : une « erreur absolue »
« L’euro a fait ses preuves. C’est une monnaie stable, un pilier », a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel jeudi 15 septembre lors de l’inauguration du Salon de l’Automobile de Francfort. Excluant à nouveau l’idée d’obligations européennes, proposées par certains pour mutualiser au moins une partie de l’émission de dette des pays de la zone euro, celle-ci a indiqué que ce serait « une absurdité ». De son côté, José Manuel Barroso a promis aux eurodéputés, lors de la séance au Parlement, qu’une étude sur la faisabilité de créer des euro-obligations était en préparation. “Les Échos” ont repris les énoncés du président de la Commission européenne qui a indiqué que « cette forme de mutualisation des dettes européennes pourrait dans certains cas être mise en œuvre à l’intérieur du traité existant, mais, pour l’essentiel, elle nécessiterait un changement de traité ». En dépit de cette annonce, le commissaire aux Affaires économiques, Olli Rehn, a indiqué aux eurodéputés les plus partisans de la création d’un grand marché de la dette européenne que les euro-obligations ne résoudront rien à court terme, parce qu’elles entraîneront des questions de transfert de souveraineté, qui devront être portées à débat.
La Chine confiante en l’Europe
Depuis le début de la crise économique et financière internationale, les autorités chinoises ont exprimé à de nombreuses reprises leur soutien vis-à-vis de l’Europe et de son système économique et bancaire. Aujourd’hui, Pékin est prêt à soutenir les pays membres. Premier marché d’exportation avec 22% contre 17% pour les États-Unis, l’Europe reste un marché important pour la Chine, qui n’a pas intérêt à voir son économie chuter. « La Chine pense que l’économie européenne peut rebondir. (…) Elle va continuer d’augmenter ses investissements en Europe », a déclaré le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, mercredi 14 septembre lors de l’ouverture du Forum d’été de Davos, à Dalian.
Cette aide sera attribuée si le statut de la Chine est reconnu d’économie de marché avant 2016, date officielle prévue dans le calendrier de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Cela confèrera à la Chine une levée des restrictions sur les investissements et les exportations chinoises dans l’Union européenne. De son côté, le vice-Premier ministre chinois, Li Xinping, a déclaré lors du premier Dialogue de la coopération amicale entre les peuples chinois et européen, à Pékin, que le gouvernement chinois allait créer des conditions favorables aux échanges commerciaux sino-européens à plus grande échelle. D’après lui, la Chine va renforcer sa coopération et sa communication avec les pays européens dans le cadre de la réforme du système financier international, de la formulation des démarches politiques et du règlement de l’économie globale, selon RCI.
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