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Contre le projet de réforme de l’OCM-Sucre
30 juin 2005
La Confédération des betteraviers belges appelle à une manifestation de protestation à Bruxelles le 18 juillet prochain. En France, la Confédération Paysanne appelle ses militants à se joindre à la manifestation. La CGPER qui adhère à la Confédération Paysanne et qui était représentée au Congrès de celle-ci, soutien cette initiative.
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Les premières protestations à la suite de la publication des propositions de réforme de l’OMC-sucre sont venues des pays ACP. Les producteurs de sucre des Caraïbes réunis en Guyana devaient faire connaître leur désapprobation dans un communiqué commun diffusé jeudi dernier. Tous condamnent la baisse des prix et celle des aides européennes annoncées. "Cela va être dévastateur", s’est emporté le ministre de l’Agriculture jamaïcain, Roger Clarke. "Nous devrons être supérieurement efficaces pour survivre", commentait-il.
En Europe aussi, les protestations commencent à monter.
La Confédération des betteraviers belges (CBB) a décidé d’organiser une manifestation le 18 juillet à Bruxelles.
Réunie en Congrès les 22 et 23 juin, la Confédération Paysanne s’oppose à une réforme qu’elle juge "désastreuse pour les producteurs de betteraves et de canne à sucre".
Elle appelle ses militants à rejoindre la manifestation du 18 juillet.
Les représentants de la CGPER qui est syndicat adhérant à la Confédération Paysanne et présente au Congrès, a fait savoir qu’elle appelle les planteurs de La Réunion à la vigilance et à soutenir cette manifestation.
Nous l’écrivions en commentant la publication des propositions de Bruxelles : il aurait fallu le temps d’une analyse en profondeurs du projet de Marian Fischer Boel - et plus particulièrement des mesures spécifiques envisagées pour les RUP - pour en apprécier l’impact sur la filière canne-sucre. Si on notait, dans un premier temps, une certaine prudence dans les réactions, à l’exception de quelques commentaires, le temps semble maintenant venu de celui des inquiétudes.
Planteurs comme industriels expriment leurs insatisfactions. Les premiers n’obtiennent pas une compensation à 100%, les seconds estiment qu’ils n’ont pas la totalité de l’aide à l’écoulement escomptée (18 millions alors que Bruxelles propose 15)
Est-il encore possible de se battre auprès de Bruxelles pour obtenir le maximum ? Certains interlocuteurs se montrent prudents et demandent si on ne risque pas d’attirer l’attention sur le sort fait aux RUP et “faire des jaloux”. Des États-membres de l’Union devront en effet abandonner culture de betterave et production de sucre. Ne seront-ils pas tentés de demander un traitement identique à ceux des RUP ?
Mais au-delà de cette question tactique, c’est la fragilité même de ce qui est proposé qui est soulignée.
D’abord nul ne sait comment évolueront les choses et en quel sens pèseront les débats au Parlement européen, puis au Conseil européen.
La fiabilité et la mise en œuvre des propositions de la Commission dépendent en grande partie des moyens financiers de l’Union. Tant que celle-ci n’aura pas fixé son budget 2007/2013 on ne saura exactement ce que la filière pourra effectivement bénéficier.
Or, pour justifier le traitement spécifique réservé aux RUP, Bruxelles a proposé de faire transiter les aides - compensation et soutien à l’écoulement - par le biais des POSEI (POSEIDOM pour les DOM, POSEICAN pour les Canaries, POSEIMAD, pour Madère, etc.). Cela suppose que ces programmes soient financés en conséquence. Le seront-ils ?
À propos de l’aide à la compensation, Guy Derand a ouvert un débat de fond. Le président de la Chambre d’Agriculture estime que le fait de proposer une compensation à 75% pour les planteurs des RUP au lieu des 60% que recevront les betteraviers, constitue une sorte de piège. Pour lui, cela revient à mettre en pratique le “découplage” initié dans la réforme de la PAC et dont le principe consiste à soutenir non pas un produit, mais le producteur, celui-ci pouvant alors faire le choix d’une spéculation plus intéressante. Or, les producteurs des RUP ont obtenu que le principe du découplage ne leur soit pas appliqué. Pour le président de la Chambre verte, la compensation à 75% reviendrait à pratiquer un découplage qui ne dirait pas son nom.
Mais la question essentielle que se pose les partenaires de la filière est celle de leur avenir au-delà de l’horizon 2013/2014. Bruxelles a indiqué que son projet de réforme doit constituer le cadre juridique de l’OCM-Sucre jusqu’à cette campagne. Or, c’est pratiquement au même moment que l’initiative “Tout sauf les armes” entrera totalement en application pour le sucre. Pour ce produit - ainsi que deux autres -, il a été établi une baisse progressive des barrières douanières avant d’atteindre le taux zéro.
Comment la filière réunionnaise affrontera-t-elle ces deux échéances : fin du règlement sucrier et mise en œuvre totale de Tout sauf les armes ?
J. M.
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