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Les producteurs de rhum et le nouveau taux d’octroi de mer
31 décembre 2008
La Fédération Interprofessionnelle des Alcools de Canne de La Réunion (Fiacre) et le Syndicat des Producteurs de Rhum de La Réunion (SPRR) ne sont pas contents. Ce mardi 30 décembre 2008, ils ont demandé le report de la taxe réclamée par la Région sur la production locale de spiritueux à base d’alcool de canne via l’octroi de mer. Cette taxe qui passerait de 0 à 23% risque d’avoir des conséquences économiques graves sur le secteur, affirment les producteurs de rhums.
« Nous déplorons cette proposition faite sans concertation. Nous demandons son report et réclamons la reprise de la concertation », a déclaré hier Xavier Thiéblin. Pour le président du SPRR, la décision prise mardi 23 décembre par la Région de lever l’exonération d’octroi de mer sur la production locale de rhums et dérivés en prévision de son Budget 2009 n’est pas cohérente avec le contexte économique actuel, soumis aux conséquences de la crise financière et à la lutte engagée pour améliorer le pouvoir d’achat. Le président du SPRR rappelle aussi que la production locale crée de la valeur ajoutée et donc de l’emploi localement.
Cette taxe sera directement répercutée sur le consommateur car les professionnels n’ont pas les moyens de supporter une telle augmentation, prévient le SPRR. En fait, la Région mise justement sur cette augmentation des prix à la vente pour désintéresser le consommateur des produits et lutter ainsi contre l’alcoolisme. Or, « la taxation de la production locale ne permettra pas de lutter efficacement contre l’alcoolisme », estime Xavier Thiéblin.
« Il n’y aura pas de baisse de consommation d’alcool, mais une accélération de la vente des produits importés. C’est un cadeau de Noël aux importateurs d’alcool », poursuit-il. Et Danièle Lenormand, présidente de la Fiacre, d’ajouter : « Nous allons devoir faire face à une concurrence accrue avec les produits importés ». (Il convient malgré tout de préciser que les différentiels de taux entre la production locale et les importations restent très favorables aux producteurs locaux - NDLR).
Pour la FIACRE et le syndicat des producteurs de Rhums, le seul argument de lutte contre l’alcoolisme utilisé par le Conseil régional ne tient pas. Danièle Lenormand rappelle qu’en 2004, un groupe de travail avait été mis en place. Il regroupait la Région, le Département, l’État, la Drass et les acteurs de la production d’alcool local. Il s’agissait de créer une interprofession et de trouver des solutions pour lutter contre les problèmes d’alcoolisme. L’idée était de constituer un fonds pour mener des actions de prévention contre ce problème de santé publique.
Ce point de vue nous amène à un commentaire. Force est de constater que si les actions de prévention menées par les professionnels de santé, avec le concours des pouvoirs publics, ont pu se déployer, elles n’ont pas permis d’inverser la tendance. C’est pourquoi, elles méritent aujourd’hui d’être complétées : c’est le sens de la proposition de la Région.
Enfin, affirment les alcooliers, si cette taxe est appliquée, elle pénalisera les entreprises à l’exportation. Ces dernières n’auront plus autant de moyens que leurs homologues martiniquais d’investir dans les campagnes de promotion externe. Et « pour être bon à l’exportation, il faut être bon sur son marché local », rappelle Xavier Thiéblin. Il suffit de comparer le chiffre d’affaires réalisé à l’export par rapport à celui réalisé localement pour voir que cette assertion ne tient pas.
Une question de volonté politique
La FIACRE et le SPPR seront-ils entendus par la Région ? Réponse peut-être lors de l’assemblée plénière du 16 janvier 2009 où les élus doivent voter la constitution du budget de la collectivité présenté mardi 23 décembre par le Président Paul Vergès. Un budget total estimé pour 2009 à 750 millions d’euros.
Il est à noter que les recettes estimées provenant de la taxation des alcools, du charbon et du fuel sont de l’ordre de 13 millions. Cela suffit à démontrer que la question de la taxation de l’alcool et des produits polluants n’est pas une question d’ordre budgétaire, mais il s’agit d’un problème de volonté politique pour lutter contre les fléaux qui mettent en cause la santé publique et l’environnement.
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