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La CGPER tire la sonnette d’alarme sur les coûts de production
6 septembre 2004
La Confédération générale des planteurs et éleveurs de La Réunion (CGPER) réunissait ses sympathisants hier à Sainte-Rose. « Un lieu symbolique », explique son président, Jean-Yves Minatchy. Exemplaire dans la filière canne, Sainte-Rose a vu sa production augmenter de façon considérable. Pourtant, le coût de production y est le plus élevé.
"Il n’y a pas que le cyclone Fischler qui menace l’agriculture réunionnaise", déclare Jean-Yves Minatchy. S’ajoutent en effet au problème issu de l’élargissement de l’Europe et les impératifs de l’OCM-Sucre, certaines prises de positions de certains responsables qui inquiètent les agriculteurs réunionnais.
Alors que le prix du sucre est en pleine négociation au niveau européen avec une possible baisse, les planteurs constatent que leurs coûts de production ne cessent d’augmenter d’une année sur l’autre, notamment au niveau de l’engrais (+ 300 francs /tonne entre 2002 et 2004), mais également de nouvelles charges (RCO, AEEXA, ATEXA). "Le coût de production à La Réunion est le plus élevé de tous les DOM", indique le président de la CGPER. Ce qui engendre de larges soucis pour les agriculteurs et éleveurs réunionnais.
Le désherbant connaît une augmentation de 35%, tandis que le prix de l’engrais essuie une hausse de 25%. À l’heure d’aujourd’hui, toujours selon des chiffres présentés par le président de la CGPER, 35% des éleveurs réunionnais sont endettés. 65% d’entre eux survivent de leur production. "La faute revient au coût de production", poursuit Jean-Yves Minatchy, qui n’hésite pas à dénoncer l’attitude des coopératives censées "travailler pour le monde agricole", et qui ne font pourtant que du "bizness". "Ce n’est pas une coopérative, c’est un endroit où l’on vend, où l’on fait du commerce", lance un agriculteur présent.
Aujourd’hui, les agriculteurs veulent savoir comment faire face à cette constante augmentation. "Nou ve fèr blok pour sové la filièr kane", lance Jean-Yves Minatchy. Et il ajoute : "nou pé pi siport sa". "Certains font aujourd’hui de grands discours généraux sur l’importance de conserver la canne à La Réunion, mais n’utilisent pas leurs positions et fonctions pour diminuer les charges qui pèsent sur les planteurs", remarque-t-il.
Récemment, les représentants de la CGPER faisaient part de leurs difficultés à Bernard Schaud, responsable sucre du ministère de l’agriculture. Aujourd’hui, ils veulent interpeller les collectivités locales, ainsi que l’État, sur une réalité locale, puisque "les prix ne sont pas compétitifs pour les professionnels réunionnais".
Cette semaine, un courrier sera adressé à la Région Réunion, au Conseil général et au Préfet. "Il faut que les coopératives montrent quelles sont leurs marges", déclare Jean-Yves Minatchy, cela "en toute transparence". Autour de la table, ils attendent les responsables des coopératives réunionnaises, et particulièrement les dirigeants de la FRCA, qui fédère les coopératives agricoles à La Réunion. Pour leur demander tout simplement : "le prix de vos produits augmentent d’année en année, pourquoi ?". Disons plutôt : comment revenir à des prix plus compétitifs ?
Cela ne fera sûrement pas de mal à notre agriculture, déjà attaquée par des productions concurrentes à travers le monde, certains pays affichant un prix bien plus compétitif sur le marché. Affaire à suivre... avec intérêt.
Bbj
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