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Pas d’accord à l’Organisation Mondiale du Commerce
31 juillet 2008, par
Mardi soir, après neuf jours de discussions, les 153 Etats membres de l’OMC ne sont pas parvenus à un accord. Le point de divergence porte sur les conditions de la clause de sauvegarde. Mais sur l’essentiel, y compris la baisse de 80% des subventions versées aux agriculteurs de l’Union européenne, l’accord est possible. Pascal Lamy, directeur de l’OMC, partage un point de vue largement exprimé à la sortie de la conférence : « on a accumulé du matériel qui sera bon pour la suite ».
« Les négociations échouent malgré des progrès sur une liste de questions » : c’est ce qu’affirme l’OMC et c’est le sentiment partagé par beaucoup lors de la clôture de la conférence de l’Organisation Mondiale du Commerce. Au-delà de l’échec immédiat, l’essentiel à retenir est de constater que la proposition de baisser de 80% les subventions agricoles n’est pas écartée, puisqu’elle figure dans « une liste de questions » sur lesquelles « des progrès » ont été effectués.
Hier, la plupart des déclarations officielles dans le monde mettaient en avant la déception de l’échec des négociations à l’OMC. Une déception partagée par le directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce, Pascal Lamy.
Ce n’est pas l’Union européenne qui a refusé de signer l’accord. Alors que le "paquet" agricole comportait 20 points, les 18 premiers ont fait l’objet d’un consensus. La divergence est survenue sur la question des mécanismes de sauvegarde permettant aux pays de Sud de protéger leurs économies face à des importations massives provoquées par la chute des barrières douanières.
Washington s’est opposé à l’Inde, à la Chine et à l’Indonésie sur cette question. Cette seule divergence suffit pour le moment à faire capoter les négociations. Cela explique pourquoi la 20ème question, traitant du marché mondial du coton, n’a pas été examinée.
Mais cela ne veut pas dire que ce désaccord signifie que l’OMC baisse pavillon pour imposer le libre-échange dans le monde.
A un cheveu d’un accord
En effet, Pascal Lamy a indiqué que les positions des Ministres convergeaient sur de nombreuses questions. « Sur une liste de tâches concernant 20 thèmes, il y avait eu convergence des positions sur 18, mais que les divergences n’avaient pas pu être surmontées sur le 19ème », précise un communiqué de l’Organisation Mondiale du Commerce. « On a accumulé du matériel qui sera bon pour la suite », affirme le directeur de l’OMC. Sa position est loin d’être isolée, comme en témoigne celle d’un ministre du Commerce de Nouvelle-Zélande, un grand pays exportateur de produits agricoles : « J’espère (...) que ce à quoi nous sommes parvenus cette semaine pourra servir de fondation à l’avenir ». Quant à son homologue australien, il affirme que l’échec est « particulièrement frustrant » car « un accord était clairement possible ». Le ministre japonais de l’Economie souligne quant à lui qu’« il y a eu un moment où nous avons vu un accord prendre forme. Mais il est extrêmement décevant que nous ayons été incapables de parvenir à une conclusion alors que nous étions à un pas ».
130 milliards de dollars par an
Pour La Réunion, un des enjeux était la proposition de baisse de 80% des subventions versées aux agriculteurs dans l’Union européenne. Il est important de noter que ce n’est pas sur cette question qu’est survenu le désaccord. Autrement dit, les négociateurs de l’Union européenne, mandaté par les 27 Etats membres dont la France, ne se sont pas opposés au démantèlement de la majorité du revenu des planteurs de cannes. Et si un accord avait été trouvé sur les questions des clauses de sauvegarde et du coton, alors l’Europe signait un accord garantissant à l’OMC que les agriculteurs allait voir les subventions diminuer de 80%.
Les déclarations officielles mettent donc certes en avant l’échec, mais elles soulignent avant tout que l’accord était proche. Il est donc plus que probable que les négociateurs vont bientôt se retrouver autour d’une table et discuter d’un compromis recueillant le consensus, intégrant les points sur lesquels l’accord était fait. Et parmi les points sur lesquels les divergences étaient aplanies figure la baisse des subventions agricoles de 80%.
Quant à la date d’une telle rencontre, une estimation citée par le directeur de l’OMC, Pascal Lamy, indique que l’accord aurait pu faire économiser des sommes considérables à certains : « ce que les Membres ont laissé filé entre leurs doigts, c’est un paquet dont la valeur se chiffre à plus de 130 milliards de dollars de droits de douane économisés chaque année à la fin de la période de mise en œuvre, dont 35 milliards de dollars d’économies dans l’agriculture et 95 milliards de dollars d’économies dans le secteur des produits industriels ». 130 milliards de dollars par an : c’est la carotte de la mondialisation libérale. Que pèse la filière canne face à cela ?
Manuel Marchal
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