Portrait d’un micro-entrepreneur

Patricia Aubras : Un rêve devenu entreprise grâce à l’appui opportun d’un microcrédit

19 octobre 2006

Cette coiffeuse est un exemple vivant de réussite dans la création d’emploi durable grâce à un microcrédit de l’ADIE. Elle nous offre son témoignage et nous confie son parcours pour créer sa propre entreprise sous la forme de salon de coiffure depuis six ans d’activité.

Patricia Aubras était secrétaire et un bon jour, elle décide de se reconvertir dans la coiffure. C’est ainsi qu’après d’avoir travaillé plusieurs années comme secrétaire en métropole, elle décide de suivre une formation dans une école de coiffure à Bordeaux : « parce que j’ai été toujours attirée par les métiers artistiques », assure-t-elle. Cette formation avec laquelle elle a obtenu un CAP sera complétée plus tard par un brevet professionnel à l’Espace Coiffure à La Réunion. Avec cette formation et l’expérience de quelques stages en entreprise, elle n’a qu’une envie : monter son propre salon. « Parce que je suis quelqu’un d’autonome et que j’aime bien être indépendante », confie-t-elle.

L’ADIE lui a fait confiance

Après s’être procuré une bonne partie du mobilier pour son salon, se pose le problème du financement pour démarrer son affaire. Elle fait appel à une banque commerciale qui lui refuse le crédit « parce que j’étais jeune créateur, au chômage... ». Que faire ? Elle prends contact avec la Boutique de gestion, une institution de conseils aux porteurs de projets, qui l’oriente vers l’ADIE (Association pour le Droit de l’Initiative Economique, voir “Témoignages” d’hier). « Ensuite j’ai suivi des stages de formation pour la création et gestion d’entreprise à la Chambre de Métiers et j’ai bénéficié d’un crédit qui m’a permit d’avoir un fonds de roulement pour démarrer mon affaire », raconte-t-elle. Grâce à ce crédit, Patricia a pu payer ses différents fournisseurs, la publicité et d’autres dépenses propres au démarrage d’une entreprise de ce genre.

Elle a commencé dans les hauts de Saint-Paul, à Fleurimont, il y a six ans déjà. Au terme des premières années de la création de son salon de coiffure, elle a fini de payer son crédit dans les délais fixés. Un conseiller de crédit l’a suivi toute au long de son projet. Depuis trois ans, elle s’est installée au centre-ville de St Paul, près de sa résidence, et aujourd’hui elle se sent très satisfaite et heureuse de s’être lancée dans cette aventure de coiffure qui se développe de plus en plus.

Quels conseils pour les potentiels créateurs de projets ?

« Parfois, je rencontre des clients qui me demandent des conseils pour créer des entreprises et je les oriente justement vers l’ADIE pour qu’ils trouvent de vrais conseils et une bonne orientation pour mettre en route leur initiative. Cette micro entrepreneuse pense qu’« il faut que les jeunes créateurs se lancent et mènent à bien leurs projets, car avec la persévérance et l’ADIE, c’est possible de réussir », conclue-t-elle convaincue.

Jany Leseur


L’ADIE en chiffres

• Crédit
Nombre de prêts solidaires accordés depuis 1989 : 39.230
Nombre de clients actifs : 13 243
Taux d’impayés : 6,92
Taux de pertes (depuis la création) : 3,20%

• Accompagnement
Nombre d’entreprises créés depuis 1989 : 33.384
Taux de pérennité sur 2 ans* : 64%
Nombre d’emplois créées depuis 1989 : 40.060

*Ce taux est identique à la moyenne nationale de création d’entreprises individuelles.

Source : ADIE


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