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Conséquences économiques et sociales du système mis en place par la France dans les anciennes colonies intégrées à la République
3 juillet 2020
Une étude de l’INSEE publiée mercredi décrit l’état de pauvreté en Guyane, Guadeloupe, Martinique, Mayotte et La Réunion. Tous ces pays ont un point commun : ce sont des départements qui se situent à des milliers de kilomètres de la France. Force est de constater que le système économique mis en place par la France dans ces pays est à l’origine de fort taux de pauvreté. Cette étude confirme donc que La Réunion est un « département hors-norme » comme le soulignait déjà en 2013 une étude commune de l’INSEE et du Conseil général :
« Dans les départements d’outre-mer (DOM), le niveau de vie des habitants est globalement inférieur à celui de la population métropolitaine. En 2017, en Martinique et en Guadeloupe, le niveau de vie médian, qui partage la population en deux parties égales, se situe respectivement à 1 360 et 1 310 euros mensuels. Cela correspond à des revenus disponibles de 2 870 et de 2 760 euros par mois pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans. Ces niveaux de vie médians sont inférieurs de 20 % et 23 % à celui observé en France métropolitaine (1 700 euros par mois).
Celui de La Réunion (1 160 euros mensuels) est inférieur d’un tiers au niveau de vie médian de métropole et celui de la Guyane de moitié (920 euros).
À Mayotte (260 euros), il ne représente qu’un sixième de la valeur métropolitaine.
En bas de la distribution des revenus, le niveau de vie plafond des 30 % les plus modestes est proche aux Antilles et à La Réunion et se situe environ un tiers en deçà de celui de la métropole. Pour la Guyane, il lui est inférieur de plus de 50 %. Trois personnes sur dix ont un niveau de vie inférieur à 950 euros par mois aux Antilles, 850 euros à La Réunion et à 640 euros en Guyane, contre 1 340 euros en métropole.
Les écarts se réduisent en revanche pour les hauts revenus. Les 10 % des personnes les plus aisées ont un niveau de vie supérieur à 2 800 euros par mois dans les DOM historiques (Guadeloupe, Martinique, Guyane et La Réunion), comme en métropole. Mayotte se démarque : seuls 10 % des habitants perçoivent plus de 1 800 euros par mois et 3 % plus de 3 000 euros par mois.
Les inégalités les plus fortes concernent ensuite la Guyane, puis viennent les Antilles et La Réunion, où elles sont un peu moins marquées. Cette hiérarchie entre les DOM historiques reste la même, quel que soit l’indicateur considéré.
Aux Antilles et à La Réunion, les personnes sous le niveau de vie médian, soit la moitié de la population, disposent de 27 % de l’ensemble des niveaux de vie. Les 20 % les plus aisées en disposent de plus de 40 %, soit entre 5,4 et 5,9 fois plus que les 20 % les moins dotées. En Guyane, les inégalités sont plus marquées. Les individus sous le niveau de vie médian ne détiennent que 21 % de l’ensemble des niveaux de vie. Les 20 % les plus aisés en détiennent 47 %, soit 10,5 fois plus que les 20 % les plus pauvres. À Mayotte, la valeur extrême de cet indicateur témoigne du très faible revenu des plus défavorisés, parmi lesquels une population immigrée nombreuse, souvent de nationalité étrangère et en situation irrégulière.
Les niveaux de vie y étant faibles, la pauvreté est plus répandue dans les DOM qu’en métropole. Calculé en référence au niveau de vie médian national, le taux de pauvreté monétaire s’élève à un tiers en Guadeloupe et en Martinique, contre 14 % en métropole. Est ainsi considérée comme pauvre en 2017 une personne seule qui vit avec moins de 1 010 euros par mois, 1 515 euros par mois pour un couple sans enfant ou 2 120 euros par mois pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans. La pauvreté est encore plus marquée dans les autres DOM : elle touche quatre personnes sur dix à La Réunion, une sur deux en Guyane et trois quarts des Mahorais. En métropole, seul le département de la Seine-Saint-Denis est confronté à un taux de pauvreté proche de ceux des DOM (28 %).
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