
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Diminution de la durée des contrats et de l’aide de l’État pour le paiement des salaires
8 janvier, par
La Réunion subit une nouvelle conséquence de la politique d’austérité décidée à Paris. Un arrêté préfectoral daté du 31 décembre dernier diminue à 53 % au lieu de 60 % l’aide de l’État pour payer les travailleurs en contrat Parcours emploi compétences (PEC). La durée des contrats baisse également, passant de 11 à 10 mois. L’État diminue sa contribution au traitement social du chômage alors que le travail manque à La Réunion. Cette décision suscite de nombreuses protestations. Souhaitons qu’elles aboutissent pour le moins au même résultat que la mobilisation pour le maintien des exonérations de cotisations à la Sécurité sociale des entreprises : le maintien de la contribution de l’État face à l’urgence de la situation.
L’État continue de faire des économies sur le dos des plus pauvres. C’est ce que reflète une décision en date du 31 décembre dernier. Un arrêté préfectoral diminue l’aide de l’État pour payer les travailleurs en contrat PEC. Selon l’annexe de cet arrêté publiée ci-dessus, la durée des contrats passe de 11 à 10 mois, et la part de l’État dans le financement du salaire de 60 % à 53 % du SMIC. L’aide de l’État ne va pas jusqu’à 35 heures par semaine, mais est comprise entre 20 et 23 heures hebdomadaires. Cet arrêté préfectoral donne lieu à de nombreuses réactions pour demander de revenir sur cette décision.
En réduisant sa contribution au traitement social du chômage, le choix de l’État ne s’appuie pas sur la réalité de l’économie de La Réunion. Notre île souffre depuis plusieurs décennies d’un manque d’emplois, avec un taux de chômage important. La situation ne s’est pas améliorée. Les fermetures d’entreprise et la demande du BTP d’augmenter la commande publique sont des indices d’une aggravation.
Pour compenser le manque d’emploi, l’État a financé des emplois dits aidés destinés à répondre aux besoins de services publics. Les collectivités, les administrations et les associations étaient les principaux employeurs. Ces contrats ont constitué des tremplins pour accéder à un emploi durable. Leur précarité était également une source de corruption. Pour des candidats peu scrupuleux, la promesse d’un emploi dit aidé est un argument de campagne électorale.
Depuis une vingtaine d’années, l’État s’est désengagé. La suppression des emplois-jeunes donna le signal. À l’époque, l’État versait 80 % du SMIC pendant 5 ans pour aider les employeurs de jeunes embauchés sous ce type de contrat. Aujourd’hui, l’aide est ramenée à 53 % pour les contrats PEC. Cela donne une idée du désengagement.
En 2017, la Cour des Comptes indiquait que « selon les données de l’Agence de services et de paiement (ASP), 26 100 contrats aidés ont été financés dans les collectivités territoriales et les établissements publics en dépendant en 2015 pour un coût de 118,5 millions d’euros à La Réunion. (...) Les bénéficiaires de contrats aidés dans les collectivités locales représentent 7 % de la population active de La Réunion. »
Selon l’INSEE, fin juin 2024, 10 000 travailleurs avaient un contrat PEC à La Réunion. En quelques années, le nombre d’emplois dits aidés a donc baissé plus que de moitié.
Paris applique une politique d’austérité, car la baisse des impôts payés par les plus riches a fortement ponctionné les finances de l’État.
Parmi les baisses d’impôt figure les exonérations de cotisations sociales versées par les entreprises. Cette aide publique était dans le collimateur du gouvernement, qui voulait la réduire pour faire des économies. Mais l’aide n’a pas baissé grâce à une forte mobilisation. Des acteurs économiques ont évoqué le risque de catastrophe majeure pour convaincre le gouvernement de revenir sur sa décision, ils furent relayés par élus locaux et parlementaires.
Cette fois, ce ne sont plus les entreprises du secteur privé qui sont concernées, mais les travailleurs au chômage pour qui un contrat PEC est une des rares possibilités permettant de retrouver une activité salariée. Souhaitons que la mobilisation puisse aboutir au même résultat que pour les entreprises : le maintien de la contribution de l’État face à l’urgence de la situation.
M.M.
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