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Trois baisses du taux de référence en trois jours
14 août 2015, par
La Chine vient de connaître deux chocs boursiers conséquents en juillet, un phénomène exceptionnel pour la seconde puissance économique mondiale, qui subit aujourd’hui les conséquences de la crise économique internationale.
Pour pallier à la chute des bourses chinoises, le gouvernement a décidé d’injecter 900 milliards de yuans pour éviter un réel krach boursier. Ces chocs ont fragilisé le marché, qui a dû faire face quelques jours plus tard, à la décision de la banque centrale de Chine de mettre en avant une « nouvelle manière » de calculer son taux-pivot. Une formule bien choisie pour ne pas parler de dévaluation de sa monnaie, le yuan.
En trois jours, la banque a déprécié trois fois le yuan, afin d’une part de lui permettre d’intégrer le panier des devises et d’autre part de faire face aux exportations. En effet, en dépréciant la monnaie, les produits se vendent à des prix plus bas, gonflant ainsi des chiffres moroses.
Souvent accusée par les Occidentaux et particulièrement les Etats-Unis, de dévaluer sa monnaie, la Chine a récemment été confortée par le FMI. L’institution a assuré que le yuan (ou renminbi) n’était pas dévalué.
Toutefois, la banque centrale a abaissé mardi 11 août, le taux de référence du yuan de presque 2 %, puis d’environ d’1,6 % mercredi. Ce jeudi 13, la banque centrale de Chine a de nouveau abaissé de plus de 1 % son taux, afin d’accorder plus de flexibilité à sa monnaie chinoise. Il s’agit de la plus importante dépréciation enregistrée en 20 ans par la monnaie chinoise.
Ainsi, la monnaie chinoise devient plus convertible, afin de s’internationaliser. En effet, le gouvernement veut inclure le yuan dans les Droits de tirage spéciaux (DTS), qui lui permettront d’intégrer le panier des devises, comme le dollar, le yen et l’euro. Depuis quelques années, la Chine a mis en place une politique monétaire visant à faire du yuan une monnaie d’échange et de réserve.
Pour sa part, la banque centrale a assuré à la presse qu’elle allait intégrer « pleinement l’offre et la demande du marché des changes, la clôture de la veille et les fluctuations des principales devises étrangères, en vue de refléter plus fidèlement la valeur réelle du yuan », selon l’AFP.
Cependant, sur les quatre derniers mois, le yuan est resté très stable, oscillant dans une fourchette d’à peine 0,4 %. Pour Wang Tao, analyste chez UBS, « les forces de marché poussent le renminbi (yuan, ndlr) à la baisse de façon persistante, sur fond de ralentissement de la croissance chinoise » et de renforcement du dollar.
Raison pour lesquelles, la banque centrale a décidé d’abaisser le taux, pour pouvoir libéraliser son marché des changes. Pékin cherche ainsi, selon certains analystes, à envoyer un signal positif au FMI, qui doit décider en novembre si le yuan peut devenir ou pas une devise internationale.
Mais face aux accusations, les autorités ont fait savoir, par la voie du Quotidien du peuple, que la « manipulation du renminbi afin d’en tirer un avantage commercial ne tiennent pas la route et leurs inquiétudes de voir la Chine déclencher une guerre des devises sont exagérées ».
Ainsi, le quotidien explique que l’action de la banque centrale vise « à ce que la parité dollar/yuan reflète mieux la réalité du marché et que la dévaluation du yuan qui en résulte est le fruit de réformes qui visent à faire du nouveau taux de change un instrument au plus près du marché ». D’ailleurs, ce jeudi, le niveau a été ramené à 6,4010 yuans pour un dollar, contre 6,3306 yuans mercredi.
Le pays « a besoin de plus de temps pour se stabiliser, elle qui est entrée dans une nouvelle norme de croissance où elle doit réorienter son modèle de développement à un niveau plus équilibré et durable », assure le Quotidien du Peuple.
Les autorités chinoises tentent de freiner la chute vertigineuse du yuan, tout en apaisant les plaintes. En effet, certaines voix se sont élevées contre Pékin, accusée de vouloir une nouvelle « guerre des devises ». « Actuellement, il n’y a aucun fondement à une dépréciation prolongée du taux de change du yuan », a assuré jeudi 13 août, Zhang Xiaohui, assistant du gouverneur de la banque centrale de Chine.
Ce dernier a assuré que sa banque avait « la capacité de maintenir le renminbi fondamentalement stable à un niveau raisonnable et équilibré ». En effet, Patrick Bennett, stratégiste de la Canadian Imperial Bank of Commerce, a expliqué que « l’intervention de la banque centrale a apaisé les angoisses du marché (qui a dégringolé en juillet). Cela ne fait plus sens de voir le yuan s’affaiblir indéfiniment ».
Cependant, cette brutale dépréciation du yuan s’explique également par la baisse des exportations, qui pèse sur la croissance chinoise. En juillet, le commerce extérieur de la Chine a baissé de 8,3 % sur un an.
Les exportations ont diminué de 0,9 % sur les sept derniers mois, par rapport à la même période en 2014, et les importations ont plongé de 14,6 %, d’après l’Administration générale des douanes (AGD).
La banque centrale a alors constaté que le renchérissement du yuan pesait sur le commerce extérieur du pays. Selon Tom Orlik, économiste du cabinet Bloomberg Intelligence, interrogé par l’AFP, « une dépréciation de 1 % du taux de change réel du renminbi pourrait doper de 1 point de pourcentage la croissance des exportations du pays ».
Dès 2010, l’ancien président et Premier ministre, Hu Jintao et Wen Jiabao, avaient lancé une série de réformes économiques et sociales visant à modifier le système économique chinois, principalement basé sur les exportations. À l’arrivée de la nouvelle équipe, Xi Jinping et Li Keqiang, en mars 2013, les mesures de relance économique et les réformes ont été intensifiées, afin d’axer l’économie sur l’investissement et la consommation intérieure.
Raison pour laquelle, le système de santé a été amélioré, tout comme le système des retraites, mutuelle et assurance sont désormais proposés aux salariés. Sur le plan économique, le gouvernement investit massivement au cœur de la Chine, afin de développer les territoires intérieurs.
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