Plus de 135.000 demandeurs d’emploi à La Réunion

30 juillet 2010, par Sanjiv Dinama

Le chômage continue de progresser de manière fulgurante à La Réunion. Le nombre de demandeurs d’emploi a dépassé la barre des 135.000 personnes. Toutes les tranches d’âge de la population sont aujourd’hui concernées par cette progression du chômage. Personne n’est épargnée. Le constat est alarmant d’autant plus que le nombre de demandeurs d’emploi de plus d’un an ont fortement progressé. À la crise structurelle, vient s’ajouter la crise conjoncturelle. Plus la politique de démolition de la nouvelle majorité à la Région et la politique de casse sociale du gouvernement UMP.

Le chômage continue de progresser de manière fulgurante à La Réunion. Le nombre de demandeurs d’emploi a dépassé la barre des 135.000 personnes. Pour les demandeurs d’emploi de catégorie A, B et C (c’est-à-dire ayant fait un acte positif de recherche d’emploi), la progression a été de 15,8% en 1 an contre 9,4% sur le pan national. Cela montre la gravité de la situation à La Réunion, plus fortement touchée par la crise.

La Réunion plus fortement touchée par la crise

Le constat qui est fait montre qu’aucune tranche de la population n’est aujourd’hui épargnée par le chômage. En effet, toutes les tranches d’âge connaissent une forte progression sur 1 an du nombre de demandeur d’emploi.

Autre constat alarmant de l’étude est le fait que les demandeurs d’emploi de plus 1 an sont également en forte progression (+31,2 %).

Crise structurelle, conjoncturelle, politique de démolition et politique de casse sociale

Ces chiffres attestent de la gravité de la situation. À la crise structurelle vient se greffer la crise conjoncturelle qui touche dont de plein fouet La Réunion avec des licenciements économiques dans tous les secteurs (BTP, commerce…). Sans compter le résultat de la mise en application d’une stratégie de la démolition lancée en 2007 par Didier Robert lorsqu’il a décidé de jeter à la poubelle un chantier de plus de 100 millions d’euros : la rocade du Tampon.

Arrivé à la Région, Didier Robert a poursuivi la casse des projets. Alors que les chantiers de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise et du tram-train pouvaient démarrer cette année, il décide de les arrêter. Rien de concret n’est prévu à la place.

Les familles modestes paient un lourd tribut car vient également compléter ce tableau, la politique de casse sociale menée par le gouvernement UMP avec notamment la réforme des retraites.

Sanjiv Dinama


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