
Hommage à la femme de Bruny PAYET
1er juillet, parLa section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Tribune libre
20 octobre 2008
360 milliards d’euros, seront consacrés par l’Etat français à sauver la finance internationale. A comparer au déficit de la Sécu = 45 milliards (-5 milliards dus par l’Etat lui même). Cela dit, Sarkozy est aussi bonimenteur que les spéculateurs ; sur les 360 milliards il va en emprunter effectivement 40 et le reste, n’est qu’une garantie de l’Etat Français, supposée ne jamais servir.
Il n’y a pas si longtemps Fillon proclamait que l’Etat français était au bord de la faillite. Aujourd’hui on nous dit : un Etat ne peut faire faillite ! Nous voila rassurés.
En fait on veut nous faire croire qu’il s’agit d’une simple crise de liquidités alors qu’il s’agit d’une crise de solvabilité.Ce qui est beaucoup plus grave, car cela veut dire tout simplement que le système n’est plus viable. Une crise de liquidités est temporaire, une crise de solvabilité est structurelle.
Pour éradiquer la faim dans la monde cela coûterait environ : 50 milliards de dollars. On n’a jamais réussi, à ce jour, à trouver cette somme. En revanche, pour sauver les spéculateurs et leurs grosses bêtises, on a réuni, en un week-end, 1700 milliards d’euros ! Et ce n’est qu’un début.
Pour comprendre cette crise un seul chiffre, que vous n’entendrez dans aucun journal télévisé : le fondement de la bourse c’est l’aide économique aux entreprises. Or aujourd’hui cela ne représente que 2% des échanges ! Le reste, soit 98 % c’est de la pure spéculation ! Jean Marc Sylvestre, la voix inaudible du marché, ne vous expliquera jamais cela. Avec lui, et ceux de son espèce, quand ils ont fini de vous répondre vous ne savez même plus la question que vous avez posée.
Le mécanisme de la spéculation : En fonction du fameux taux directeur de la banque de France, qui est descendu jusqu’à 1%, avec 100 euros les banques pouvaient créer 10.000 euros de crédit ! Et elles ne s’en sont pas privées ! Elles ont abusé de ce procédé et on leur a donné largement l’occasion de jouer avec les hedge funds (fonds pourris) ou les subprimes (prêts hypothécaires) Rentabilité maximum mais, la réalité l’a démontré, et comme toujours en bourse ; risque maximum.
A quoi il faut ajouter le système des commissions pharamineuses octroyées aux traders. Ils ont tout intérêt à faire monter la sauce ! Ils sont payés au pourcentage !
Il était bien prévu qu’en échange des fonds énormes qui leur sont attribués les banques et le système boursier devaient s’amender. Et par exemple se préoccuper plus de l’aide aux entreprises et moins de spéculation. Les commissions aux traders devaient être réglementées. Etc.. Bien évidemment, rien de tout cela ne se fera. Pourquoi ? Parce que si on le faisait la bourse replongerait instantanément et les 1700 milliards d’euros n’auraient servi à rien. La bourse est basée sur la confiance et si vous lui rognez les ailes, comme c’est bizarre, elle perd toute confiance. On n’est pas sorti de l’auberge.
Le capitalisme financier a failli mourir. On vient de le sauver, à grand coups de milliards. Pour combien de temps ?
A propos : Le libéralisme en revanche en a pris un sacré coup derrière les oreilles. Puisque sans l’intervention des états (naguère honnis) tous ces beaux messieurs pointeraient à l’Assedic. Croyez vous qu’ils vont en rabattre un peu ? J’en doute.
Tant il est vrai que chez ces gens là, monsieur, si on est contraint de nationaliser les pertes on ne se gênera pas pour privatiser les profits.
En ce qui me concerne il me parait évident qu’une autre crise ne manquera pas de se reproduire tant qu’on ne fera rien pour s’attaquer aux causes mêmes des dysfonctionnements. Plus grave encore, je ne pense pas que le système financier actuel puisse s’améliorer en douceur, à grands coups de milliards. Les actionnaires sont habitués à des rendements de 15%. Croyez vous une seconde qu’ils ont changé et qu’ils vont se remettre aux placements de père de famille, à 5% maximum ?
Je pense qu’une grande crise emportera, un jour ou l’autre, tout le système et que pour en sortir il faudra donner un grand coup de pied dans cette fourmilière, remettre la bourse et les boursiers à leur stricte place d’aide au financement des entreprises, interdire aux banques de spéculer (ce n’est pas leur métier) et réglementer, une fois pour toutes, la spéculation, ce ver infâme qui ronge nos sociétés depuis trop longtemps.
Guy Déridet
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de Nadia Payet, veuve de notre camarade Bruny Payet. Témoignages adresse ses condoléances à (…)
Mézami zot i koné lo kozman k’i di konmsa : « la loi sé lékspréssyon la volonté zénéral. ».Poitan défoi ou lé a’dmandé kossa i lé oziss volonté (…)
Face à l’urgence de la situation de la maltraitance animale à La Réunion, l’association CIANA a lancé un appel aux décideurs, afin de "travailler (…)
Mézami,médam, zé méssyé , la sossyété, lé pa toulézour wi gingn in bon akèye. Défoi oui, défoi non, sirtou dann in sossyété wi koné pa bien lo (…)
Cinq mois après le lancement du plan « Anti-bandes », composante majeure du plan d’action départemental de restauration de la sécurité au (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Une fois de plus, des femmes sont la cible d’une forme de violence lâche, insidieuse et profondément inquiétante : les attaques à la seringue dans (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Messages
8 mai 2010, 16:39, par teppach
et pour en finir avec la spéculation , il suffit qu’un achat en bourse soit figé , ne serait-ce que 3 mois , pour tuer toute vélléité de spéculation . Les vrais placements se font toujours à un horizon de 3 ans dans l’industrie , 1 an dans les businesses olus "légers" .
Il faut juste reprogrammer les ordinateurs des 150 places boursieres existantes .
Et si vous achetez , vous gardez au moins trois mois votre action .
On peut faire pareil pour les devises .
Est-ce qu’il y a un bon économiste qui pourrait me dire les inconvénients d’une telle mesure ?