
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Rapport annuel 2005 du CIRAD - 1 -
17 mars 2007
Le CIRAD ou Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement édite son rapport annuel 2005. Cette année-là, le CIRAD de La Réunion a mobilisé 14 millions d’euros, notamment pour mener à bien des programmes d’appui prioritaires pour les grandes filières agricoles réunionnaises (canne à sucre, fruits, maraîchage, élevage).
Le CIRAD, ce sont 1.820 personnes réparties entre Paris, Montpellier, l’Outre-mer français et plus de 40 pays. Il intervient par des recherches, des expérimentations, des actions de formation, d’information et d’innovation, et des expertises. C’est un pôle d’excellence au service du développement durable, un institut français de recherche agronomique au service du développement des pays du Sud et de l’Outre-mer français qui privilégie la recherche en partenariat.
Ainsi, à La Réunion, il s’active à l’émancipation pérenne de la canne à sucre, des filières fruits, maraîchage et plantes aromatiques, l’élevage, à la protection des plantes endémiques, à l’agroalimentaire. Le rapport annuel 2005 du CIRAD dresse tout le travail effectué pour développer des filières en pleine croissance, ou épauler quelques-unes en quête de dynamisation.
Au service de la canne à sucre
Nul ne doute de l’importance de la filière canne pour La Réunion, au plan économique et social, en termes d’aménagement du territoire, ainsi que son impact culturel. Pour autant, le centre de recherche relève les faibles résultats de la campagne sucrière 2005, avec seulement une production de 1 million 800.000 tonnes de cannes pour 202.200 tonnes de sucre.
Peut-être peut-on expliquer ces chiffres par des conditions climatiques défavorables, mais surtout doit-on y voir les premières conséquences de la réforme de l’Organisation Communautaire du Marché du sucre (OCM-Sucre), même s’il a été rappelé que l’économie sucrière des Régions Ultrapériphériques sera maintenue, conformément à l’engagement de l’État français, jusqu’à l’orée 2014.
La recherche joue là un rôle prépondérant, notamment en termes d’amélioration de la productivité, des structures de production et des prises de décision. Le pôle “canne à sucre” du CIRAD apporte directement ses conseils aux producteurs canniers, pour l’irrigation, la fertilisation, le désherbage, etc...
L’eau est un problème majeur, et l’actualité locale nous le confirme. En 2004, un nouvel outil de conseil en irrigation a été créé à la demande et avec la Chambre verte. OSIRI-Run, outil simplifié pour une irrigation raisonnée et individualisée à La Réunion, sera testé chez plusieurs agriculteurs jusqu’à la mi 2005, et est aujourd’hui un logiciel capable de proposer des doses d’irrigation plus faibles et de réduire le drainage. Par ce type d’engagement, mais aussi par des recherches plus orientées, le CIRAD travaille au développement d’une filière en devenir, et notamment pour ses prédispositions pour la fabrication d’un biocarburant.
Par ailleurs, le CIRAD s’attelle à modéliser la croissance de la canne à sucre, à établir des prévisions de plus en plus réelles pour la récolte sur l’ensemble des bassins d’approvisionnement de l’Ile de La Réunion et à appuyer les opérations mécanisées dans les petites exploitations. La canne à sucre réunionnaise peut-elle se passer du CIRAD ?
Pour des fruits de haute qualité
Certes fragiles sur le plan économique, technique et environnemental, les productions fruitières et maraîchères réunionnaises nourrissent toutes les bonnes espérances. Ce sont d’ailleurs des filières importantes pour la diversification agricole de l’île. Le CIRAD engage dès lors des travaux de recherche, notamment pour le manguier et l’ananas, afin d’aider les agriculteurs à exploiter au mieux, avec des contraintes grandissantes de leurs cultures et des marchés. Dans un contexte insulaire, il s’agit là d’un challenge que relève le CIRAD, ses chercheurs et ses techniciens sur le terrain. Produire, de façon régulière, des mangues de qualité exige de bien maîtriser la floraison, et surtout d’identifier les facteurs affectant la floraison.
Le CIRAD a ainsi étudié toute la croissance du fruit, pour définir le modèle d’élaboration de la qualité de la mangue. Pour l’ananas, qui dispose aujourd’hui du Label rouge, signifiant la haute qualité de ce produit de consommation réunionnais, il fallait lutter contre les taches noires que l’on retrouve souvent sur l’ananas pays. Le CIRAD en est venu à constater qu’« une intensification des pratiques culturales (niveau de fertilisation, longueur de cycle et densité de plantation), combinée à des conditions climatiques favorables, augmente le risque d’apparition des taches noires ». Notre ananas est certes de qualité, mais doit être “beau”. Cela devrait, en effet, renforcer la démarche de qualité, et donner du cachet à l’ananas Victoria.
Avec l’élevage réunionnais
Le CIRAD ne s’attache pas seulement à développer les fruits et légumes. Il s’active également pour que notre élevage gagne en performance. Mieux gérer les ressources fourragères, déterminer ce qui fait la qualité du lait, étudier l’impact environnemental des exploitations laitières à La Réunion, bref, la filière lait fait l’objet de toutes les attentions, notamment dans un contexte de mondialisation des échanges et de réduction attendue des soutiens.
Le pôle “élevage” du CIRAD a travaillé sur deux projets, « l’amélioration des systèmes d’élevage bovin » et « la diversification des filières », par la constitution de référentiels technico-économiques en élevages caprins. Pour le premier projet, le CIRAD, avec d’autres partenaires, projetaient de publier, en 2006, un guide de fertilité en élevage laitier, pour répondre aux besoins des éleveurs en matière d’encadrement et d’orientation technique, en les rendant plus autonomes en matière de gestion de la reproduction et en leur permettant d’améliorer la performance économique de leur exploitation.
Au service du développement donc, le CIRAD travaille aussi dans la zone Océan Indien, jouant pleinement son rôle de coopération régionale et internationale avec plusieurs pays tels que l’Afrique du Sud, les Comores, Madagascar, Maurice, le Mozambique, les Seychelles.
A suivre...
Willy Técher
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