
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Les Assises du foncier agricole ...
12 septembre 2007, par
Dix ans après le colloque sur le foncier agricole en février 1997, la Chambre d’Agriculture organise jeudi et vendredi les “Assises du foncier agricole” avec les partenaires de l’agriculture, afin, d’une part, de faire le point sur l’évolution du foncier agricole à La Réunion, et d’autre part, de faire en sorte que les acteurs urbains et les acteurs de l’agriculture s’assoient enfin autour de la table.
Aujourd’hui, l’enjeu est de définir ensemble un projet global du foncier à La Réunion, en conciliant les besoins de l’agriculture, fixés par les cahiers de l’agriculture du Département en 2006, à savoir 50.000 hectares de surfaces agricoles, et la nécessité de loger le million d’habitant d’ici 2025.
On estime à 100.000 le nombre de logements qui devront être construits entre 2008 et 2025 pour faire face à l’accroissement de la population. Et dans le même temps, la filière Canne doit se stabiliser autour des 30.000 hectares pour pérenniser la production cannière autour de 2,5 millions de tonnes. Or, notre île a ses limites.
La Chambre d’Agriculture a donc souhaité rassembler les agriculteurs, les élus locaux et les institutionnels pour réfléchir ensemble à comment mieux partager le foncier à La Réunion, cette ressource qui devient de plus en plus rare et chère.
Jean-Yves Minatchy, Président de la Chambre d’Agriculture, l’a rappelé, incontestablement, l’agriculture réunionnaise est un atout pour le développement économique, touristique et social de notre île tout comme la sécurité alimentaire, et le foncier reste le principal outil de production des agriculteurs.
« Et même si la mise en place du SAR (Schéma d’Aménagement Régional) a permis d’enrayer la perte du foncier agricole, l’agriculture perd encore 550 hectares par an entre 2000 et 2005, et le foncier agricole fait l’objet de spéculations avec un prix multiplié par 4 depuis 1999 et un prix de vente moyen de 120.000 euros/ hectare qui fait que s’installer en agriculture est de plus en plus une affaire de gros sou. Pour preuve, pour un terrain mis en vente par la SAFER, nous avons une vingtaine de candidats », souligne le président de la Chambre verte.
Protéger le foncier agricole
L’autre thème abordé au cours de ces Assises reste la question : comment protéger le foncier agricole tout en assurant le logement dans les zones rurales ?
Des pistes de réflexion seront abordées au cours des divers ateliers où les organisateurs souhaitent une forte mobilisation des agriculteurs, car « les planteurs et éleveurs de La Réunion ne doivent plus être que des observateurs de leur destin, mais de véritables acteurs », insiste Jean-Yves Minatchy. Ces Assises serviront, par la suite, à la Région pour l’élaboration du nouveau Schéma d’Aménagement Régional en matière agricole.
La préservation du foncier agricole est une nécessité, car les agriculteurs cultivent La Réunion de demain, et il faut sauver cet outil de travail, en particulier pour les petits et moyens agriculteurs, qui représentent près de 80% de la profession. Le problème du logement des agriculteurs sera donc abordé, car il est vrai que ces derniers ont des besoins spécifiques en lien avec leur activité agricole, et des ruraux en général, qui sont confrontés à la flambée des prix du foncier. La portée qui sera donnée à ces Assises auprès du grand public doit servir à « convaincre l’opinion publique de l’importance de préserver et développer notre agriculture et d’adopter une conduite plus économique du foncier agricole », a conclu le président de la Chambre d’Agriculture.
A noter que ces Assises seront clôturées par la signature de la Charte de Développement Agricole de Saint-Joseph, en collaboration avec l’Etat, le Département, la Commune et le Chambre d’Agriculture.
Sophie Périabe
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