
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Ouverture de la nouvelle station fruits et légumes de l’Est de La Réunion
6 janvier 2007
Accompagner techniquement les producteurs réunionnais de fruits et légumes, c’est l’objectif que s’est fixé la Coopérative agricole du Nord-Est (CANE) et la Coopérative des maraîchers de l’Est (CME). Depuis hier, les producteurs du Nord-Est de l’île apprécient la création d’une nouvelle station fruits et légumes, qui entend apporter les meilleurs produits de l’île, toujours au bon moment, aux consommateurs.
Pour faire face à l’hémorragie des importations, les agriculteurs s’organisent. Après une station créée dans le Sud de l’île, c’est maintenant à Saint-André qu’ils peuvent compter un centre spécialisé dans le traitement des fruits et légumes pour le marché local et pour l’exportation. Nos produits sont de qualité, vendus dans de très bonnes conditions sanitaires et de traçabilité.
« Il y a 4 ans, un gros projet de plus de 20 millions de francs était prévu dans le Sud. En tant que Président de la FRCA, j’ai alors pesé de tout mon poids pour qu’on abandonne ce projet et que soit privilégiée la réalisation de 2 unités mieux équilibrées, moins chères et réparties sur le territoire du Sud et de l’Est. D’où la création de 2 stations spécialisées dans le traitement des fruits et légumes, et l’inauguration de cette station unique dans le Nord-Est de l’île que nous avons l’honneur aujourd’hui de découvrir. Je dois remercier tout particulièrement M. le Sénateur-maire de Saint André, Jean-Paul Virapoullé pour son soutien inconditionnel dans la mise en œuvre de ce projet », déclare Karl Técher, Président de la CANE. Il note que le mérite revient aux agriculteurs eux-mêmes, qui ont su se structurer en organisation de producteurs, et de fil en aiguille, en Union de coopérative, telle que VEGETALLYS qui allie PROFRUIT et la CME. Cette nouvelle station est une autre pierre à l’édifice de la structuration des filières.
Chacun y trouve son compte
D’un coût total de 1 million 400.000 d’euros, ce projet, premier du genre dans la zone Est, a pu bénéficier des aides de l’Europe (FEOGA) pour 569.000 euros et des aides de l’ODEADOM pour 244.000 euros. La CANE, propriétaire de la station de l’Est, devra cependant assurer le financement restant par un emprunt bancaire. La station sera louée à la CME pendant 10 ans. Garantie de meilleurs revenus aux agriculteurs, assurance d’une diversification et du développement des exploitations de l’Est, c’est la pérennisation des exploitations qui est fixée comme objectif. Et puis, quel outil ! Grâce à cette nouvelle station, qui centralise la production, les agriculteurs et les clients aussi vont gagner du temps. Les agriculteurs pourront d’avantage se consacrer à la production des fruits et légumes, et suivre la qualité demandée. L’agréage en station procure une garantie de suivi et de traçabilité aux clients mais aussi aux consommateurs, et ceci selon les normes européennes en vigueur. Bref, sans faire de la technique, c’est un avantage pour les 2 parties ; vendeurs et acheteurs doivent y trouver leur compte.
Bbj
Quelques chiffres...
- D’une capacité de traitement de 6 à 8.000 tonnes à terme.
- 400 tonnes réalisées en 2006, 1.200 tonnes prévues en 2007.
- La station est couverte en toit isolant sur 1.400 mètres carrés de surface au sol.
- Elle dispose de machines performantes (triage, calibrage, conditionnement...).
- Des frigos et une zone réfrigérée protègent la qualité des produits.
- Récemment dotée d’une Zone Export agréée “Chargeur Connu”, la station réalise depuis 1 mois l’export de letchis de qualité en toute sécurité.
“Nout letchi nana la kot”
Enfin, notre letchi national prend des couleurs. Label rouge pour le fruit préféré des Réunionnais, ce n’est forcément pas rien. Espérons surtout que cela servira à faire décoller son exportation, et notamment vers la Métropole. Les producteurs locaux ne peuvent que s’en réjouir, et nous aussi.
Le letchi est un fruit ovoïde ou arrondi et mesure jusqu’à 5 cm de longueur environ. Sa peau rouge est dure et cassante à maturité. La chair est très juteuse, blanche et sucrée. Elle est également gélatineuse et parfumée. Le letchi ne mûrit plus une fois récolté, et il faut le manipuler avec précautions après la récolte. C’est un fruit riche en vitamines C et en glucides. On le consomme frais ou en conserve. Il rentre également dans la préparation de boissons alcoolisées. Bon, n’allez pas croire que je me moque de vous, chers lecteurs. Tout le monde à La Réunion connaît le letchi. Moi le premier. Bonne nouvelle, le fruit préféré des Réunionnais gagne une prestigieuse distinction, un Label rouge, réservé aux produits de haute gamme. On ne lui connaît pas d’autres couleurs. Sa saveur surtout est synonyme de qualité. Le plus néophyte touriste ne s’y trompe pas, alors nous !
Pour que progresse l’exportation de nos fruits
Label Rouge aidant, espérons que cela influera la dynamisation de cette filière en devenir. « La Réunion exporte environ 2,7% de sa production globale annuelle de letchis, soit 195,6 tonnes pour l’année 2003, 206 tonnes en 2004 et 194,3 tonnes en 2005. La diminution des chiffres à l’export s’explique par une campagne 2005/2006 marquée sur Rungis par des volumes de letchis, toutes provenances confondues, très importantes face à un marché moins demandeur. Le letchi malgache s’impose de plus en plus, et ses volumes importants font baisser les cours ; mais c’est le letchi mauricien qui fait le plus d’ombre à son homologue réunionnais : il est en effet proposé à un prix plus attractif, sa qualité est bonne et il est arrivé le premier cette année sur les marchés européens », lit-on dans le numéro 11 de juillet 2006 d’Agreste Réunion. Avec une telle distinction, espérons que les consommateurs d’Outre-Terre sauront apprécier à sa juste valeur notre letchi. Surtout, attendons que le fruit de l’exportation progresse au point que nos producteurs retirent un salaire décent, si ce n’est plus.
Bbj
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