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Le SABR et les élections à la CCIR
6 novembre 2004
Franck Robert, président du Syndicat de l’artisanat du bâtiment réunionnais, estime que le scrutin de la Chambre de commerce et d’industrie ne s’est pas déroulé démocratiquement. Il plaide pour une répartition plus claire des entreprises entre la CCIR et la Chambre de métiers.
"Nous nous interrogeons sur les conditions de déroulement du mode de scrutin qui, pour nous, n’est pas exercé démocratiquement". Pour Franck Robert, président du Syndicat de l’artisanat du bâtiment réunionnais (SABR), la messe est dite et il faut tirer les enseignements du scrutin à la Chambre de commerce et d’industrie de La Réunion, pour aboutir à "une clarification des compétences des missions notamment sur la représentativité consulaire du monde économique".
En clair, pour le président du SABR, ces élections à la CCIR permettent de mettre le doigt sur plusieurs problèmes. En premier lieu, sur "la situation de dépendance économique qui ne favorise pas l’expression des professionnels".
À cela viennent s’ajouter des "modalités qui dévient le sens du vote" et surtout, un argument que le SABR n’est pas le premier à avancer : "la confusion entre le monde économique et l’implication politique".
Bref, tout cela fait un peu figure de "scrutin à l’américaine" où l’on n’est pas dans l’expression du suffrage universel direct, avec "un homme une voix" et débouche sur une certaine confusion et surtout, déplore le SABR : "une absence de lisibilité entre les grandes entreprises industrielles et les très petites entreprises (TPE) artisanales".
Partant du principe que tous ne jouent pas dans la même catégorie, et que cette absence de lisibilité peut conduire parfois des entreprises à être inscrites aussi bien à la CCI qu’à la Chambre de métiers, le SABR plaide pour une redistribution des cartes. Pour Franck Robert, la balle est donc dans le camp des parlementaires réunionnais, qu’il souhaite sensibiliser pour qu’aux prochains scrutins, on se retrouve dans une configuration différente.
Quant aux résultats de cette élection et les spéculations, avant même la proclamation des résultats, le SABR prend les devants : "notre syndicat n’est la propriété de quiconque. Nous nous sommes posé la question de notre participation à cette élection et nous avons estimé nécessaire d’y être présents, dans la mesure où l’institution constitue un outil économique, un relais pour traduire l’expression des chefs d’entreprises dans un projet global de développement économique", explique Yannick Payet-Fontaine, secrétaire général du SABR.
Il rappelle également que la création de la liste “Fédaction-SABR” s’inspirait d’une logique de rassemblement. Quant au fait qu’un membre de la liste - avant même de savoir s’il est élu - ait fait défection et se soit rapproché d’une autre liste, "cela ne regarde que lui et ce qu’il a fait, c’est à titre personnel et ne saurait engager l’ensemble de la liste", explique Franck Robert.
Pour le SABR, une élection chasse l’autre. Avant même que ne soient connus les nouveaux élus de la CCIR, le syndicat lorgne déjà sur la Chambre de métiers. Franck Robert estime que cette institution consulaire, dont les représentants seront renouvelés en mars prochain, doit être davantage au service de ses ressortissants.
"Oui, à l’époque, nous avons dénoncé le mode de scrutin à la Chambre de métiers", reconnaît Franck Robert. Mais la donne n’ayant pas changé depuis, l’organisation syndicale a décidé d’aller à la bataille malgré tout, estimant qu’elle devait prendre toute sa place, pour promouvoir une nouvelle gouvernance, qui privilégie la mutualisation des moyens, les services aux entreprises.
"On dit que l’artisanat est la première entreprise de France, mais nous sommes divisés", déplore Franck Robert qui l’annonce : "on n’a plus le choix, il faut travailler autrement". Un diagnostic qui vaut autant pour les artisans que pour leur institution consulaire.
Un propos que Yannick Payet-Fontaine conforte de la manière suivante : "il faut davantage de lisibilité dans les listes consulaires pour consolider le tissu économique. Il est évident que les artisans qui travaillent en indépendants ne doivent pas être logés à la même enseigne que les grosses entreprises".
Pour le SABR, ce ne sont pas uniquement les prérogatives des institutions consulaires qu’il faut remettre à plat. D’autant que la décentralisation, effective à partir du premier janvier prochain, se traduira rapidement dans les faits.
Il faut surtout revoir la représentation des intérêts des ressortissants et pour cela, il faut une répartition entre la CCIR et la Chambre de métiers. Ce que Franck Robert résume par cette formule imagée : "on ne peut pas mettre des œufs de poule avec des œufs d’autruche...".
S. D.
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