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Transport routier de marchandises
23 novembre 2004
Quand les services de l’État estiment que le coût de revient quotidien d’un camion de 20 tonnes est de 221,49 euros, les routiers évoquent un coût de l’ordre de 300 euros. ’On ne peut pas travailler à ce prix-là’, déplorent les transporteurs.
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Pour dialoguer, il faut que les parties en présence parlent le même langage. Ce n’est manifestement pas le cas entre les transporteurs routiers et la Préfecture.
Pour comprendre le conflit qui menace, il faut remonter au mois de mai dernier. Après une grève et quelques blocages de routes, les transporteurs obtenaient satisfaction sur une revendication essentielle à leurs yeux : la révision des prix de la part des donneurs d’ordre et la mise en place de ce qui pourrait être qualifié de “grille de référence”, à partir de laquelle sont élaborés les prix en tenant compte de multiples facteurs (carburants, cotisations sociales, entretien, salaires...).
On aurait pu croire le problème réglé, mais, selon les transporteurs, il n’en est rien, car il aurait dû y avoir publication officielle, au 1er août dernier, d’une grille tarifaire de base qui, à ce jour, n’est toujours pas établie.
Si la Préfecture estime ne pouvoir faire autre chose que de déterminer un tarif minimal, les transporteurs estiment que la grille réalisée par les services de l’État fait la part belle aux donneurs d’ordre, les transporteurs s’estimant lésés. Manifestement, Préfecture et professionnels ne parlent pas le même langage.
Ainsi, quand les services de l’État estiment que le coût de revient quotidien d’un camion de 20 tonnes est de 221,49 euros, les routiers regroupés sous la bannière de la Fédération nationale des transporteurs routiers évoquent eux, un coût de l’ordre de 300 euros, soit un différentiel de 80 euros.
"On ne peut pas travailler à ce prix là, compte tenu de nos charges", explique Joël Mangin, de la Fédération nationale des transports routiers (FNTR) qui ajoute, brandissant la menace de manifestations, voire de blocages routiers : "On ne nous écoute pas, il n’y a que lorsque nous sommes sur la route que l’on nous écoute."
Pour les entreprises du BTP, qui figurent au rang des donneurs d’ordre des transporteurs, on estime que ce chiffre de 300 euros par jour n’est pas viable, à moins de répercuter ces prix sur les marchés et appels d’offres auxquels elles soumissionnent et donc de faire payer le prix demandé par les transporteurs par la collectivité.
En fait, si préfecture et transporteurs ne sont pas d’accord, c’est qu’ils n’ont pas effectué leurs calculs sur les mêmes bases. Les services de la préfecture n’ont pris en compte que les principaux indicateurs entrant dans la composition finale du prix.
But de la manœuvre : définir un prix plancher et laisser ensuite chacun discuter du tarif des prestations. Du côté des transporteurs, on ne l’entend pas de cette oreille et on préconise, pour la formation de cette grille tarifaire, d’incorporer tous les éléments, avec l’utilisation d’un logiciel informatique.
D’autant, déplorent les professionnels, que les calculs effectués par la préfecture pour arriver à cette grille de référence contestée ne prennent pas en compte certains éléments, notamment certaines cotisations sociales.
Un accord ne peut être viable que s’il est acté par l’ensemble des parties en cause, estiment les responsables d’organisations de routiers. Une demande a donc été adressée au préfet, de réunir tous les acteurs pour qu’un nouvel accord admis par tous puisse être trouvé.
Pour l’occasion, les principales organisations de routiers, l’UNOSTRA et la FNTR, semblent décidées à faire cause commune. Faute d’une réponse positive de la part de la préfecture, les routiers envisagent de descendre dans la rue avec leurs engins. "Il n’y a que là qu’on nous écoute", rappelait Joël Mongin, de la FNTR.
S. D.
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