
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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24 juin 2008
Comment expliquer le prix du pétrole ? Pourquoi est-il si élevé ? Allons-nous en être à court ? Les fournitures ont-elles été interrompues ? Le prix élevé reflète-t-il la rapacité des compagnies pétrolières ou celle de l’OPEP ? Chávez et les Saoudiens conspirent-ils contre nous ?
À mon avis, les deux principaux facteurs de la cherté du pétrole résident dans la faiblesse du cours d’échange du dollar américain et dans les liquidités larguées par la Réserve fédérale.
Le dollar est faible en raison des importants déficits commerciaux et budgétaires, et combler ces déficits est une tâche qui va bien au-delà de la volonté politique américaine. Le recours abusif à la Réserve fédérale érode considérablement le rôle de devise de réserve du dollar américain, les vendeurs réclament davantage de dollars en tant que protection contre sa valeur d’échange à la baisse et contre la perte, en fin de compte, de son statut de devise de réserve.
Dans un effort pour anticiper une récession grave et de nouvelles crises des instruments dérivés, la Réserve fédérale déverse des flots de liquidités qui financent la spéculation sur les futurs contrats pétroliers. Les fonds de couverture et les banques d’investissement restaurent leurs structures financières affaiblies via des profits réalisés en spéculant sur de futurs contrats pétroliers à fort degré d’endettement, de la même façon que les contrats variables des spéculateurs immobiliers ont fait grimper les prix des habitations. La future bulle pétrolière, elle aussi, va éclater. Espérons qu’elle le fasse avant que de nouveaux dérivés soient créés sur base des prix pétroliers élevés.
D’autres facteurs affectent le prix du pétrole. La perspective d’une attaque israélo-américaine contre l’Iran a accru l’actuelle demande en vue de constituer des stocks et de prévenir ainsi la pénurie. Personne ne connaît la conséquence d’un tel acte d’agression aussi mal conçu et l’incertitude fait monter le prix du pétrole du fait que l’ensemble du Moyen-Orient pourrait bien être impliqué dans la conflagration. Toutefois, les capacités de stockage sont limitées et l’impact sur le prix des inventaires plus importants a ses limites.
Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Naimi, déclarait récemment : « Rien ne justifie l’actuelle flambée des prix ». Ce qu’entend par là le ministre, c’est qu’il n’y a pas de pénurie, ni d’interruptions dans les livraisons. Il veut dire qu’il n’y a pas de raisons réelles hormis les raisons spéculatives ou psychologiques.
La flambée des prix pétroliers coïncide avec une période d’intensification de l’agression militaire américaine et israélienne dans le Moyen-Orient. Toutefois, le bond le plus important s’est produit au cours des 18 derniers mois (voir encadré).
Il est possible que la montée des prix pétroliers ait été contenue, avant la flambée récente, parce qu’on s’attendait à voir finalement les démocrates mettre un terme au conflit et freiner Israël, dans l’intérêt de la paix au Moyen-Orient et de la justice à l’égard des Palestiniens. Maintenant qu’Obama a prêté son serment d’allégeance à l’AIPAC et qu’il a adopté la position de Bush à l’égard de l’Iran, le prix élevé du pétrole pourrait être une prévision de ce que la politique américano-israélienne fût susceptible de déboucher sur d’importantes perturbations dans les livraisons. Pourtant, les récentes déclarations israéliennes prétendant qu’une attaque contre l’Iran était « inévitable » n’ont fait grimper le prix du pétrole que de 8 dollars.
En dépensant sans compter pour empêcher la récession et en masquant les problèmes de bilan (voir encadré), la Réserve fédérale fait grimper les prix des marchandises et des denrées alimentaires dans leur ensemble. Pourtant, le revenu réel des Américains n’augmente pas. Même sans l’offshoring de l’emploi, la politique économique américaine a conduit le gros de la population sur la voie d’un niveau de vie nettement moindre.
La crise qui guette les États-Unis réside dans la perte, pour le dollar, de son rôle de devise mondiale. Une fois qu’on en sera là, le gouvernement américain ne sera plus à même de financer ses opérations en empruntant à l’étranger et les étrangers cesseront de financer le déficit commercial massif des États-Unis. Et la crise éliminera les États-Unis en tant que puissance mondiale.
Paul Craig Roberts*
* Paul Craig Roberts est un ancien sous-secrétaire au Trésor des États-Unis et il a été rédacteur associé au “Wall Street Journal”, pour lequel, durant deux décennies, il a rédigé des rapports sur des cas outrageants de poursuites abusives.
Traduit par Jean-Marie Flémal pour Investig’action
Source : http://www.informationclearinghouse.info
L’importance du facteur politique dans le prix
Quand Bush a envahi l’Irak en 2003, le prix moyen du pétrole, cette même année, était d’environ 27 dollars le baril, soit de 31 dollars de 2007, en tenant compte de l’inflation. Le prix a augmenté de 10 dollars en 2004 pour atteindre un prix moyen, cette année-là, de 42 dollars (de 2007). Il a encore augmenté de 12 dollars en 2005, de 7 dollars en 2006 et de 4 dollars en 2007, pour atteindre 65 dollars cette même année 2007. Mais, au cours des derniers mois, le prix a plus que doublé : environ 135 dollars. Il est malaisé d’expliquer un bond de 70 dollars autrement que par la spéculation.
Les prix pétroliers ont déjà été élevés, dans le passé. Avant 2008, le prix record du pétrole avait été de 104 dollars en décembre 1979 (en dollars de 2007). Mais, en 1998 encore, le prix réel du pétrole était inférieur à celui de 1946, lorsque le prix nominal était de 1,63 dollars le baril. Sous la présidence de Bush, le prix du pétrole en dollars 2007 est passé de 27 dollars à approximativement 135 dollars.
12% d’inflation réelle aux Etats-Unis ?
Plus difficiles à comprendre, peut-être, que le prix élevé du pétrole, ce sont les faibles taux d’intérêt américains à long terme. Les taux d’intérêt américains se situent en fait en dessous du taux d’inflation, et nous ne parlons pas encore ici de la valeur d’échange en danger du dollar. Les économistes qui ne craignent pas de prôner une participation rationnelle à des marchés rationnels ne peuvent expliquer pourquoi les prêteurs accepteraient indéfiniment des intérêts se situant en dessous du taux d’inflation.
Naturellement, les Américains ne reçoivent pas de leur gouvernement les chiffres réels de l’inflation et ils ne les reçoivent d’ailleurs plus, en fait, depuis que l’index des prix à la consommation a été manipulé par l’administration Clinton, dans le but de réduire au maximum les paiements de la sécurité sociale en refusant aux retraités le réajustement complet de leurs indemnités au coût de la vie. Selon le statisticien John Williams, si on avait poursuivi l’application de l’index d’avant la période Clinton, l’index actuel serait de quelque 7,5% plus élevé.
La sous-évaluation de l’inflation fait que la croissance réelle du PIB semble plus importante. Si l’inflation était correctement mesurée, les États-Unis n’auraient probablement pas connu de croissance réelle du PIB au cours de ce 21ème siècle.
Williams écrit que, depuis des décennies, les administrations politiques tripotent les chiffres de l’inflation et de l’emploi afin de les faire paraître un peu plus rassurants. L’effet cumulatif de ces tripotages a été de priver ces calculs de la moindre véracité. Si je comprends ce que veut dire Williams, aujourd’hui, et le taux d’inflation et le taux de chômage, tels qu’ils étaient mesurés à l’origine, tournent aux alentours des 12%.
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