
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Quel aménagement du territoire à l’horizon 2030 ?
30 mars 2006
Comment vont se répartir la population, les logements et les emplois entre les 4 micro-régions d’ici 2030 ? Vaste question qui intéresse les aménageurs dans le cadre de l’élaboration du Schéma d’aménagement régional. L’INSEE, la DDE et la Région Réunion ont travaillé en partenariat durant 2 ans pour imaginer 6 scénarios qui conjecturent sur les dynamiques territoriales de demain. Même invraisemblables, plus les hypothèses seront nombreuses, plus le champ des possibles pourra être imaginé et ainsi anticipé. Il ne s’agit pas de prédire l’avenir mais bien de bénéficier d’outils pour le préparer et influer sur lui.
En 2030, la population réunionnaise comptera 1 million 29.000 habitants répartis pour 37% dans le Sud, 27% dans l’Ouest, 20,6% dans le Nord et 15,4% dans l’Est. Si l’on se base sur les tendances de 1990 à 1999, voilà quels pourraient être l’effectif de population et sa répartition. Mais cela n’est pas si simple.
Dynamiques territoriales
Avec 4 naissances pour 1 décès, soit 10.000 personnes de plus chaque année, la croissance naturelle de la population est particulièrement dynamique. Si les tendances démographiques des dernières décennies se prolongent, la population réunionnaise devrait dépasser le million d’habitants en 2030, compter 440.000 actifs et 450.000 logements. Les migrations externes, tout comme les changements de zone de résidence à l’intérieur du territoire sont des facteurs qui influencent l’évolution démographique, qui modifient le poids et le caractère des différentes micro-régions.
C’est pourquoi les 6 projections envisagées pour imaginer la répartition de la population entre les 4 territoires de projets, que sont les SCOT (Schéma de cohérence territoriale), ont en commun les hypothèses de natalité et de mortalité (baisse de la fécondité de 0,4 points et de gain d’espérance de vie de 4 ans) et se distinguent par celles portant sur les mouvements migratoires.
L’enjeu du SAR est donc de permettre après une large concertation avec les micro-régions de pouvoir prendre en compte les projets d’aménagements de chaque SCOT et de les impliquer dans un projet d’aménagement global du territoire, en fonction des perspectives de dynamiques territoriales à venir.
Un vrai défi
Le scénario à migrations nulles modifie peu la répartition actuelle de la population entre les micro-régions. Celui qui prolonge les tendances les plus récentes (90-99) accentue les poids du Sud et de l’Ouest aux dépens essentiellement du Nord. Un 3ème basé sur les tendances migratoires plus longues (82-99) se situe à mi-chemin entre les 2 premiers.
Deux autres scénarios envisagent des actions plus volontaristes visant d’abord à accentuer l’attractivité de l’Est et du Sud, puis celle de l’Est et de l’Ouest. Le dernier scénario reprend les objectifs définis par le SAR de 1995. Lequel de ces 6 scénarios présentés plus largement dans la revue trimestrielle de l’INSEE “Économie de La Réunion”, numéro 125, s’appliquera demain ? "Évidemment aucun des 6", commente Nelly Actif, chargée d’études, qui rappelle que les projections ne restent que des hypothèses qui dépendent de nombreux éléments périphériques. Néanmoins, quel que soit le scénario retenu, "c’est un vrai défi qui s’impose aux aménageurs" qui devront envisager la répartition des emplois, la création de plusieurs milliers de logements, la gestion du foncier, etc.
Trouver son bien-être
Le poids des familles monoparentales va-t-il encore accentuer la multiplication du nombre de ménages ? Quelles vont être les aspirations des jeunes adultes célibataires en matière de logement ? Le foncier permettra-t-il de répondre à la pression démographique dans chaque micro-région ? Où créer les emplois, les infrastructures, les réseaux routiers...? L’aménagement du territoire est une vaste réflexion qui appelle à la concertation des institutions et des élus, mais aussi de la population pour qu’elle trouve équilibre et bien-être dans La Réunion de demain. L’enjeu humain est un élément capital.
Estéfani
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