
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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20 mars 2015, par
La canne à sucre, nous le savons, constitue la première production agricole de La Réunion avec la moitié environ des terres agricoles (25000 ha sur 50000) mais elle n’a jamais été la seule culture commerciale destinée à l’exportation. Il y a eu au cours de notre histoire la culture du café, celle de la vanille, du géranium et du vétyver. Nous parlerons donc de ces productions qui aujourd’hui ont perdu beaucoup de leur aura, mais qui peuvent, pourquoi pas, être relancées. On parlera donc des productions agricoles commerciales traditionnelles qui ont eu leur heure de gloire au cours de notre histoire..
Sans que l’on se veuille exhaustif, dans ce domaine, on peut signaler le thé qui a trouvé à La Réunion des conditions naturelles favorables à son développement mais dont l’expérimentation a tourné court… On pourrait parler également du pyrêtre et d’autres cultures les plus inattendues qui ont connu un début d’expérimentation mais qui se sont arrêtées sans connaître le succès parce que les conditions n’étaient pas réunies ou bien parce qu’elles se heurtaient à un monopole colonial.
Nous nous pencherons également sur les spéculations agricoles correspondant assez bien aux données naturelles de notre sol et de notre climat. Pour certaines, elles ont certainement reçu quelque part un début d’expérimentation, lequel n’a pas débouché sur quelque chose de suivi et sur la réussite dans l’implantation chez nous. Mais, pourquoi ne pas tenter de nouvelles expériences mieux préparées et réunissant par là-même les conditions de la réussite.
Chacun sait que l’on a cultivé le blé à une époque de notre histoire, que nous avons eu une production de maïs, du riz également et pour ce qui concerne cette dernière spéculation elle constitue depuis des dizaines d’années la base de notre alimentation alors que nous n’en produisons plus du tout. Mais pourquoi ne pas y penser sérieusement. Il faudrait examiner cette question sous le prisme de l’autosuffisance alimentaire inscrite au programme du parti communiste… On pourrait aussi évoquer la culture du mil et du sorgho.
Pourquoi ne pas évoquer également un plan de développement de la patate, du cambarre (igname), du chouchou – bien qu’il ne s’agisse pas d’une racine sauf l patate chouchou !- et d’autres racines ou tubercules comme la pomme de terre. Disons qu’il y a des choses à faire dans le domaine de ces productions.
Notre savoir faire dans ces domaines n’est pas négligeable et si nous nous préparons bien notre avenir peut être assuré dans ces domaines.
Pourquoi ne pas parler des plantes médicinales et de recherches à faire dans ces domaines ; il y a sans doute des molécules précieuses à isoler et à transformer en médicaments. Naturels bien entendus. La chimie verte ne nous tendrait-elle pas les bras ?
NB Chers lecteurs de témoignages, je sais qu’en vous il y a un agriculteur et un tisaneur qui sommeillent. Cette rubrique est autant à vous qu’à moi et à tous moments vous pouvez prendre le clavier et partager vos connaissances. J’assurerai une chronique hebdomadaire le samedi et bien entendu sa traduction en créole réunionnais qui paraîtra un autre jour de la semaine. A vous d’en faire plus, à vous d‘en faire mieux..notre pays compte sur nous !
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Messages
22 mars 2015, 07:36, par BELIM
Mes chers amis, je suis persuadée que la filière des plantes aromatiques et médicinales à de l’avenir et je crois fermement que si on aide et si on accompagne correctement ces chefs d’entreprises qui osent voir plus loin le pari sera gagné.
Petite anecdote, j’étais à l’île Maurice dernièrement et au petit déjeuner, parmi le bacon, les œufs brouillés, les crêpes, ils vous servent du fruit à pain et des patates douces. Nous devons impérativement valoriser ce que nous avons...
L’île regorge de plantes, d’épices, d’herbes, d’aromates de cuisine, de tubercules comestibles (patate, manioc, cambar...).
Il faut absolument qu’on se réapproprie ce que l’on a. Nous venons de divers horizons et notre richesse culturelle est immense.
En nous organisant, en nous regroupant sous formes de coopérative ou autre et en mettant les priorités là ou c’est nécessaire .. j’ai l’infime conviction qu’on peut relancer l’économie locale. Je terminerai sur ces quelques mots d’Antoine de
Saint-Exupéry "Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants."