Innovation

QUALITROPIC aux rencontres Plant Inter Cluster d’Angers

8 juin 2015

Le Pôle de Compétitivité QUALITROPIC se fera l’ambassadeur de nouvelles technologies développées à La Réunion par des start-ups péi adhérentes du pôle, à l’occasion des 5e Rencontres Plant Inter Cluster (PIC).

Organisées à Angers par le consortium des pôles français du végétal, à savoir QUALITROPIC, VEGEPOLYS, QUALIMEDITERRANEE et TERRALIA, les 9 et 10 juin prochains, ce meeting d’envergure internationale œuvre en faveur de l’innovation de la filière végétale. C’est l’occasion pour QUALITROPIC d’aller y présenter et représenter
les innovations technologiques réunionnaises.

« C’est une occasion supplémentaire pour QUALITROPIC de remplir sa mission : mettre en réseau, générer des opportunités d’affaires, valoriser l’excellent travail d’innovation de ses adhérents. En représentant 2 d’entre eux lors de cette manifestation B to B internationale, nous espérons que pour eux, des portes s’ouvriront. Des entreprises, laboratoires et clusters de plus de 15 pays différents, d’Europe et d’Amérique, y participent. », s’enthousiasme Evelyne Tarnus, responsable de l’animation du réseau chez QUALITROPIC et qui représentera à Angers les sociétés REUNIWATT et VITRORUN.

Nicolas Schmutz, Président de REUNIWATT.

La jeune société réunionnaise est spécialisée en systèmes d’informations climatiques et prévisions météorologiques de haute précision qu’elle met au service de la performance des producteurs d’énergie photovoltaïque pour les aider à prendre les meilleurs engagements de production. Ce savoir-faire qu’elle a développé est exportable, appliqué à ce domaine d’activité mais aussi à d’autres. La présence de REUNIWATT au PIC via QUALITROPIC peut lui ouvrir des horizons prometteurs. Nicolas Schmutz le sait, QUALITROPIC lui offre une visibilité par cette mise en réseau qu’il n’aurait pas par ailleurs et sa représentation au PIC, via l’intermédiaire du Pôle de compétitivité réunionnais, va lui permettre de défricher et, il l’espère, nouer des 1ers contacts positifs.

« Nous avons développé des compétences basées sur de la haute technologie. Et elles peuvent servir à d’autres secteurs. Nous comptons sur QUALITROPIC pour détecter des sociétés avec lesquelles nous pourrions établir des partenariats commerciaux, par exemple des acteurs des secteurs agricoles et agroalimentaires, très concernés par des prévisions météorologiques de grande précision. Clairement, notre objectif est de permettre aux procédés technologiques innovants que nous avons conçus d’avoir d’autres retombées que celle des développements initiaux. Etre représentés à cette manifestation est une réelle opportunité », explique Nicolas Schmutz.

REUNIWATT compte aujourd’hui 15 collaborateurs.

Willy Suzanne, gérant de VitroRun.

Créé en 2013, VitroRun est le 1er laboratoire réunionnais de production de plantes in vitro, autrement dit « comment multiplier en laboratoire, de façon contrôlée, avec une garantie sanitaire et une possibilité de production de masse, des plantes – rares, précieuses, endémiques – pour les valoriser ensuite.

La culture in vitro est par exemple un excellent moyen de reproduire facilement des plantes, surtout pour celles en voie de disparition, comme c’est le cas pour certaines orchidées sauvages de La Réunion. Autre exemple, sur la dizaine d’espèces de vanille existantes en collection chez VitroRun, seules trois sont aujourd’hui cultivées à des fins alimentaires. VitroRun développe des plants d’autres variétés de cette belle orchidée pour les cultivateurs de vanille, à des fins commerciales.
Née de la valorisation des travaux de recherche menés par le CIRAD (recherche publique), la société compte déjà, parmi ses clients, des particuliers, des entreprises, des collectivités.

« Le PIC est une belle opportunité pour nous de faire connaître notre technologie de multiplication de plants in vitro. En ce moment, nous n’avons pas la possibilité de nous rendre à cette manifestation et nous comptons sur QUALITROPIC pour nous faire connaître. J’ai déjà identifié la présence annoncée d’une start-up qui a développé des extraits végétaux permettant de limiter le développement de contaminations dans les milieux de cultures. Nous aimerions aussi nous rapprocher de laboratoires sud américains présents au PIC et qui travaillent déjà sur la sauvegarde d’orchidées sauvages. QUALITROPIC va s’en charger pour nous et ce sont de sacrées perspectives qui s’ouvrent ! », se réjouit Willy Suzanne.

VitroRun compte aujourd’hui 6 personnes.

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