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La campagne présidentielle des USA vient polluer la gouvernance mondiale
9 août 2011, par
Les manigances politiciennes entre les Républicains et les Démocrates lors des débats sur le relèvement du plafond de la dette américaine, afin d’éviter un défaut de paiement, montrent l’impact des remous de la politique intérieure à un pays sur le monde.
Pendant des semaines, deux blocs se sont affrontés au Parlement des États-Unis sur fond de campagne électorale déjà lancée. Ce Parlement devait en effet s’accorder sur un texte destiné à lever les incertitudes enlevant toute visibilité à l’économie mondiale afin de permettre aux USA de continuer à emprunter. En effet, les attentes d’accord ont conduit les bourses à s’affoler et ont entrainé certains gouvernements à prendre des mesures drastiques, voir à sauver la Grèce, et bientôt l’Espagne et l’Italie. Tout cela a contribué à un fait historique : la dégradation de la note américaine par Standard & Poor’s. Cela a conduit le pays pour la première fois depuis 70 ans, à ne plus être considéré comme un emprunteur fiable à 100%.
Travailler « au-dessus des différences idéologiques »
Jay Carney, porte-parole de Barack Obama, a fait savoir qu’il fallait montrer leur « capacité à travailler ensemble », après cette négociation « trop partisane » entre les Républicains et les Démocrates. Ce dernier a appelé à s’unir pour travailler « au-dessus des différences idéologiques », particulièrement au Congrès.
Face aux inquiétudes internationales et à la dégradation de la note de leur dette, les autorités américaines ont soudainement pris conscience qu’elles ne peuvent plus dicter leur loi comme auparavant. En effet, les Chinois ont fustigé la politique économique des États-Unis qui a entrainé la chute des bourses américaines, européennes et asiatiques.
À moins d’un an de la prochaine présidentielle, en 2012, le relèvement du plafond de la dette américaine s’est fait sans hausse d’impôt, afin de ne pas risquer d’accroître l’impopularité de ce gouvernement dans l’opinion. En effet, la question fiscale revient à chaque élection, et comme l’avaient indiqué les représentants du Tea Party, une hausse annoncerait la perte de nombreux électeurs.
Obama en difficulté
Cette crise économique et politique a été mise sur le dos de Barack Obama. Mitt Rommey, prétendant républicain à la présidentielle, a annoncé lors d’une conférence de presse que l’abaissement de la dette est la « dernière victime de l’échec du président Obama ». Michelle Bachmann, figure de proue du mouvement conservateur le Tea Party a estimé que « ce président a détruit la notation du crédit des États-Unis ».
Aujourd’hui, seuls 41% des citoyens des USA font encore confiance à Barack Obama, cependant, les sondages indiquent que le mécontentement vis-à-vis du Congrès est bien plus conséquent, avec 82% de désapprobation de l’opinion publique. Or, la majorité du Congrès est aux mains du parti opposé à Barack Obama.
La crise passée, la question du fonctionnement du système politique devrait se poser sur le long terme. En effet, l’instrumentalisation par les politiciens américains d’un sujet aussi crucial a montré ses limites a expliqué au "Monde", Tip O’Neill, président démocrate de la Chambre des représentants sous Reagan.
Au-delà des accusations et conflits politiques, certains tentent d’apaiser les choses, comme Lawrence Summers, ancien conseiller économique du président Obama, qui, sur CNN, a appelé à « se concentrer sur ce que nous pouvons faire pour aller de l’avant ».
« Le dollar est notre monnaie, c’est votre problème », tel est en substance un des mots d’ordre de Washington depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais la crise actuelle rappelle l’instabilité dans laquelle l’économie mondiale peut plonger tant qu’elle n’a comme seule référence qu’une monnaie nationale.
Le monde ne doit plus dépendre des soubresauts de la politique intérieure d’un pays.
Céline Tabou
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