Chambre de Métiers et de l’Artisanat

Ralé-poussé à l’Assemblée générale

19 novembre 2008

Plus de 113 employés sur les 280 de la Chambre de Métiers ont suivi mardi le mouvement de grève lancé le 10 novembre dernier à l’appel de la CFE/CGC. L’Assemblée générale des élus a été suspendue pendant une heure. Les grévistes ont obtenu le retrait d’un point noté à l’ordre du jour concernant l’organigramme.

Le président (à gauche), lui, affirme comprendre « les inquiétudes des salariés », mais estime que « l’élu ne doit pas faire le travail de l’administratif » et vice-versa.
(photos Imaz Press Réunion)

« Le mouvement de grève a été largement suivi mardi matin à la Chambre de Métiers. Toutes les catégories socioprofessionnelles, enseignants, agents d’entretien, cadres, secrétaires, concierges, étaient représentées », s’est félicité mardi Jacques Maunier, représentant de l’intersyndicale CFE/CGC. Les élus se sont présentés à l’Assemblée générale en compagnie « d’artisans » qualifiés « de gros bras » par les grévistes. Il a fallu « une heure de débat », a regretté Jacques Maunier pour que le point inscrit à l’ordre du jour de l’assemblée concernant l’organigramme soit retiré. « On a eu raison d’insister, a déclaré Jacques Maunier qui, en début de matinée mardi, avait fait irruption dans la salle réservée à l’Assemblée générale en compagnie des grévistes. C’est un sujet qui ne relève pas de la compétence de l’Assemblée générale. L’organisation administrative est sous la responsabilité du secrétaire général. Il y avait anguille sous roche. On pouvait penser que le président voulait récompenser des administratifs fidèles pendant son absence ».
Les grévistes rassemblés devant les grilles devaient rencontrer les élus dont le président Giraud Payet pour poursuivre la discussion entamée le 14 novembre dernier sur les « désorganisations, discriminations, harcèlements et règlements de compte subis par les salariés de la Chambre de Métiers », selon la CFE/CGC.
De son côté, Giraud Payet, président de la Chambre de Métiers, a préféré jouer la carte de l’apaisement. Il a affirmé qu’il « comprenait les inquiétudes des salariés ». Mais « l’élu ne doit pas faire le travail de l’administratif et l’administratif ne doit pas assumer les fonctions de l’élu », a ajouté le président de la Chambre de Métiers.


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