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Journée de travail à la Chambre d’agriculture pour l’export
30 septembre 2004
Logistique le matin, étude de marché l’après-midi. Une partie du Comité de pilotage export rencontrait la presse hier en milieu de journée, en présence d’un expert sollicité par le syndicat Qualité fruit Réunion.
Débat sur la prochaine campagne d’exportation de fruits. Surproduction ou manque de capacité ? Guy Derand, président de la Chambre d’agriculture, explique les inquiétudes qui portent sur la problématique du fret aérien, indiquant un déficit de 250 tonnes pour le mois de décembre au niveau des capacités des compagnies aériennes. La société luxembourgeoise Cargolux a quitté la place.
Pour le président de la Chambre d’agriculture, "les producteurs sont confrontés aux mesures des opérations de sûreté qui s’appliquent à leur exportation, ainsi qu’à une surtaxe". "Le démontage, le remontage et l’entreposage des produits portent préjudice à la qualité", précise-t-il. Et de rajouter : "pour être reconnu comme chargeurs connus, la procédure administrative est lourde. Seuls trois groupes l’ont entamée et deux autres sont en train de le faire. Il faut leur apporter une réponse rapide".
"L’export est confronté aussi à la difficulté de sécuriser les nombreux sites", poursuit Guy Derand, "car aujourd’hui on récolte, on conditionne et on stocke en premier lieu chez l’exploitant, qui loue par ailleurs des véhicules réfrigérés pour le transport".
"Sur 100 euros de fret, il y a 76 euros de taxes, ou de surtaxe", car pour Guy Derand, "ce qu’on considère comme de l’export c’est en fait du commerce intérieur, on nous fait payer des taxes fixées pour le commerce extérieur". Pour que l’export s’exporte mieux, il faudrait que tous ces points soient résolus.
S’ajoutent à ces questions logistiques des préoccupations marketing. Michel Timsit, directeur de Gem, bureau d’étude spécialisé en agro-alimentaire, a commenté la perception du consommateur de l’ananas : "l’ananas est ressenti comme un très bon produit, le Victoria est une référence. Les opérateurs le place en tête des ananas. Cela dit, le produit est extrêmement cher, soit il rejoint les circuits de consommation d’excellence, soit il bénéficie des périodes comme Noël où les prix des produits vont jusqu’à leur limite".
Mais si on achète de l’ananas, on n’en mange pas toujours : "le Victoria est un produit de décoration, au milieu d’une corbeille de fruit. Pour les Allemands comme pour les Anglais c’est un élément décoratif avant tout, ce qui compte c’est l’esthétique et le Victoria réunionnais est bien côté". Selon l’expert, "il faut bien définir ce que doit être l’ananas labellisé". Il note que "l’ananas Victoria est un produit très peu connu, seulement une personne sur dix en consomme un par an. Un des bons moyens pour mieux le promouvoir est de le faire découvrir aux touristes qui sont en voyage dans l’île en multipliant les dégustations".
Pour Michel Timsit, "l’horizon n’est pas rose pour autant car des concurrents organisés disposent d’atouts logistiques supplémentaires". En effet, "des ananas ultra doux comme ceux qu’exporte le Costa Rica à plus de 400.000 tonnes représentent un autre danger, car ce standard se rapproche de nous. Le cœur du marché peut se déplacer. Si on ne prête pas attention à maintenir cette qualité, plus rien ne nous différenciera".
Ainsi, le label permettra de maintenir la place du produit, même s’il ne permet pas d’augmenter les prix. Autre piste pour les programmes de promotion : "de gros efforts peuvent être faits sur le marché intérieur pour mieux faire connaître le produit auprès des touristes". Et pas seulement, puisque la Chambre d’agriculture ambitionne le marché de la restauration scolaire.
Eiffel
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