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Après deux mois de déconfinement
10 juillet 2020
Une étude CEROM (Comptes économiques rapides pour l’outre-mer) conjointe à l’INSEE, l’AFD et l’IEDOM a été présentée hier. Elle fait le bilan de l’état de l’économie réunionnaise 2 mois après la sortie du confinement. Voici des extraits de ce document.
Après deux mois de confinement, l’économie réunionnaise entame un redressement progressif depuis le 11 mai. En juin, la perte d’activité économique par rapport à une situation « normale » est ainsi évaluée à 10 % à La Réunion, contre -28 % au cœur du confinement. L’activité repartirait dans l’industrie et le commerce. En effet, les premiers jours du déconfinement se sont traduits par un regain de la consommation des ménages, au cours desquels les Réunionnais semblent avoir repris des pratiques plus habituelles de consommation. À l’inverse, la reprise serait plus lente dans la construction et les transports, le tourisme restant quasiment à l’arrêt.
Pour mémoire, le confinement et la restriction sur les ouvertures d’établissements ont engendré une baisse inédite de l’activité. La consommation des ménages s’est ainsi réduite d’un tiers par rapport à une période normale, l’investissement aurait reculé de 60 % et les importations de 8 %.
Les baisses d’activité sont très variables selon les branches et certaines voient leur activité reprendre assez nettement. La levée des contraintes de déplacement et la réouverture de l’ensemble des enseignes permet notamment la reprise du commerce. L’activité du secteur serait toutefois encore en recul de 15 % par rapport à la normale contre -60 % pendant le confinement. Alors que c’était le secteur qui contribuait le plus à la baisse d’activité globale au cœur de la crise (-6points), le commerce ne contribuerait plus qu’à hauteur de 2points à la perte d’activité en juin.
L’activité repartirait aussi dans l’industrie hors agroalimentaire. La perte d’activité serait limitée à 15 % en juin, après -50 % durant le confinement. Par ailleurs, les branches agricole et agroalimentaire, qui avaient été les moins affectées par la crise sanitaire, sont revenues à leur niveau d’activité habituel en juin. Initialement moins touchés, les autres services marchands, comprenant les services immobiliers, financiers et d’assurances, connaissent une baisse d’activité trois fois moins importante en juin que pendant le confinement.
La reprise d’activité est moins rapide et reste partielle dans la construction et les transports, où des difficultés persistent. L’activité y serait en baisse d’environ un tiers par rapport au niveau d’avant-crise.
Dans la construction, après un brutal coup d’arrêt durant le confinement (-75 %), une majorité de chantiers a repris en juin, mais l’activité n’est pas revenue à son niveau habituel. Ainsi, à La Réunion, la branche de la construction serait celle qui contribue le plus à la baisse d’activité du mois de juin (-2points). Un mois après le déconfinement, les services de transport continuent de pâtir d’un trafic aérien réduit au minimum (-90 % en juin). L’activité a en revanche repris pour les entreprises de transportterrestre (bus, transports routiers…).
Conséquence de la forte réduction des liaisons aériennes, les activités liées au tourisme sont toujours en panne en juin. À l’arrêt complet pendant le confinement, les agences de voyages rouvrent avec une activité réduite de moitié. Dans le même temps, les services d’hébergement et de restauration redémarrent, mais leur activité est toujours en baisse d’un tiers en juin, après -85 % durant le confinement. D’un côté, la réouverture des hôtels ne bénéficie pas encore d’arrivées de touristes extérieurs, de l’autre les restaurants retrouvent une partie de leur clientèle locale. Enfin, en juin, les activités ne permettant pas le respect de la distanciation physique comme le cinéma, les spectacles, le sport en salle restaient encore fortement limitées ou non autorisées.
Contrainte par les fermetures réglementées et le confinement, la consommation des ménages s’est réduite d’un tiers par rapport à une période normale. À La Réunion, les montants des transactions par cartes bancaires ont ainsi brutalement chuté de 50 % lors des premières semaines de restrictions de déplacements. En lien avec la fermeture des commerces non essentiels, l’effondrement de 60 % des dépenses en biens manufacturés (habillement, informatique, voitures…) a contribué pour 13 points à cette baisse de consommation. A contrario, la crise sanitaire a entraîné une augmentation de 10 % de la consommation en produits pharmaceutiques et d’hygiène.
Comparées à une situation normale, les importations ont baissé de 8 % durant le confinement. Cette baisse masque néanmoins une grande variabilité selon les produits. Ainsi, les importations de produits textiles, voitures et produits informatiques sont en forte baisse (entre -20 % et -50 %), même si une partie de ces produits a pu être stockée dans l’attente de la reprise d’activité. Dans le même temps, massivement utilisées pour lutter contre la propagation du virus, les importations de produits d’hygiène tels que le savon, mais aussi des produits chimiques et pharmaceutiques, ont augmenté d’un tiers. De même, les importations de produits en caoutchouc et en plastique (fabrication de visières, sacs et autres emballages) augmentent de 22 %. Les habitudes de consommation alimentaire ont été modifiées avec la fermeture des cantines, des restaurants et de la plupart des marchés forains. Il en résulte une augmentation de 41 % des importations de fruits, de légumes et de produits agroalimentaires (conserves alimentaires, bières, fromage…).
L’investissement aurait reculé de 60 % durant le confinement. Dans la construction, il est mis en pause avec un nombre important de chantiers à l’arrêt. Par ailleurs, l’investissement en machines et autres biens d’équipements électriques recule de 25 %, comme en témoignent les importations. La chute drastique des vols aériens et des activités touristiques a engendré une baisse de 95 % des dépenses des touristes extérieurs sur le territoire. Ce coup d’arrêt contribuerait à hauteur de 2,5 points à la baisse d’activité.
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