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Le collectif AAMAR
28 juin 2012
Réaction du collectif AAMAR suite à l’annonce du gel des prix des carburants par le président de Région.
Dans le communiqué suivant, il rappelle que :
• Le financement du gel des prix du carburant par les fonds publics régionaux, « pour permettre une sortie de crise et lancer un vrai débat », selon le président de Région, ne pouvait constituer une solution satisfaisante. De fait, cette mesure a contribué dans le même temps à préserver les intérêts des compagnies pétrolières. La solution de justice aurait consisté à faire supporter ce gel des prix par les pétroliers dont les marges bénéficiaires sont considérables.
• Toute action entreprise dans la recherche de solutions pour aboutir à un prix raisonnable à la pompe doit prendre en considération la nécessaire préservation des 1.500 emplois environ de la distribution. L’argument consistant à brandir la menace sur ces emplois pour empêcher la nécessaire réforme de la filière démontre avant tout une volonté farouche du cartel pétrolier de préserver ses intérêts propres.
• Le monopole dénoncé par le collectif AAMAR ne se résume pas à la concentration du stockage. Il s’agit en fait de remettre en cause le fonctionnement de toute la filière contrôlée par un cartel pétrolier puissant regroupant quatre grandes compagnies qui ensemble achètent, transportent, stockent et distribuent la totalité des carburants et du gaz domestique consommés dans notre île.
• Réduire la légitime bataille pour un prix des carburants acceptable à la question de la construction d’un nouveau terminal, revient à apporter une réponse partielle à un problème qui dépasse le stockage, qui ne peut, à lui seul, être constitutif du caractère monopolistique et abusif de la filière.
• Le caractère abusif du monopole de la « filière carburants » a été établi par diverses instances officielles. Ce caractère abusif s’exprime notamment dans la pression continue exercée sur le prix des hydrocarbures par les compagnies pétrolières. Bénéficiant d’un coût d’approvisionnement à Singapour jugé « excellent » et même « inférieur à celui des raffineries », selon Philippe Bodilis, Président des importateurs d’hydrocarbures (“Quotidien” du 24 mai 2011), les compagnies pétrolières réalisent pourtant des bénéfices qualifiés de « vertigineux » par la Haute autorité de la Concurrence. Cet organisme officiel, que l’on ne peut soupçonner de défendre des intérêts particuliers, mais au contraire celui des consommateurs, décrit un système bien rodé où « les pétroliers proposent un prix au préfet qui s’exécute ». Selon la Haute autorité, ce système a généré, entre 2007 et 2008, une hausse des marges de 20% (Martinique), 45% (Guadeloupe), et 77% à La Réunion, et ce au bénéfice du cartel pétrolier. Face à ce monopole, Mme Lagarde, alors ministre des Finances, pointait en 2010 « la nécessité d’administrer les prix des produits concernés afin d’éviter toute hausse excessive de prix au détriment du consommateur, en attendant que des réformes de structure de la filière puissent être engagées ». Le collectif AAMAR prend note que le président de Région lui-même a déclaré à la presse ce 26 juin 2012 : « faire le constat que certains acteurs, au premier rang les importateurs, restent sourds à toute évolution du système ». Ce propos, estime le collectif, contraste avec la déclaration de la DIECCTE (Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi) selon laquelle les interrogations sur la transparence du processus de formation des prix seraient le fait d’individus « illettrés ou aveugles ». Outre sa tonalité condescendante, cette prise de position péremptoire repose finalement la question soulevée en 2008, des rapports entre l’État et le monde pétrolier. Doit-on percevoir, dans cette volonté de clore le débat, l’annonce tacite d’un renouveau, pour l’avenir, de cette connivence signalée au plus haut niveau ?
• Le président de la République a d’ores et déjà annoncé des mesures visant à geler le prix des carburants pendant une durée déterminée. Le collectif AAMAR a interpellé le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, pour l’instauration de cette mesure dans notre île jusqu’à la mise en place d’un véritable dispositif permettant à la puissance publique d’exercer pleinement son rôle de régulation des prix des carburants, et de mettre fin ainsi aux abus du monopole de fait qui exerce un poids écrasant sur le consommateur réunionnais.
Un changement de statut de la SRPP tel qu’il est envisagé par M. le Président de Région ne constitue pas, à nos yeux, la solution adaptée à la problématique de la main mise sur la « filière carburants ». Le collectif AAMAR réaffirme donc que la création d’un “Établissement public des carburants”, associant dans la gestion notamment les syndicats, les consommateurs et l’État, doit être étudiée sans plus tarder, car elle relève d’une mesure de nationalisation conforme à l’esprit de la norme constitutionnelle, qui envisage sans équivoque la nationalisation des monopoles de fait.
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