Nouvelle crise dans le monde agricole réunionnais

Répondre rapidement à l’urgence de la situation

3 mars

Alors que le Salon International de l’Agriculture a fermé ses portes le 2 mars, le monde agricole reste dans l’expectative, notamment à La Réunion et à Mayotte, en raison des perspectives peu réjouissantes du secteur face aux intempéries qui ont récemment sévit.

En dépit de l’excellence reconnue des producteurs et agriculteurs des Outremers, poursuivre le travail devient de plus en plus difficile, en raison des effets des changements climatiques impactant les territoires. Mayotte était l’invitée spéciale du SIA 2025, en signe de solidarité suite au désastre que vit l’île après le cyclone Belal.

De leurs côtés, les agriculteurs réunionnais qui avaient déjà connu des dégâts avec le cyclone Belal en janvier 2024, vont devoir y faire de nouveau face après le passage de Garance, dont les vents ont atteint plus de 200 km/h. « Les producteurs sont extrêmement inquiets. Les vents ont dévasté les exploitations, détruisant des récoltes entières, » a explique Joël Sorrès, président du conseil d’administration de l’ODEADOM, au média Outremer360°.

Pour le directeur de l’ODEADOM, Jacques Andrieu, « il est crucial d’accélérer les dispositifs d’aide et de mettre en place des solutions d’assurance adaptées. » Concernant la réponse de l’Etat face aux difficultés des territoires, Joël Sorres a indiqué que « face aux intempéries de plus en plus violentes, le niveau d’intervention politique et la mise en exécution doivent évoluer. »

Le 28 février, les Jeunes agriculteurs de la Réunion ont déploré sur Freedom la situation actuelle après le passage du cyclone Garance. « les agricultrices et agriculteurs de La Réunion subissent de lourdes pertes : cultures dévastées, infrastructures détruites et impact économique majeur sur l’ensemble de la filière agricole ». Ces derniers ont demandé au Préfet de La Réunion, la reconnaissance en urgence de l’état de calamité agricole, afin que les indemnisations puissent être déclenchées sans délai ».

Dans leur communiqué, ils demandent « une accélération des procédures administratives pour éviter les blocages qui fragiliseraient encore davantage les exploitations sinistrées. Une anticipation des besoins en matériaux de reconstruction (bâches, piquets, filets brise-vent, serres, clôtures, etc.), afin d’éviter les pénuries constatées lors des précédents cyclones et permettre une remise en production rapide ».

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