
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Autosuffisance alimentaire —3—
31 décembre 2015
Voici la troisième partie de l’article publié dans la revue de l’ONU Afrique Relance au sujet du riz Nerica.
Parallèlement aux innovations scientifiques qui ont mené à la création du Nerica, l’ADRAO a également expérimenté de nouvelles façons de faire connaître et de distribuer cette variété de riz - par la participation active des agriculteurs eux-mêmes. Il a fallu pour cela rompre avec les pratiques directives des services de vulgarisation agricole en Afrique.
En 1996, l’ADRAO a décidé qu’il valait mieux que les agriculteurs jugent par eux-mêmes le Nerica en le comparant à d’autres variétés, dans le cadre d’une procédure de trois ans connue sous le nom de « sélection variétale participative ». Pendant la première année, l’ADRAO et le personnel de l’organisme national de vulgarisation agricole établissent un « jardin rizicole » dans un village cible, souvent dans le champ d’un agriculteur de premier plan. Ce jardin comprend un grand nombre de variétés différentes de riz : le Nerica, des variétés asiatiques améliorées, des variétés africaines indigènes et d’autres variétés appréciées dans la localité ou dans la région. Les agriculteurs du village sont encouragés à visiter le champ et à suivre la croissance des différentes variétés.
A la fin de la saison, les agriculteurs sont priés de sélectionner cinq variétés et reçoivent des graines à utiliser dans leur propre champ l’année suivante. Une fois ces récoltes obtenues, on leur demande de ne sélectionner que trois variétés. A ce stade, explique M. Nwanze, « on leur dit que s’ils sont vraiment intéressés, ils devront acheter des graines. Cela a valeur de test. Si un agriculteur est prêt à acheter des graines, c’est un signe d’intérêt ».
L’ADRAO a constaté que, en cultivant dans leur champ différentes variétés, les agriculteurs finissaient par apprécier les qualités du Nerica. Ils contribuaient également à faire passer l’information auprès des autres agriculteurs. « Dans le cadre de ce processus, les agriculteurs sont devenus eux-mêmes des agents de vulgarisation, remarque M. Nwanze, leurs voisins et leurs connaissances venaient leur demander des graines. »
D’après M. Gordon Conway, président de la Fondation américaine Rockefeller, qui a contribué au financement des recherches de l’ADRAO sur le Nerica, les méthodes habituelles de vulgarisation agricole, imposées d’en haut, ne conviennent pas à l’Afrique, en raison de la grande diversité écologique du continent. L’ADRAO, dit-il, « a allié avec brio la science de la biotechnologie et une approche axée sur la participation des agriculteurs ».
En s’appuyant sur les expériences qu’elle avait menées en Guinée et dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, l’ADRAO est passée au stade suivant de l’approche participative, en encourageant la création de systèmes communautaires de production de semences. Traditionnellement, les agriculteurs gardent souvent des graines obtenues lors des récoltes pour les semer l’année suivante, mais principalement dans leur propre champ. Dans le cadre du nouveau système (fondé sur une méthode mise au point au Sénégal), les agriculteurs qui souhaitent devenir des producteurs de semences spécialisés apprennent à sélectionner les panicules qui donneront les meilleurs stocks de graines et à préparer, à entreposer et à garder ces semences. Ces agriculteurs peuvent ensuite toucher des revenus supplémentaires en vendant ces graines à d’autres agriculteurs - et contribuer ainsi à développer et à accélérer la diffusion des variétés de Nerica.
(à suivre)
Ernest Harsch, extrait de Afrique Relance
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Messages
31 décembre 2015, 07:41, par Maillot Joseph Luçay
Dans les années 1980, certains petits planteurs des hauts de Saint Paul ont essayé la culture de riz de montagne mais sans grand succès malgré une assistance technique des agents du SUAD et de la chambre d’agriculture de la Réunion .
Avant d’essayer de promouvoir cette nouvelle variété de riz Nérica, il faudrait peut être que les personnes qui ont déjà essayé le riz de montagne à la Réunion puisse faire part de leur expérience et dire pourquoi leurs essais n’ont pas abouti . Cela permettra à eux qui voudraient se lancer dans la plantation du Nérica de commettre les mêmes erreurs .
Le conseil général et la chambre d’agriculture qui ont compétence pour aider les agriculteurs qui veulent se lancer dans de nouvelles productions pourraient s’intéresser de près à cette question et faire tout ce qui est en leur pourvoir pour qu’une nouvelle tentative de produire du Riz à la Réunion ne soit pas de nouveau vouée à l’échec .
31 décembre 2015, 07:50, par Maillot Joseph Luçay
Dans les années 1980, certains petits planteurs des hauts de Saint Paul ont essayé la culture de riz de montagne mais sans grand succès malgré une assistance technique des agents du SUAD et de la chambre d’agriculture de la Réunion .
Avant d’essayer de promouvoir cette nouvelle variété de riz Nérica, il faudrait peut être que les personnes qui ont déjà essayé le riz de montagne à la Réunion puissent faire part de leur expérience et dire pourquoi leurs essais n’ont pas abouti . Cela permettra à eux qui voudraient se lancer dans la plantation du Nérica de ne pas commettre les mêmes erreurs que leurs anciens .
Le conseil général et la chambre d’agriculture qui ont compétence pour aider les agriculteurs qui veulent se lancer dans de nouvelles productions pourraient s’intéresser de près à cette question et faire tout ce qui est en leur pourvoir pour qu’une nouvelle tentative de produire du Riz à la Réunion ne soit pas de nouveau vouée à l’échec .
Ce n’est qu’une fois que l’on aura démontré que la culture du riz pourra être rentable tant économiquement que socialement que l’on pourra vraiment lancer
une nouvelle filière rizicole réunionnaise qui pourra obtenir un large soutien des organismes financiers , et de la solidarité européenne , nationale et locale .