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Rencontre des ministres des Finances du G20 avant le Sommet mondial du 15 novembre
10 novembre 2008, par
Cette réunion ministérielle doit préparer le Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement convoqué par le président américain George W. Bush le 15 novembre à Washington, sous la pression des Européens, pour tenter de trouver une réponse coordonnée à la crise mondiale. A l’ouverture de la réunion samedi, le Président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a réclamé des changements dans la gestion des institutions financières internationales afin de créer une « nouvelle architecture financière » accordant un rôle plus important aux pays en développement. ’Lula’ a observé que la foi aveugle dans l’autorégulation des marchés s’était écroulée comme « un château de cartes » après la crise financière. Il a enfin demandé aux pays développés d’apporter une réponse au ralentissement économique causé par la crise du crédit.
Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales du G20 ont commencé samedi à Sao Paulo une réunion sur la crise financière mondiale. Le Brésil accueille une réunion annuelle des responsables des Finances du G20 qui a pour mission de préparer un Sommet d’urgence, le week-end prochain à Washington, consacré à la crise économique et financière mondiale.
La réunion a été ouverte par le Président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Procéder à de vrais changements
« La crise nous donne l’occasion de procéder à de vrais changements. Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas, nous n’avons pas le droit d’échouer », a lancé Lula en soulignant la nécessité de « nouveaux mécanismes ». Le Président brésilien prône un rôle accru des pays émergents : « Le G7 ne peut pas contrôler seul la situation financière mondiale plus longtemps, estime le Président Lula. La contribution des pays émergents est essentielle ».
Les ministres devaient tenter d’esquisser une réforme du système financier mondial réclamée avec force par les Européens et les grands pays émergents.
Lula s’exprimait lors d’une réunion à Sao Paulo des ministres des Finances et des banquiers centraux du G20, qui regroupe des pays développés et émergents.
L’ancien dirigeant syndical a souligné que des millions de personnes risquaient de perdre leur emploi et que la pauvreté risquait de s’accroître dans de nombreuses économies émergentes.
La crise est la conséquence d’une foi aveugle dans la capacité des marchés à s’autoréguler
« Cette crise a débuté dans les économies développées », a souligné Lula. « Elle est la conséquence d’une foi aveugle dans la capacité des marchés à s’autoréguler et, dans une large mesure, au manque de contrôle sur les acteurs financiers ».
Réuni la veille à Sao Paulo, le groupe dit des "BRIC" - Brésil, Russie, Inde et Chine - avait adopté pour la première fois une position commune en réclamant une réforme des institutions comme le Fonds monétaire international, afin de prendre en compte leur place grandissante dans l’économie mondiale.
Des géants de l’exportation tels que la Chine et les Etats pétroliers du Golfe ont amassé des centaines de milliards de dollars de réserves qui pourraient aider le FMI à soutenir des pays plus petits à surmonter la crise qui a ébranlé les marchés financiers et leurs monnaies.
Mettre fin à la domination des Etats-Unis et d’autres économies développées dans la prise de décisions concernant les finances mondiales
Lula, qui critique depuis longtemps la domination des Etats-Unis et d’autres économies développées dans la prise de décisions concernant les finances mondiales, a déclaré qu’un consensus se dégageait sur le fait que les pays du G7 ne sont plus capables d’œuvrer seuls.
« Il est temps de conclure un pacte entre gouvernements pour bâtir une nouvelle architecture financière pour le monde », a soutenu Lula.
Les ministres des Finances de l’Union européenne apportent leur soutien aux propositions françaises pour une nouvelle architecture financière mondiale
Certains dirigeants européens ont estimé que ce Sommet apportait l’occasion de jeter les bases d’importants changements dans la gestion du système financier mondial.
Les pays émergents continuaient dimanche leurs discussions avec les pays développés à Sao Paulo pour renforcer leur poids dans la gouvernance économique mondiale, alors que la tourmente financière continue de menacer les établissements financiers et l’économie mondiale.
Risham Badroudine
Qu’est-ce que le G20 ?
Présidé par le Brésil, le G20 concentre 85% du PIB de la planète et les deux tiers de sa population.
Il rassemble 7 pays aux économies avancées (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), l’Union européenne, plus les principaux pays émergents (Afrique du Sud, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Brésil, Chine, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Mexique, Russie et Turquie).
Les dirigeants de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne participent également aux débats.
Risham Badroudine
Nicolas Sarkozy évalue le coût de la crise à 800 milliards d’euros pour l’Europe
Nicolas Sarkozy évalue le coût de la crise économique pour l’Europe à 800 milliards d’euros, selon le député apparenté communiste Jean-Pierre Brard, reçu jeudi à l’Elysée.
« Le coût de la crise au sein de l’Union, c’est environ 800 milliards d’euros. C’est lui qui l’évalue et ça résulte d’une discussion avec ses collègues, en particulier avec (le Premier ministre britannique) Gordon Brown », a expliqué M. Brard, à l’issue d’une rencontre entre le président de la République et un groupe de parlementaires chargés de réfléchir à la réforme du capitalisme.
Selon le député de Seine-Saint-Denis, il s’agit du coût de « la casse liée à la crise ». Nicolas Sarkozy aurait estimé lors de cette réunion que « nous ne sommes pas sortis de la crise », « nous sommes encore en plein dedans ». Le président « a évoqué cet ordre de grandeur », a confirmé un autre participant à la réunion, qui a souhaité conserver l’anonymat
RB
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