
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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Vers l’autosuffisance alimentaire de l’Afrique : conséquence de la guerre en Ukraine
20 juillet 2022
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le 15 juillet 2022, à Abidjan, l’octroi d’un prêt de 62,99 millions d’euros au Cameroun. Le financement va permettre au pays d’augmenter la production des principales cultures agricoles (riz, maïs, sorgho, mil, soja, pomme de terre, huile de palme et cultures maraichères), afin d’atténuer l’impact de la crise alimentaire qu’entraîne la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
« Ce financement va permettre aux autorités d’acquérir d’urgence les intrants agricoles nécessaires à la campagne agricole en cours et à venir et faciliter le conseil aux producteurs, tout en stimulant la dynamique des réformes indispensables à l’amélioration de la gouvernance du secteur agricole », explique Serge N’guessan, directeur général du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale, basé à Yaoundé.
Le financement est octroyé par la Banque africaine de développement, l’une des trois entités du Groupe de la Banque.
Le programme va surtout consister à mettre des semences à la disposition des producteurs. Ainsi, 1 720 tonnes de semences de riz, 2 500 tonnes de maïs, 130 tonnes de sorgho, 2 400 tonnes de pommes de terre, 1,12 million de graines prégermées de palmier à huile, 132 tonnes de soja, 4 tonnes de semences maraîchères (tomate) et 67 tonnes de semences de blé leur seront distribuées.
Les petits producteurs, parmi lesquels des femmes, auront également accès aux intrants agricoles — engrais NPK (azote, phosphore, potassium) et urée — à des prix subventionnés à hauteur de 30 %. Autre volet, parmi les plus innovants, du programme : la numérisation de la distribution des intrants agricoles. En cours de déploiement, la phase pilote concerne aujourd’hui les filières café et cacao ; mais elle sera étendue aux filières vivrières.
Les investissements de la Banque vont aider le Cameroun à produire 221 449 tonnes de maïs, 172 000 tonnes de riz, 9 750 tonnes de sorgho, 24 000 tonnes de pommes de terre, 45 000 tonnes d’huile de palme, 4 000 tonnes de soja, 120 000 tonnes de cultures maraîchères (tomates, notamment) supplémentaires. Et, dans le cadre du déploiement du programme, 1 550 postes agricoles et 367 centres d’éducation et d’actions communautaires agricoles vont être transférés aux communes.
L’État camerounais va ainsi disposer de ressources extraordinaires pour financer sa campagne agricole, tant celle en cours que celle à venir. Mais, le programme va surtout profiter aux agriculteurs — femmes et hommes —, aux importateurs et distributeurs d’intrants, aux entreprises des filières des oléagineux et céréalière et, de façon plus générale, à l’ensemble de la population camerounaise.
Pour faire face aux effets de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui a provoqué une flambée des prix des denrées alimentaires, le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a autorisé le 20 mai 2022, la mise en place d’une Facilité africaine de production alimentaire d’urgence de 1,5 milliard de dollars. La facilité vise à fournir des semences agricoles à 20 millions de producteurs sur le continent. Les filières concernées en priorité sont le blé, le maïs, le riz et le soja. L’objectif est de produire 38 millions de tonnes de nourriture supplémentaires au cours des deux prochaines années, d’une valeur de 12 milliards de dollars.
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