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Crise financière
19 novembre 2008, par
Plusieurs responsables de pays émergents et en développement ont salué lundi 17 novembre les résultats du Sommet du G20. Mais ils ont malgré tout exprimé leur « vive préoccupation » concernant l’impact de la crise économique sur les pays les plus pauvres. Car, même si le Sommet du G20 a bien réaffirmé samedi « l’importance des engagements en matière d’aide au développement », les pauvres de la planète sont habitués aux promesses non tenues. Il est à noter que pour la première fois à côté des économies industrialisées, le G20 de samedi a imposé une forte présence des pays émergents.
Les dirigeants des pays pauvres ont salué l’engagement des pays du G20 en faveur de l’aide au développement, mais ils craignent que dans le contexte de crise économique, ces nouvelles promesses ne restent lettres mortes.
Dans une déclaration publiée lundi lors des Journées européennes du développement, à Strasbourg, plusieurs responsables sud-américains et africains, dont le président de la Commission de l’Union africaine Jean Ping, ont « salué les résultats du Sommet de Washington ».
« Nous exprimons notre détermination à contribuer à la protection de la sécurité financière internationale et soutenons l’objectif de faire progresser les travaux sur les réponses à apporter à la crise financière en vue du prochain Sommet d’avril 2009 à Londres », ont-ils indiqué dans cette déclaration, également signée par les ministres du Développement de plusieurs pays de l’Union Européenne.
Quel impact sur les pays en développement ?
Mais ils ont également exprimé leur « vive préoccupation au sujet de l’impact de ces crises sur les pays en développement, particulièrement les plus vulnérables d’entre eux, et sur la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement », qui vise à réduire la pauvreté de moitié d’ici 2015, et ont donc insisté pour que l’aide au développement « représente un élément essentiel de la réponse aux crises ».
« La prise de conscience collective qui se dégage des conclusions du Sommet du G20 est un espoir pour les pays pauvres de la planète, qui ne veulent aucunement être déçus », a résumé le président du Bénin, Thomas Yayi Boni, en clôture des Journées du développement.
Les pauvres de la planète sont habitués aux promesses non tenues
Même si le Sommet du G20 a bien réaffirmé samedi « l’importance (des) engagements en matière d’aide au développement », les pauvres de la planète sont habitués aux promesses non tenues.
« Dans ses expériences douloureuses de pauvreté et de marginalisation, Haïti a souvent été lassé de promesses creuses d’aide internationale. Trop souvent des leurres ! », a ainsi dénoncé Michèle Pierre Louis, Premier ministre d’un des pays les plus pauvres de la planète. « Il est donc temps de s’engager et de délivrer l’aide », a-t-elle ajouté.
Lors du dernier Sommet de la FAO à Rome, « nous avons mobilisé 12 milliards de dollars de promesses, mais aujourd’hui, 1 milliard est réellement mis en place », a de son côté noté le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré.
Réformes des institutions de Bretton Woods
Pour la première fois, à côté des économies industrialisées, le G20 de samedi a imposé une forte présence des pays émergents, avec des “poids lourds” comme la Chine, l’Inde, le Brésil ou l’Afrique du Sud. Donnant, par là même, un coup de vieux aux traditionnels G7 ou G8 dont ils sont exclus. Et ces pays ne se sont pas contentés de faire acte de présence à Washington. « La représentation et la participation des économies émergentes et en développement (dans le FMI et la Banque mondiale) doivent être accrues, mentionne le communiqué du Sommet. Nous sommes déterminés à faire progresser la réforme des institutions de Bretton Woods de manière à ce qu’elles reflètent mieux l’évolution des poids économiques respectifs dans l’économie mondiale, afin d’accroître leur légitimité et leur efficacité ».
Risham Badroudine
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