
La Chine doit apporter une aide plus substantielle à Cuba
27 juin, parÉtouffée par un état de siège économique depuis plus de six décennies, Cuba traverse une situation d’une extrême gravité. La Chine, partenaire (…)
Négociation des accords commerciaux transatlantiques
5 février 2015, par
Les sénateurs ont adopté, mardi 3 février, à l’unanimité le projet de résolution sur le mécanisme de règlement des conflits entre l’Etat et les investisseurs étrangers prévus par les accords transatlantiques TAFTA.
Les deux accords transatlantiques, l’un avec les Etats-Unis et l’autre avec le Canada, prévoient un mécanisme juridique des différends entre les entreprises et les États. Ainsi, des entreprises qui estiment qu’une décision prise par un Etat lui porte préjudice, peut porter plainte contre un Etat devant une cour privée.
Ce dispositif est très critiqué par des élus et associatifs. Selon le Collectif Non TAFTA/TTIP (Trans Atlantic Free Trade agreement/ Transatlantic Trade and Investment Partnership), « cette instance arbitrale disposerait du pouvoir d’invalider des réglementations sur le seul motif qu’elles constituent des atteintes au libre commerce, mais aussi de faire payer des amendes directement prélevées sur le trésor public des Etats ».
Le collectif précise que le mécanisme « constituerait une atteinte insupportable à la souveraineté des peuples et à la démocratie ». Face à ce mécanisme d’arbitrage présentant de nombreux « dangers inhérents », le sénateur communiste Michel Billout (groupe CRC) et plusieurs de ses collègues, dont Paul Vergès, ont présenté une proposition de résolution européenne sur le règlement des différends entre investisseurs et États dans les projets d’accords commerciaux entre l’Union européenne, le Canada et les États-Unis.
Cette proposition, adoptée à l’unanimité, propose au gouvernement d’envisager avec les États-Unis, un système interétatique de règlement des différends investisseur/État dans le partenariat transatlantique en cours de négociation, mais également de garantir juridiquement le droit des États à réglementer sans limite.
Le texte souhaite aussi modifier la procédure arbitrale, afin d’assurer la pleine transparence des débats et la publicité des actes, l’indépendance et l’impartialité des arbitres et la mise en place d’un mécanisme d’appel devant un tribunal indépendant.
Enfin les sénateurs ont convié le Gouvernement à envisager le recours à un mécanisme de règlement interétatique des différends en matière d’investissements, voire renoncer à tout mécanisme de règlement des différends en matière d’investissements avec le Canada.
Michel Billoud, auteur de la résolution, a expliqué au site d’information Public Sénat, que « l’Etat risque d’être sanctionné en cas de décisions d’ordre sanitaire, social et environnemental », ce qui lui « paraît relativement insupportable ». Pour Yannick Jadot, député européen pour Europe Ecologie Les Verts (EELV), ce mécanisme est « extrêmement dangereux ».
Dangereux car, si l’accord entre l’Union européenne et les Etats-Unis est mit en vigueur, « des sociétés américaines pourraient attaquer la France parce qu’elle a interdit les cultures d’OGM, ou qu’elle a déclaré un moratoire sur les gaz de schiste, ou qu’elle a interdit le bisphénol A », a indiqué ce dernier.
De son côté, le sénateur UMP, André Reichardt, et vice-président de la commission des affaires européennes, a assuré que « le risque, c’est que cette médiation se fasse au détriment des Etats, et qu’ils soient amenés à payer des sommes astronomiques à des investisseurs étrangers ».
Par exemple, des entreprises européennes ont poursuivi l’Egypte contre l’augmentation du salaire minimum, ou contre la limitation des émissions toxiques au Pérou. Le géant de la cigarette Philip Morris a porté plainte contre l’Australie et l’Uruguay devant un tribunal spécial suite à des législations anti-tabac jugées trop contraignantes.
Face à de tels dangers, les sénateurs sont partagés entre la suppression totale de l’arbitrage privé et l’amélioration du dispositif, via des garanties de transparence sur l’impartialité des arbitres et l’instauration d’une juridiction d’appel. Ainsi, le système d’arbitrage deviendra « aussi encadré que la justice dans nos pays », a expliqué Michel Billout, qui propose « une forme d’arbitrage d’Etat à Etat comme au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce », ou encore de revenir « aux juridictions nationales avec une juridiction d’appel internationale ».
Le député européen, Yannick Jadot, veut la suppression « pure et simple » de l’arbitrage privé. « On n’améliore pas un système mauvais par principe », a-t-il déclaré, car « on a des systèmes judiciaires suffisamment développés pour traiter des conflits commerciaux ». Ce dernier a dénoncé l’existence d’une « juridiction privée » pour arbitrer ce type de conflits.
Pour lui, il s’agit d’une justice d’exception, qui va « au-dessus des juridictions publiques », et dans laquelle le règlement des conflits d’intérêts « se fait au détriment de l’intérêt général ». Le sénateur écologiste a assuré que ce texte était « un transfert inacceptable de souveraineté démocratique des citoyens vers les firmes multinationales ». De son côté, le secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Matthias Fekl, souhaite la réouverture des négociations sur l’accord entre l’Union européenne et le Canada, prises fin en septembre dernier.
Étouffée par un état de siège économique depuis plus de six décennies, Cuba traverse une situation d’une extrême gravité. La Chine, partenaire (…)
La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) a publié aujourd’hui son Rapport phare sur le commerce africain 2025, intitulé « Le commerce (…)
Au 1er trimestre 2025, à La Réunion, l’emploi salarié augmente de nouveau après trois trimestres moroses. Les créations d’emplois dans le secteur (…)
Selon certaines conditions, l’État pourra ordonner la démolition dans un délai de 24 heures d’un « habitat informel » construit il y a moins de 7 (…)
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Le conclave des retraites initié par le premier ministre, François Bayrou, pour éviter la censure de son gouvernement, devait s’achever le 17 juin (…)
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Selon l’Insee, la pollution carbone de la France a représenté en 2024 environ 400 millions de tonnes en équivalent CO2 (MtCO2e). Les émissions en (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Messages
6 février 2015, 14:39, par NonMerci
La mobilisation contre les Traités Transatlantiques continue !
*** plus de 1 300 000 signatures en Europe pour l’ICE auto-organisée après le refus de la commission de valider l’ICE initiale *** et ce n’est qu’un début ***
Pour 11 pays le quorum est dépassé : Allemagne, Grande Bretagne, Autriche, Finlande, France, Slovénie, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne, l’Irlande et la Belgique.
Nous pouvons et nous devons faire beaucoup plus pour faire bouger la Commission européenne
SIGNER et FAIRE SIGNER est le mot d’ordre ---> https://stop-ttip.org/fr/signer/
— - les infos et les liens ---> http://stoptafta.wordpress.com/2014/10/07/initiative-auto-organisee-de-citoyens-europeens-contre-ttip-et-laecg/