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Etude de l’INSEE sur un des composants de la formation des prix
23 mars 2016
L’INSEE a dévoilé hier les résultats d’une étude sur les taux de marge des entreprises à La Réunion. À l’exception des industries agro-alimentaire et métallurgiques, les valeurs observées sont plus importantes qu’en France. La défiscalisation et les exonérations de cotisation sont une explication. Ce taux de marge plus important montre que les fruits de la croissance sont bien inégalement répartis à La Réunion, car le chômage ne cesse d’augmenter. Quant aux prix, ils sont plus élevés à La Réunion. Voici le communiqué présentant le résultat de l’étude.
Dans le secteur du commerce, les 3 700 entreprises réunionnaises ont un taux de marge plus grand qu’en France (34 % de la valeur ajoutée, contre 25 % en France). Le commerce de gros alimente cet écart avec la France (51 % de la valeur ajoutée contre 28 %). Le commerce de gros à La Réunion est sans doute de nature différente, plus capitalistique et donc mobilisant plus d’investissements. Dans le commerce de détail et automobile, les taux de marges sont proches de la France. Dans l’ensemble, le commerce réunionnais est moins endetté et dégage des bénéfices proches du niveau national.
Autre indicateur, le taux de marge commerciale mesure la différence entre le prix de vente et le prix d’achat rapportée au prix d’achat. Il est comparable à la France pour le commerce de gros et est légèrement inférieur pour le commerce de détail. Par contre, le taux de marge commerciale est plus élevé à La Réunion pour le commerce automobile (+ 7 points).
Les 5 800 entreprises réunionnaises des services marchands ont également un taux de marge plus élevé qu’en France : 27 % de la valeur ajoutée contre 23 % en France. Quatre secteurs présentent un taux de marge nettement supérieur à La France : l’hébergement et restauration, l’information et communication, l’enseignement privé-santé humaine et action sociale (hors secteur public) et les autres services aux particuliers. Pour deux d’entre eux, l’hébergement et restauration et les autres services aux particuliers, ce taux de marge élevé se conjugue avec un bénéfice également supérieur à La France. à l’opposé, les services aux entreprises et les activités immobilières ont des taux de marges faibles. Leur taux d’investissement et leurs bénéfices sont également en retrait.
Dans le secteur de la construction, les 2 500 entreprises réunionnaises ont un niveau élevé d’investissement : 17 % de la valeur ajoutée soit trois fois plus qu’en France. Elles le financent par l’endettement et par une marge plus importante qu’au niveau national, stimulée par des allègements de cotisations patronales et grâce à des dispositifs de défiscalisation. Mais l’endettement pèse sur les résultats tant au niveau du compte d’exploitation que des bénéfices qui sont deux fois plus faibles qu’en France.
Dans le secteur industriel, les industries alimentaires et de la métallurgie dégagent à La Réunion un taux de marge équivalent à leurs homologues de métropole. Les consommations intermédiaires pèsent toutefois un peu plus dans leur chiffre d’affaires probablement du fait de l’éloignement géographique et d’un marché plus restreint. Ainsi, les coûts de production représentent 81 % du chiffre d’affaires dans les industries alimentaires (contre 78 % en France).
Les entreprises de fabrication de produits en caoutchouc et plastiques ont un taux de marge nettement supérieur à La Réunion. Elles ne fabriquent pas les mêmes produits qu’en France. Ces trois industries sont moins endettées qu’en France et autofinancent largement leurs investissements. Les bénéfices dégagés sont globalement supérieurs dans les trois secteurs.
La valeur ajoutée dégagée par les 578 entreprises du secteur des transports terrestres est inférieure à La Réunion : elle s’élève à 32 % du chiffre d’affaires contre 38 % en France en raison de consommations intermédiaires élevées. Néanmoins, le taux de marge de ces entreprises est près de deux fois plus grand à La Réunion (19 % contre 11 % en France). Cette marge permet probablement aux entreprises de ce secteur de financer leurs investissements qui sont supérieurs à la France.
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