“Iles Vanille” : le modèle de Didier Robert bat de l’aile

« Tourisme : Une basse saison marquée par un taux d’occupation en chute libre »

2 août 2011

Être à la remorque de nos voisins et espérer bénéficier d’une part de leurs touristes, voilà le concept des “Îles Vanille”. Mais chez nos voisins, les mauvaises nouvelles s’accumulent dans l’industrie touristique, la dernière en date est une baisse importante de la fréquentation des hôtels. C’est ce qu’indique un article de notre confrère ’l’Express’.

« Une étude réalisée par l’AHRIM (Association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice) montre en effet une basse saison maussade. La moitié des 7.755 chambres retenues dans cette étude est restée inoccupée au mois de juin. Cette analyse mensuelle réalisée par l’AHRIM dépend toutefois du nombre d’hôtels qui soumettent leurs données respectives.
Dans une récente interview au quotidien “l’Express”, le président de l’AHRIM, Jean-Jacques Vallet, avait affirmé que la chute du taux d’occupation est due, en premier lieu, « au poids de la dette qui pèse très lourd dans les bilans ».
Puis, la guerre des prix est aussi la cause de cette baisse. Une guerre qui a commencé en début de la crise. « Aujourd’hui, il est difficile pour les établissements haut de gamme de remonter leurs prix, car la reprise du tourisme et de l’économie est très timide », a-t-il souligné.
La roupie forte n’arrange pas non plus les choses, toujours selon Jean-Jacques Vallet. Ce dernier explique qu’en dépit d’une hausse du nombre de visiteurs, la roupie forte pousse les touristes à dépenser moins.
Ces derniers se tournent alors vers les trois-étoiles, poussant ainsi les établissements hôteliers haut de gamme à casser leurs prix.
Résultat : la plupart des opérateurs font face à une profitabilité réduite ou inexistante, et même des pertes pour certains.
Pour remédier à la situation, Jean-Jacques Vallet propose un accroissement de la capacité des sièges d’avion et des prix de billets comparables aux destinations concurrentes. La valeur de la roupie devra aussi être revue, affirme le président de l’AHRIM.
À noter que Maurice a accueilli 68.214 visiteurs en mai, contre 71.055 touristes à la même période en 2010. L’Europe a accusé une baisse de 7,2%, soit 39.081 touristes, contre 42.117 en mai 2010. La France, qui est notre principal marché touristique, a affiché une chute de 13%, - 18.997 visiteurs, contre 21.841 en 2010. »

Didier Robert

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus