
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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23 décembre 2008, par
Nous avons montré dans notre édition du 17 décembre 2008 qu’un seul homme, Bernard Madoff, a réussi à faire plonger toute l’économie mondiale à travers une escroquerie évaluée à plus de 50 milliards de dollars. Escroquerie qui entraîne une répartition inégale des richesses, où quelques multinationales réalisent des profits faramineux sur le dos des plus pauvres, où quelques pays accaparent près de 80% de la richesse mondiale.
Le modèle actuel qui repose sur la spéculation relève d’une escroquerie. Rappelons-nous, à la date du 4 juillet 2008, le baril du pétrole frôlait les 150 dollars. Comment expliquer que 5 mois après, ce même baril soit à 40 dollars ? Il a perdu plus de 100 dollars en quelques mois !
Bénéfices record des multinationales qui résultent de la spéculation
Lorsque les prix des matières premières atteignaient des sommets, cela ne relève que de la pure spéculation. Ce prix vertigineux de 150 dollars le baril a permis aux grandes compagnies pétrolières de réaliser des bénéfices record en 2008. 53 milliards de bénéfices sur les 9 premiers mois de l’année pour les 5 plus grandes compagnies.
Ces bénéfices sont réalisés sur le dos des consommateurs qui payent un prix fort à la pompe pour enrichir les poches des actionnaires. Ce sont donc les consommateurs qui payent les marges bénéficiaires des compagnies pétrolières.
La spéculation à l’origine de la crise alimentaire
Cette analyse sur le baril du pétrole est aussi valable pour toutes les matières premières, mais également pour les aliments comme le riz. Le monde a frôlé l’une des plus graves crises alimentaires mondiales suite à une flambée des prix alimentaires. Comme le déclarait Estéban Lazo Hernansez, Vice-président cubain, lors du Sommet présidentiel "Souveraineté et sécurité alimentaire - Aliments pour la vie" le 7 mai 2008 à Managua (Nicaragua), « les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2005, nous payions la tonne de riz 250 dollars ; aujourd’hui, nous la payons 1.050, le quadruple. Nous payions la tonne de blé 132 dollars ; aujourd’hui, nous la payons 330, deux fois et demie plus. Nous payions la tonne de maïs 82 dollars ; aujourd’hui, nous la payons 230, quasiment le triple. Nous payions la tonne de lait en poudre 2.200 dollars ; aujourd’hui, nous la payons 4.800. C’est là une situation perverse et intenable. Cette réalité a des retombées internes sur les marchés de la plupart des pays de notre région et du monde, touchant directement la population, en particulier les plus pauvres, et poussant à l’indigence des millions de personnes. Certains pays, voilà à peine quelques décennies, se suffisaient à eux-mêmes en riz et en maïs, mais les recettes néolibérales du FMI les ont incités à libéraliser leur marché et à importer des USA et d’Europe des céréales subventionnées, ce qui a abouti à la suppression de la production nationale. Compte tenu de la flambée des cours susmentionnée, toujours plus de personnes ne peuvent plus se nourrir de ces aliments de base. Il n’est donc pas surprenant qu’elles protestent, qu’elles descendent dans la rue afin de trouver le moyen de donner à manger à leurs enfants ».
Répartition inégale des richesses
Aujourd’hui, quelques multinationales font des profits faramineux sur le dos des plus pauvres. L’Occident accapare 80% de la richesse terrestre pour 20% de la population mondiale, qui résulte d’un pillage opéré depuis la colonisation. La production agricole mondiale actuelle suffirait à nourrir de façon plus que raisonnable chaque être humain de la planète si sa répartition était faite de façon équitable.
Risham Badroudine
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