Agence française de développement

Un bon bilan

12 mai 2005

Des moyens financiers plus importants. Davantage de transferts de savoir-faire. La production de l’Agence française de développement à La Réunion (AFD), s’élève à près d’un milliard d’euros dans l’économie réunionnaise.
C’est ce qu’a annoncé Patrick Peaucellier, son directeur, hier lors de la présentation du bilan des activités de l’agence pour 2004.

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Patrick Peaucellier, directeur de l’Agence française de développement (AFD), est satisfait du bilan de cet organisme qui intervient en faveur de la réalisation d’infrastructures à caractère économique et social.
En 2004, les engagements sur prêts de l’AFD s’établissent à 175,7 millions d’euros dont 83 millions pour le secteur public. Sur ce dernier montant, 70 millions vont aux grosses collectivités, 10 millions à la Chambre de commerce, 1,4 million aux sociétés d’économie mixte, 1,5 million aux hôpitaux et 300.000 euros aux petites communes. Ce qui constitue pour le directeur, "le record de ces dernières années".
Les engagements de prêts s’élèvent à 28,4 millions en faveur du secteur financier, 2,5 millions d’euros en faveur du secteur privé non bancaire et à 61,8 millions d’euros en financements de la commande publique. En sus de cette activité, l’AFD a octroyé un volume global de garanties de 73,9 millions d’euros.
Concernant l’évolution des engagements de garantie valides et des encours de prêts gérés par l’AFD à La Réunion, les données indiquent une activité de gestion et de recouvrement de 3.005 crédits immobiliers, soit un coût global de 94, 5 millions d’euros pour le compte du Crédit foncier de France (CFF). Au 31 décembre 2004, l’AFD gérait dans l’île 3.378 prêts, ce qui représente un encours global de 878 millions d’euros et près de 12.300 engagements de garanties valides, équivalant à un risque total de 265, 8 millions d’euros.

Des conditions bonifiées aux entreprises

À noter également que depuis fin 2003, l’AFD dispose du Prêt aidé à l’investissement (PAI), un produit dédié à la promotion des investissements privés des PME/PMI. Le PAI, indique Patrick Peaucellier, "a un taux très bas". Il ajoute que "ces prêts sont accordés au secteur financier dans le cadre des lignes de crédit destinées au refinancement des crédits d’investissements de PME. Ils font l’objet d’une dotation annuelle à chaque banque candidate. De plus, des conditions contractuelles de taux et de durée sont fixées afin de permettre à l’entreprise emprunteuse de bénéficier de conditions bonifiées".
Par ailleurs, l’AFD représente le Groupe Oséo pour le financement de la commande publique. Depuis le 1er octobre 1999, l’organisme assure conjointement avec Oséo-SOFARIS la gestion du Fonds DOM. Ce dernier est un fonds de garantie destiné à faciliter l’accès au crédit des entreprises locales. L’AFD gère également le Fonds de garantie unifié à l’habitat de La Réunion (FGUHR). En 2004, le Fonds DOM représentait 95% des octrois d’Oséo-SOFARIS. Sur les 718 dossiers acceptés l’année dernière, 379, soit 52,8%, correspondent à des créations d’entreprises.
Patrick Peaucellier a aussi souligné que l’AFD et le Conseil régional étudient les possibilités d’augmentation de capital de Société Réunion Développement, une société de capital. L’AFD apporterait à ce projet une contribution d’un million d’euros et la Région de 1,5 million.
À noter qu’outre l’aide financière, l’AFD apporte également aux entreprises son savoir-faire en matière d’idées, d’où l’organisation, les mercredi 18 et jeudi 19 mai 2005, d’un séminaire, en collaboration avec la Caisse de Dépôts, destiné aux grandes collectivités. Elle tiendra un autre séminaire (formation et information) destiné aux communes et groupements de communes sur les thèmes des investissements et de la gestion financière.


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