
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
PRIX DES CARBURANTS
5 décembre 2008, par
Une marche contre le prix élevé des carburants en Guyane a réuni mercredi à Cayenne 7.000 personnes, selon les organisateurs. C’était une marche pour le respect, car le peuple guyanais veut qu’Yves Jégo et le Président Sarkozy les respectent. Aujourd’hui, seul l’Etat peut débloquer la situation, car il est le seul interlocuteur des pétroliers.
Partie du jardin botanique de Cayenne, la marche qui a réuni 7.000 personnes mercredi à Cayenne a abouti après deux kilomètres de défilé à la place des Palmistes, un endroit qui jouxte la Préfecture. Il s’agissait de montrer que l’ensemble du peuple guyanais est partie prenante dans ce mouvement.
Les manifestants ont défilé le long des artères du centre-ville en clamant le slogan : « 50 centimes d’euros, c’est ce que nous voulons ! », et demandant à Yves Jégo, secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, de les « écouter », rapporte l’AFP.
« ... une baisse de 50 centimes d’euros et rien d’autre »
« La population guyanaise s’est réveillée et le gouvernement doit s’en rendre compte et céder, car nous voulons une baisse de cinquante centimes d’euros et rien d’autre », a confié un manifestant à Reuters.
En tête de cortège figuraient les présidents des Conseils régional, général et les représentants de la Coordination des transporteurs et des consommateurs, qui ont lancé le mouvement le 24 novembre, bloquant les principaux axes routiers de Guyane.
« C’est aussi une marche pour le respect, nous voulons qu’Yves Jégo et le président Sarkozy nous respectent », a déclaré une manifestante.
Comme le souligne Victorin Lurel, député et président de la Région Guadeloupe, les 10 millions d’euros proposés par Yves Jégo au Conseil régional de Guyane en échange d’une baisse des taxes perçues sur les carburants étaient inscrits dans un fonds qui n’a pas encore vu le jour.
Pour Christiane Taubira, « pourquoi le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer peut-il multiplier les euros ? Parce qu’il prend le pari de ne pas s’en servir. Vendredi, 5 millions d’euros, dimanche, 10 millions. Bigre ! Et les pétroliers baissent leur prix à la pompe de 30 centimes. En un week-end ! Avis aux mécréants, les miracles existent. Mais les règles de la comptabilité publique aussi. Donc, où se trouvent les 10 millions d’Yves Jégo ? ».
Et de rajouter : « Et tandis que les maires se divisent et se disputent sur les petits pains d’euros, espérant lancer des travaux et offrir un gagne-pain à des administrés chômeurs qualifiés, silence est fait sur la marge de ces pétroliers qui, en deux jours, renoncent à 30 centimes par litre sur 150 millions de litres ; silence sur la durée de la baisse ; exit la transparence sur la formation des prix. Les grands élus de Guyane, qui s’étaient rendus à Paris à la mi-octobre pour alerter le gouvernement, ont demandé une expertise sur la composition du prix du fournisseur unique. Il paraît que le prix administré a été inventé pour que, en situation de monopole, l’Etat garantisse un juste prix aux citoyens. En Guyane, c’est bizarre, il a tourné ! Comme du lait sûri. Je ne sais plus dans quel jeu de hasard, de l’amour ou de la feuillée on peut faire une mise sans la montrer. C’est de toute façon un jeu de dupes ».
De son côté, la ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer Michèle Alliot-Marie a affirmé à l’Assemblée nationale « qu’un effort doit être fait de la part du Conseil régional de Guyane ».
L’État doit assumer ses responsabilités
Dans notre édition d’hier, nous avons montré que les taxes prélevées en Guyane et en général dans les 4 DOM sont nettement inférieures au prélèvement effectué en France.
Rappelons aussi que c’est l’Etat qui fixe les prix des carburants dans les DOM. C’est l’Etat qui discute avec les pétroliers pour déterminer le niveau des prix. Le seul interlocuteur des pétroliers, c’est l’Etat.
Aujourd’hui, ce dernier protège les pétroliers. Il n’assume pas ses responsabilités. Il ne peut pas se laver les mains et renvoyer le problème aux les collectivités. Dans un pays démocratique, l’Etat doit être aux côtés du peuple et non aux côtés des spéculateurs.
Soit l’Etat assume ses responsabilités, soit il passe la main en totalité aux collectivités et arrête de protéger les pétroliers. Si le président de la Région Guyane parle de « langage de vérité », c’est qu’actuellement, l’Etat, et dès le début de la crise, s’est engagé dans une campagne de dénigrement des collectivités d’Outre-mer. Aujourd’hui, seul l’Etat est habilité à fixer le prix des carburants dans les DOM. Et si cela ne baisse pas suffisamment, c’est parce que les représentants de l’Etat ne font pas leur travail.
Risham Badroudine
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)