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Implantation des Brasseries Bourbon en zone portuaire
13 novembre 2004
Le maire Jean-Yves Langenier a rendu public hier le recours que sa collectivité intente, pour faire annuler la décision de la commission permanente du Conseil général, le 20 octobre. Celle-ci autorisait les Brasseries de Bourbon à occuper un terrain de 7 hectares à vocation industrialo-portuaire.
"Il s’agit d’un excès de pouvoir". Le maire du port a été direct. "La ville est compétente en aménagement du territoire ; le TCO (Territoire de la côte Ouest) est compétent pour le développement économique. À partir du 1er janvier, entre les collectivités territoriales, la compétence du développement économique reviendra à la Région. Le Conseil général n’aura plus de compétence en ce domaine. Nous sommes devant quelque chose d’inacceptable" a commenté Jean-Yves Langenier, dans une conférence de presse tenue hier en mairie, annonçant le recours par lequel la ville du Port demande l’annulation de la décision votée le 20 octobre en commission permanente du Conseil général.
Ce vote autorise l’implantation des Brasseries de Bourbon sur un terrain de 7 hectares à proximité du port Est. En commission permanente, Jean-Yves Langenier, conseiller général et maire du Port, ne s’est pas associé à cette décision. Hier, il a rappelé que la ville du Port a transmis deux jours plus tard, à la présidente du Département, un avis négatif circonstancié "dans la logique de ce qui a été exprimé par le monde économique et par le Territoire de la côte Ouest", dont le président, Alain Bénard, a déjà fait savoir son opposition à ce transfert.
Le maire du Port a rendu publiques hier les deux raisons principales de l’opposition de la ville à ce projet, assorties de considérations sur le rôle joué par cette ville depuis plusieurs décennies en faveur du développement économique de l’île.
En effet, en dépit d’un territoire exigu (1.660 hectares, le plus petit de l’île), la ville du Port a réservé une large moitié de son territoire à des zones spécialisées : les zones portuaires, industrielles et la ZAC Environnement, sécurisée par les travaux d’endiguement, "représentent 80% de la surface des zones économiques du TCO et 40% des zones d’activité économique de toute l’île" a dit Jean-Yves Langenier, ajoutant que ceci était "la conséquence d’une politique d’aménagement du territoire communal" initiée depuis plus de trente ans.
La première raison est dictée par un choix d’aménagement du territoire. Dans la situation de rareté du foncier qui s’impose aux différents acteurs, le maire du Port estime être "confronté à une situation qui nous impose d’avoir (...) surtout une vision à long terme".
Selon le maire du Port, la zone industrialo-portuaire -classée comme telle par la commune, en accord avec les orientations du schéma d’aménagement régional- est faite pour l’implantation d’entreprises liées à l’activité portuaire.
"Depuis quelque temps, nous essayons de jouer la carte de l’exportation ; cette vision est partagée par le Conseil général qui, jusqu’en octobre, a pris en compte le critère de l’export et conditionnait même son accord à celui de la ville" a-t-il dit. Estimant que jusqu’à présent, ces règles étaient "bien comprises" de ceux à qui elles s’appliquaient, même lorsque la réponse était négative.
Avec les 300 ha de réserve foncière que doit dégager le volet économique du projet du TCO, le maire du Port pense qu’ "on a la possibilité de répondre aux besoins immédiats, sans opposer le court et le long terme, pour un développement économique équilibré qui ouvre une porte de l’Europe dans l’océan Indien". Ce qui suppose de garder intacte la carte export.
C’est ce qui a provoqué l’opposition de l’Union économique, du TCO et de la Ville à la décision du Conseil général.
La deuxième raison du refus portois est en lien avec les besoins en eau des Brasseries de Bourbon. "Lors de la présentation du projet des Brasseries de Bourbon en mairie du Port, en novembre 2003, les chiffres de l’entreprise faisaient état d’un besoin de 1.500 mètres cubes d’eau par jour" note le maire du Port, à qui n’a pas échappé la baisse substantielle de ces besoins dans la présentation faite au Conseil général.
Pour la ville du Port, cela représente "entre 2,5% et 5% des besoins de consommation de la ville" a poursuivi l’élu, ajoutant que, dans le cadre du transfert Ouest/Ouest dont elle est tributaire, la ville du Port peine à satisfaire ses besoins.
Ce sont les deux raisons qui, depuis novembre 2003, ont orienté la recherche de terrain vers le TCO. D’après l’élu portois, entouré hier du directeur général des services, Jean-Luc Caro, et du directeur de l’aménagement, Alain Moreau, les Brasseries de Bourbon ont présenté un plan de développement en deux temps : pour un besoin de stockage immédiat et une unité de production dans un second temps.
Plusieurs propositions étaient à l’étude, dans l’Est -qui ne manque pas d’eau- et dans l’Ouest -qui ne manque pas de terrainS... Quand le Conseil général a jugé bon de couper court à la recherche de solution.
Pour le maire du Port, "il n’y a pas lieu d’opposer le court terme et le long terme". D’autre part, la Ville du Port estime que "les ponts ne sont pas coupés pour autant". "Nous partageons, avec d’autres, le souci du développement économique de l’île. Il n’y a pas de rupture" a-t-il conclu.
P. David
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