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Création de l’Observatoire des investissements extérieurs
7 septembre 2004
L’Observatoire des investissements extérieurs (OIE) se présente comme un indicateur de la santé économique de notre île, indispensable à l’heure de la mondialisation. En dressant un panorama des entreprises réunionnaises, il sert une stratégie économique qui permet de mieux valoriser notre territoire et de le rendre plus attractif pour les entreprises locales et extérieures.
Sur les 300 plus grandes firmes de La Réunion, 142 se sont impliquées dans cette première étude de l’Observatoire des investissements extérieurs (OIE). En 2003, elles emploient 10.080 personnes, génèrent un chiffre d’affaires de 2,9 milliards d’euros (soit sept fois plus que les recettes touristiques de l’île) et présentent un capital social détenu à 70% par des investisseurs extérieurs. L’OIE met en évidence le poids de ces entreprises sous contrôle extérieur dans l’économie locale, avec des investissements qui contribuent fortement à la dynamique économique.
Pour rendre compte des particularités de La Réunion, l’OIE fait la distinction entre les investissements d’origine métropolitaine et étrangère, particulièrement nombreux dans les secteur financier, agro-alimentaire, de l’énergie, ou encore des télécommunications.
Les investisseurs de France métropolitaine restent majoritaires, suivis par les Mauriciens, qui privilégient la destination Réunion à celle de l’Inde, viennent ensuite les Martiniquais, troisième investisseur à La Réunion devant les pays européens. L’Union européenne ne représente que 2% du capital extérieur sur l’île, alors que les entreprises européennes démontrent un intérêt croissant pour notre territoire (Pays-Bas, Royaume-Uni, Belgique...), de même que Madagascar, qui capitalise notamment dans des projets réunionnais de dimension régionale.
Si, comme le démontre l’OIE, les investisseurs extérieurs contribuent fortement aux créations d’emplois marchands sur l’île, l’enjeu pour La Réunion est de savoir les accueillir et de valoriser son territoire, afin d’accélérer son développement. Les nombreux partenariats entre les entreprises locales et extérieures, en plus de favoriser les transferts technologiques, permettent aux entreprises réunionnaises de se positionner sur des marchés à plus forte valeur ajoutée.
À l’heure de la mondialisation, alors que l’ouverture des marchés européens s’offre comme une concurrence redoutable, il appartient aujourd’hui aux acteurs institutionnels et économiques réunionnais de travailler à la diversification, à la densification et à l’ouverture de cette économie sur l’extérieur. C’est dans cette perspective que l’ADIR (Association pour le développement industriel de La Réunion), la CCIR (Chambre de commerce et d’industrie), le CPI (Comité de pilotage de l’industrie), le Conseil régional, l’IEDOM (Institut d’émission des départements d’Outre-mer) et l’Université de La Réunion, ont voulu la création de ce nouvel Observatoire, outil majeur au service du rayonnement de notre île.
À noter que l’OIE envisage d’ores et déjà un développement de son activité en recensant l’étude des entreprises extérieures sous contrôle réunionnais.
Estéfany
Quelques indicateurs par secteur en 2003
Dans l’industrie, avec 2.334 emplois industriels recensés (dont 343 créations en 2003), un emploi sur quatre est le fait d’une entreprise sous contrôle extérieur. L’industrie agro-alimentaire se positionne historiquement comme le secteur le plus attractif. Le secteur des services financiers a été l’un des plus dynamiques en termes d’investissements en 2003, avec 25 millions d’euros pour la modernisation des équipements bancaires et 58 créations de postes.
Le secteur aérien a enregistré 7 millions d’euros d’investissements extérieurs et 328 emplois créés. Les TIC (Technologies de l’information et de la communication), avec le développement des opérateurs de téléphonie et d’accès à Internet, enregistrent 19 millions d’euros investis en équipements nouveaux par des sociétés à capitaux extérieurs. Ils se positionnent ainsi comme la filière d’avenir à La Réunion, avec plus 40% du capital total des sociétés de services sous contrôle extérieur (hors banques).
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