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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Déclarations du patron de Peugeot-Réunion au ’Quotidien’
10 janvier 2009, par
Quand le patron de Peugeot-Réunion dénonce l’augmentation des taxes sur les voitures les plus polluantes, il emploie la même méthode que les pétroliers : il fait son calcul à partir d’un prix dont il est le seul à connaître la composition.
Dans une petite île, gagner la bataille du développement suppose d’éviter de rejeter la faute sur les autres, et de faire toute la transparence sur tous les problèmes, notamment celui du pouvoir d’achat.
Dans un article publié hier par "Le Quotidien" sous le titre "Le poids des taxes", le patron de Peugeot-Réunion avance des arguments pour dénoncer la hausse de l’octroi de mer sur les véhicules d’une cylindrée supérieure à 2.500 cm3. Il cite deux modèles de voitures, où les taxes représentent respectivement 18% et 26,5% du prix de vente. « Je ne comprends pas cette augmentation de l’octroi de mer. Notre marge n’est pas mirobolante... », dit-il.
Cet argument est révélateur d’une manière qu’à le patronat d’expliquer les questions liées au pouvoir d’achat, voici quelques exemples.
Si le prix de l’essence augmente, les pétroliers rejettent la responsabilité sur les taxes perçues par les institutions alors que leurs bénéfices ont augmenté cette année. Les distributeurs expliquent la hausse du coût de la vie par l’octroi de mer, quand bien même l’octroi de mer n’existe plus sur les produits de première nécessité depuis plus de 20 ans.
Les producteurs d’électricité, à partir de la houille, disent que la facture de l’usager va augmenter parce que le charbon est taxé, alors que le prix de la houille a été multiplié par sept en cinq ans.
Pour sa part, le patron de Peugeot-Réunion explique avec forces détails ce que rapporte l’application des taxes. Tout cela pour faire comprendre à l’opinion que si l’automobile va mal, c’est la faute des pouvoirs locaux.
Or, La Réunion reçoit du monde entier des informations sur la crise économique, l’effondrement du pouvoir d’achat et la crise dans le secteur automobile qui supprime des milliers d’emplois. À aucun moment le patron de Peugeot ne donne une explication claire sur cela.
Il est également à noter que ce dernier applique son calcul sur un montant de base qui n’est pas transparent. Seul le patron de Peugeot connaît la composition du prix hors taxe des véhicules qu’il vend. Ce n’est pas le cas des taxes, qui font l’objet de délibérations et dont le calcul et la répartition de la recette sont rendus publics.
Sachant qu’un vrai débat démocratique implique la transparence sur tout, il faut que le patron de Peugeot à La Réunion rende publiques les informations suivantes : Quel est son bénéfice ? Quelle est sa marge arrière ? Quelle est sa marge sur les produits dérivés comme par exemple le financement ? Quel bénéfice tire-t-il de la vente des pièces détachées et des services d’entretien ?
L’attitude du patron de Peugeot-Réunion est la même que celle des pétroliers : il présente un chiffre que lui seul peut vérifier. Car lorsqu’il affirme que « notre marge n’est pas mirobolante », qui dit qu’il ne peut pas vendre moins cher ? L’opinion se souvient qu’en pleine crise des carburants, quatre compagnies pétrolières ont été condamnées pour entente illicite par le Conseil de la Concurrence.
Après tout ce que dit le patron de Peugeot-Réunion dans "Le Quotidien", va-t-il publier le détail de la composition du prix de base ? Toute autre attitude ne peut que conduire à constater que ses déclarations s’apparentent à un procès d’intention.
M.M.
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