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15 avril 2015
L’entreprise indienne, Aadicon Biotechnologies Ltd, implantée depuis quelque temps à Maurice sur une superficie de 60 hectares à Piton du Milieu, dans le Centre de l’ile, produit des semences bovine et caprine, ainsi que des fertilisants bio dans le but d’en exporter vers les pays africains, a constaté sur place la PANA.
« Nous avons importé 200 têtes de bétail de race exotique d’Afrique du Sud. Elles sont saines et sont régulièrement testées à la tuberculose et autres maladies. Elles produisent les semences que nous traitons dans notre laboratoire, stockons et nous en vendons aux éleveurs mauriciens qui utilisent à 100% nos semences depuis deux ans, tout en exportant vers quelques pays africains. Aucun autre pays africain ne dispose d’une infrastructure telle que la nôtre à Maurice qui est soutenu par un laboratoire sophistiqué », a déclaré le directeur de Aadicon Biotechnologies, Deepak Yardi.
D’où sa démarche de s’installer sur ce vaste marché que représentent les pays tels l’Ouganda, le Kenya, la Tanzanie, mais aussi Madagascar, la Namibie et le Zimbabwe où il existe, selon lui, un grand potentiel pour l’exportation de semences réfrigérées.
« Nous exportons déjà vers l’Ouganda où nous démarrons bientôt un service d’insémination artificielle », indique-t-il, ajoutant qu’il compte recruter et former une cinquantaine de personnes dans ce pays pour assurer le transport des semences bovines de village en village à moto jusqu’aux portes des éleveurs.
À terme, il espère recruter un millier de personnes, des assistants-vétérinaires, dans deux ans en Ouganda. L’entreprise indienne vise ainsi atteindre un million d’inséminations par an dans ce pays qui possède 12 millions de vaches.
M. Yardi dit avoir installé son entreprise à Maurice parce que l’ile est un des rares au monde où la fièvre aphteuse qui affecte le bétail ne sévit pas, « contrairement à l’Afrique. » « Je prends ainsi avantage de l’environnement propre qui existe à Maurice », a-t-il déclaré.
Dans cette ferme, l’on produit aussi des bio-fertilisants à partir de bactéries importées de l’Inde dans le but d’améliorer le rendement et la production locale des légumes. « Trouver des terres agricoles est une contrainte majeure à Maurice. L’ile étant très petite, nous devons produire plus sur cette toute petite superficie. Nous pouvons produire quatre à cinq fois plus de légumes qu’en champ ouvert avec l’apport de la haute technologie », a-t-il souligné.
Selon lui, on peut cultiver les légumes saisonniers tout le long de l’année et également planifier les cultures, selon les besoins. Par exemple, indique-t-il, on peut cultiver davantage de fleurs en février pour satisfaire la demande à l’occasion de la fête de St-Valentin. « Ce n’est pas de la magie, mais la science », a-t-il précisé. M. Yardi a indiqué avoir obtenu une commande de 72.000 litres de bio-fertilisants d’Ouganda.
Aadicon Biotechnologies a plein de projets en tête à Maurice, mais pour cela, elle a besoin de « bons laboratoires ». C’est ce qui manque dans l’ile.
Pour encourager l’agriculture bio, le gouvernement a annoncé, il y a un mois, un package d’incitations aux entreprises intéressées à se lancer dans ce secteur. Principalement, une exemption fiscale pour une durée de huit ans, tant sur les profits que sur l’importation des intrants bio.
Le gouvernement estime que la biotechnologie joue un rôle important dans la croissance des secteurs tels l’agriculture, la santé, l’industrie manufacturière et la pêche.
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