Discours de François Bayrou sur le budget 2026

Une « opération de communication » pour plusieurs syndicats

16 avril

« On nous a invités à assister à l’opération de communication du gouvernement », a dénoncé Sophie Binet, la numéro un de la CGT, estimant que « les débats de ce matin étaient extrêmement limités ».

La leader de la CGT, Sophie Binet, a dénoncé le 15 avril une « opération de communication » à l’issue d’un « Comité d’alerte sur le budget » et d’une conférence de presse de François Bayrou. Elle a déploré, comme d’autres syndicats, le refus du gouvernement de revoir la fiscalité.

Le Premier ministre, François Bayrou, a réuni le 15 avril, pendant plus de deux heures, plusieurs membres de son gouvernement ainsi que des parlementaires, des représentants d’organismes de sécurité sociale ou encore syndicaux pour les sensibiliser à l’état des finances publiques en vue de l’élaboration du prochain budget.

« On nous a invités à assister à l’opération de communication du gouvernement », a dénoncé Sophie Binet, estimant que « les débats de ce matin étaient extrêmement limités ».

François Hommeril (CFE-CGC) a aussi qualifié la rencontre d’« opération de communication » avec un discours « un peu pleurnichard ». De son côté, la patronne de la CFDT, Marylise Léon, a déploré « une vision comptable » du gouvernement, estimant qu’« on ne fait pas un budget uniquement avec un tableur Excel ».

« Le message qu’on passe au gouvernement et au Premier ministre, c’est de dire : ’Sortez de vos dogmes, sortez de vos idées reçues’. Arrêtez de nous dire, on ne touche pas à l’impôt. Il faut un impôt plus juste en France, sinon on ne résoudra pas l’équation », a ajouté la responsable du premier syndicat français.

Un constat partagé par Sophie Binet qui a estimé que « pour trouver de l’argent pour rétablir nos finances publiques, il faut prendre l’argent là où il est, et c’est ce que refuse de faire le gouvernement ».

La numéro un de la CGT a évoqué la possibilité de « taxer le patrimoine », « taxer les dividendes et le capital », « augmenter les impôts pour les plus aisés, qui ont très largement bénéficié des largesses de la politique de l’offre d’Emmanuel Macron ».

A défaut de résoudre la situation immédiatement, François Bayrou a souhaité alerter les Français sur le « piège » de la dette qui menace « la survie de notre pays » et promis des réponses d’ici le 14 juillet en écartant déjà la piste d’augmentation des impôts, mais refusant de détailler des pistes concrètes.


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